Test Blu-ray : Child’s play – La poupée du mal

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Qu'on aime ou qu'on aime pas la direction qu'a pris la saga Chucky depuis de nombreuses années, il faut reconnaître que Don Mancini est parvenu à créer, à partir d'un des pitchs les plus cons qui soient, un véritable culte autour de sa poupée tueuse, qui se perpétue de film en film grâce à une petite entreprise quasiment « familiale » dont le noyau dur reste inchangé depuis plus de 30 ans. Dès lors, on ne pourra finalement que comprendre le fait que Don Mancini ait refusé de confier le destin de son bébé en salopette à une bande de parfaits inconnus, et ait choisi de développer une série TV en reprenant ses personnages de son côté, en parallèle à la mise en chantier de Child's play : la poupée du mal, projet de reboot au cœur duquel il ne s'investirait pas du tout. Ce Chucky cuvée 2019 est donc une espèce d'enfant non désiré, ayant pourtant globalement plutôt réussi son entrée dans la cour des grands : outre 30 millions de dollars de recettes aux États-unis, le film a par ailleurs réuni 200.000 français dans les salles au début de l'été. Il y a donc fort à parier pour que cette excroissance à l'univers créé par Don Mancini connaisse lui aussi une ou plusieurs suites...

Test Blu-ray : Un justicier dans la ville 2

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L’image finale d’Un justicier dans la ville était sans équivoque : le fait pour Paul Kersey de quitter New York pour une autre ville américaine ne ferait que déplacer le problème - voici donc Un justicier dans la ville 2.

Test Blu-ray : Mutations

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Qu'on se le dise, Mutations est un film bicéphale, un monstre à deux têtes : une œuvre méconnue et schizophrène qui mérite vraiment toute notre attention.

Test Blu-ray : Un justicier dans la ville

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Film fondateur du « vigilante movie », Un justicier dans la ville est, on ne vous apprendra rien, un film prônant l’auto-défense.

Test Blu-ray : Entr’acte / Paris qui dort – Deux films de René Clair

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Ambiance fantastique fortement teintée de surréalisme pour Entr'acte (23 minutes) et Paris qui dort (59 minutes), qui marquent en 1924 les premiers pas derrière la caméra pour René Clair. Deux films muets à redécouvrir de toute urgence...

Test Blu-ray : Le silence est d’or

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Craindre les excès dans le pathos ou la guimauve reviendrait à oublier la fantaisie naturelle de René Clair, qui nous propose ici une brillante relecture de « L'école des femmes » de Molière, transposée à l'époque des débuts du cinéma.

Test Blu-ray : Le Dernier milliardaire

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Sorti sur les écrans français en 1935, Le dernier milliardaire ne s'impose pas, à proprement parler, tout à fait comme une « réponse française » à La soupe au canard des Marx Brothers tourné l’année précédente.

Test Blu-ray : Spetters

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Tourné en 1980, sorti dans les salles françaises en 1992 (!), Spetters est un film sulfureux, aujourd’hui surtout connu pour sa scène de viol collectif, qui révélerait à sa victime ses véritables penchants homosexuels. Pourtant, il ne s’agit là que d’un maigre détail du film, qui réunissait pour la cinquième fois le duo Paul Verhoeven (réalisation) / Gerard Soeteman (scénario). Verhoeven et Soeteman nous proposaient donc avec Spetters un film profondément ancré dans la société néerlandaise de l’époque, féroce et réaliste, dont on ne trouverait d’équivalent dans la carrière à venir de Verhoeven que plusieurs années plus tard avec Showgirls, qui peut être considéré comme son pendant féminin au cœur de la société américaine. En effet, les deux films suivent la trajectoire d’un personnage de classe sociale très modeste dans sa quête contrariée du succès, qui ne se fera pas selon son mérite mais révélera les aspects les plus sombres d’une société où tous les coups sont permis – même les plus rudes.

Test Blu-ray : Les vampires de Salem

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Un temps prévu pour le cinéma, Les vampires de Salem prendrait finalement la forme d'une mini-série à destination de la TV. En revanche, en France comme dans d'autres pays d'Europe, la mini-série fut distribuée en tant que film en 1980, dans une version raccourcie.

Test Blu-ray : Week-end

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Agressif, tonitruant, souvent ouvertement désagréable dans ses côtés les plus expérimentaux, Week-end est un film mal-aimable, balancé tel un glaviot par Jean-Luc Godard à la face du spectateur. Un film sacrément mal embouché !

Test Blu-ray : Une femme mariée

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Huitième long-métrage de Jean-Luc Godard, Une femme mariée, dont le sous-titre poétique est « Suite de fragments d'un film tourné en 1964 », est, comme son titre l’indique, un portrait de femme. Ou plutôt une ébauche de portrait, forcément morcelé, parcellaire, comme l’implique cet assemblage façon puzzle de fragments, de morceaux de vie. Une femme mariée raconte aussi une époque, abordant les mœurs des français en cette période pré-révolution sexuelle. Amour, adultère, couple, contraception ou encore divorce sont donc au centre d’un film finalement beaucoup moins décousu que ce à quoi on pouvait s’attendre. Godard opte certes pour une narration volontairement fragmentaire, mais chaque nouvelle séquence apporte finalement au spectateur de quoi se construire mentalement l’histoire et les relations de cette femme, campée à l’écran par une Macha Méril toute en douceur et en retenue. D’un point de vue formel, Jean-Luc Godard ose tous les cadrages, s’amuse avec le montage et les plans très rapprochés, morcelant autant son image que son récit.

Test Blu-ray : La nuit des morts vivants

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L'idée de produire un remake d'un film aussi « séminal » que La nuit des morts vivants pouvait paraître absurde, nulle et non avenue. C'était sans compter sur le talent de Tom Savini et de ses équipes qui, en 1990, sont pourtant parvenus à réaliser cet exploit : celui de proposer un prolongement bienvenu au film de George A. Romero, à la fois innovant, respectueux et d'une efficacité redoutable.

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Festival de Gérardmer 2026 : Les 9 films de la rétrospective consacrée aux Masques

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Critique Express : Les échos du passé

lorsqu'un film s'avère à la fois prétentieux et incompréhensible pour le commun des mortels, il devient très difficile de lui trouver le moindre plaisir ou le moindre intérêt