Exclusivité VOD : Le retour de Richard 3 par le train de 9h24

%%excerpt%% Le retour de Richard 3 par le train de 9h24 sortira en fonction de la reprise de l'activité des cinémas en France. Pour découvrir le film gratuitement, rendez-vous dès à présent sur http://leretourderichard3.com/

Berlinale 2020 : Lands of Murders

Au sein du réseau de cheminements qu'empruntent les remakes de pays en pays, nous n'étions pas tellement conscients qu'il existe également une correspondance entre l'Espagne et l'Allemagne. En effet, c'est plutôt le cinéma hollywoodien qui est connu pour sa voracité en termes de recyclage peu scrupuleux d'histoires ayant déjà fait leurs preuves quelque part ailleurs sur le globe.

Berlinale 2020 : En avant

Avec désormais plus de vingt longs-métrages à leur actif, les studios Pixar risquent de ne plus détenir pour longtemps le titre d'innovateur technique et narratif qui a fait leur réputation brillante dans le milieu de l'animation depuis un quart de siècle.

Critique : Dark Waters

Noble. Todd Haynes fait partie de cette communauté hélas peu nombreuse de réalisateurs nobles, dont chaque film se positionne plus ou moins explicitement en faveur d'une cause. La qualité supérieure de sa filmographie ne repose par contre pas sur un engagement tendancieux, ni sur une dénonciation des défauts manifestes de la société américaine, qui serait ouverte à toutes sortes de dispositifs manipulateurs.

Critique : 1917

Fraîchement récompensée de deux Golden Globes majeurs, cette épopée de guerre arrive sur les écrans français avec une réputation d'incroyable tour de force technique. 1917 est tout à fait cela, certes, avec ses effets de montage extrêmement discrets et la photo splendide de Roger Deakins, qui nous plonge dans l'action et la sublime en même temps à un niveau esthétique rarement atteint dans un film de guerre.

Albi 2019 : La Fille au bracelet

Notre journée officieuse à l'honneur de Anaïs Demoustier au Festival d'Albi s'est achevée avec La Fille au bracelet, réalisé par son frère aîné, dans lequel l'actrice joue un rôle diamétralement opposé à celui, aux angles arrondis, qu'elle tenait dans Alice et le maire de Nicolas Pariser.

Albi 2019 : La Dernière vie de Simon

En règle générale, nous ne faisons pas trop la distinction entre la mise en scène et le scénario dans notre appréciation d'un film, puisque nous considérons qu'ils sont censés se nourrir mutuellement. Dans le cas de La Dernière vie de Simon, présenté en ouverture du Festival d'Albi, il existe pourtant une assez grande disparité entre l'histoire et sa mise en images pour que la machine cinématographique risque parfois de s'enrayer.

Arras 2019 : Deux (Filippo Meneghetti)

Le poids des secrets devient de plus en plus insoutenable dans ce drame intimiste, qui était hélas déjà le dernier film que nous avons pu voir à l'Arras Film Festival, où il fut présenté dans le cadre des « Découvertes européennes ».

Arras 2019 : Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part : mais qu'est-ce que c'est que ce titre ?! Il a été repris du livre de Anna Gavalda, certes, mais il nous inspire néanmoins un fort sentiment d'indécision entre sa prétention manifeste et un fond mi-philosophique, mi-poétique.

Arras 2019 : Les Parfums

Les chemins sont si courts à Arras, la ville du Pas-de-Calais qui devient depuis vingt ans au mois de novembre un véritable pays de cocagne du cinéma, qu'il serait inconscient d'un point de vue environnemental et nullement efficace d'y utiliser un autre moyen de locomotion que ses propres jambes.

Arras 2019 : Gloria Mundi (Robert Guédiguian)

Une immense tristesse émane du nouveau film de Robert Guédiguian, plébiscité au dernier Festival de Venise, où il avait valu à Ariane Ascaride la Coupe Volpi de la Meilleure actrice, et présenté en avant-première à l'Arras Film Festival. C'est comme si dans la France d'aujourd'hui – et plus concrètement dans la cité bouillonnante de Marseille, si chère au réalisateur qui y a tourné la plupart de ses vingt films en près de quarante ans de carrière – , il n'y avait plus lieu d'espérer une vie un peu meilleure, exempte des éternels problèmes d'argent qui prennent la classe ouvrière à la gorge au quotidien.

Arras 2019 : Seules les bêtes

Puisque la civilisation humaine du 21ème siècle court à une vitesse de plus en plus vertigineuse vers la globalisation des échanges, nous sommes de plus en plus étroitement liés les uns aux autres. Plutôt que de produire de la solidarité et de la convivialité, ce réseau mondial des interdépendances crée des rapports de force déséquilibrés, aux conséquences parfois insoupçonnées.

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Les sorties du 24 avril 2024

Après le programme cinéma globalement déprimant de la semaine dernière, les choses s'arrangent doucement, mais sûrement cette semaine-ci. Une fois de plus, il y a amplement de quoi occuper votre emploi du temps en cette fin avril, en attendant les ponts du mois de mai. Il y en a pour tous les goûts ou presque.

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Jane Campion n'est certainement pas la plus prolifique des cinéastes. Avec seulement huit longs-métrages en désormais trente-cinq ans de carrière depuis ses débuts avec Sweetie en 1989, sa filmographie est aussi reconnue que clairsemée. Toutefois, en tant que personnalité présente sur la scène du cinéma international, la réalisatrice néo-zélandaise cherche encore son égal.

Test Blu-ray : Complètement cramé

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Écrit et réalisé par Gilles Legardinier à partir de son propre roman, Complètement cramé n'aura réuni qu'un peu plus de 210.000 spectateurs sur 342 copies lors de sa sortie dans les salles en novembre dernier.

Critique : Première affaire

Une belle réussite pour un premier long métrage.

Critique : Ici et là-bas (Ludovic Bernard)

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D'un point de vue politique, la Françafrique peut être considérée comme moribonde. A moins que cette construction post-coloniale n'existe plus que dans la tête de politiciens et autres décideurs français, atteints du syndrome pernicieux de la nostalgie d'une époque clairement révolue. Au cinéma, elle risque d'avoir encore de beaux jours devant elle, si l'on se réfère à des films en apparence aussi inoffensifs que Ici et là-bas.