« Castle » saison 4 épisode 21: « Headhunters »

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Épisode intéressant de par la nouvelle dynamique qu’il propose – Castle fait équipe avec un autre détective – et très divertissant, cet antépénultième chapitre de Castle nous ramène aux sources qui a fait le succès de la série : une comédie très réussie.

Toujours blessé par la découverte du secret de Beckett, Castle décide de faire équipe avec le détective Slaughter (Adam Baldwin). L’écrivain va vite apprendre que les méthodes musclées de son nouveau partenaire n’ont pas pour but de l’épargner.

Coup double pour cet épisode de Castle. Le premier, destiné aux fans de Joss Whedon en général et de Firefly en particulier, est la réunion de Jane/Adam Baldwin et Malcom Reynolds/Nathan Fillion. La série annulée en 2003 est, depuis, devenue culte et l’annonce d’Adam Baldwin en guest star aux côtés de son ancien camarade de jeu a fait grand bruit. Et c’est peu dire que les attentes ont été remplies. Si dans Firefly, Nathan Fillion/Malcom Reynolds était l’électron libre que tout le monde redoutait, y compris Jane, ici il se retrouve dans l’autre camp et doit subir les conséquences du comportement incontrôlable de son nouveau partenaire. Juste retour des choses, pourrait-on dire. Et c’est là, le deuxième coup réussi de cet épisode. Les méthodes musclées de Slaughter mettent l’écrivain, peu habitué, dans des situations cocasses très réussies nous renvoyant aux excellents premiers épisodes de la série.

Ce nouveau partenariat – heureusement temporaire – permet au téléspectateur d’acquérir une nouvelle appréciation de la relation Castle/Beckett. La mise en retrait, assez judicieuse, de la détective permet de cultiver une absence bénéfique pour les deux héros – dont l’attirance inavouée berce la série depuis ses débuts mais commence à vieillir – et donne un poids supplémentaire à l’intervention de la jeune femme. Enfin, le duo Ryan/Esposito, comme souvent, ajoute une touche comique bien vue à cet épisode déjà très bon.

Un seul bémol : si le personnage de Slaughter était clairement dessiné en pendant négatif de Beckett, l’exagération de ses actions atteint des sommets qui rendent le rôle difficilement crédible. Même pour Castle.

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