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Mickaël Lanoye

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Mickaël Lanoye, rédacteur cinéma / DVD / Blu-ray. Découvrir tous ses articles.

Test Blu-ray : Killjoys – Saison 1

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Avant de se lancer dans le visionnage de la première saison de Killjoys, le spectateur pourra logiquement –et très légitimement– avoir quelques craintes vis-à-vis de la série. Produite pour le compte de Syfy par Michelle Lovretta, scénariste plutôt orientée « girly », mettant en scène en tête d’affiche par défaut le has-been Aaron Ashmore (Smallville, Warehouse 13), Killjoys partait avec un handicap dans l’esprit, forcément toujours un peu obtus, du téléspectateur.

Test DVD : Nom de code – Oies sauvages

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Nom de code : Oies Sauvages fait partie de ces films de guerre décomplexés, enchainant séquences guerrières et explosions avec une belle et plaisante régularité et dans une ambiance badass et bon enfant, proche du comic-book.

Test DVD : La proie de l’autostop

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Au regard de son parcours professionnel, l'inssaisissable Pasquale Festa Campanile semble avoir été un adepte du slalom, ou du grand écart artistique ; un coup d'oeil sur sa filmographie nous confirmera en effet que le lascar s'est avant tout aventuré sur l'ensemble de sa carrière dans la comédie graveleuse voire érotique, mais on trouvera son nom accolé de la même manière à Rocco et ses frères ou au Guépard de Luchino Visconti (pour lesquels il fut scénariste) qu'à Mon curé va en boite, qu'il a écrit et réalisé en 1980. Surtout connu en France pour Ma femme est un violon (1971) et La fille de Trieste (1982), Pasquale Festa Campanile a aussi contribué en 1977 aux glorieuses heures du bis en Italie avec La proie de l'autostop, un « rape and revenge » particulièrement scabreux et complaisant qu'Artus Films vient d'avoir la bonne idée de nous sortir en DVD.

Test Blu-ray : Vikings – Saison 2

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L’année dernière, à l’issue du visionnage de la première saison de Vikings, nous vous avions fait part de notre étonnement à la découverte de cette série : vu son thème, qui développe dans l’inconscient collectif une vague idée de barbarie sanguinaire, avec pillages viols et morts à gogo, on s’attendait avec Vikings à diverses outrances niveau sexe et violence, à la façon de séries décomplexées et barges telles que Spartacus ou, dans une moindre mesure, Game of thrones. Il n’en fut finalement rien : à travers le récit de l’accession au « pouvoir » de Ragnar Lothbrok, la première saison du show développait un réalisme intense et terre-à-terre, à cent lieues des divers excès attendus.

Test DVD : The finest hours

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Quelques mois après avoir navigué sur les flots dans Au cœur de l'océan, Disney nous propose de reprendre la mer pour un nouveau film historique mettant en scène une poignée de marins aux prises avec la grande bleue dans The finest hours.

Test Blu-ray : Sweet home

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Sweet home, que notre rédacteur historique Julien Mathon avait découvert l’hiver dernier à l’occasion du Festival de Gérardmer 2016, est une production espagnole sans autre prétention que de vouloir proposer au spectateur un « ride » de train fantôme avec une sorte de patchwork composé d’influences et d’emprunts divers à une flopée d’autres films horrifiques (outre les clins d’yeux et autres hommages appuyés, on remarque rapidement que le film est tourné dans le même décor que [Rec]), dont les ombres relativement bienveillantes planent au-dessus de ce petit home invasion / survival en mode mineur mais parfaitement sympathique.

Test Blu-ray : 10 Cloverfield Lane

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10 Cloverfield lane prend à contre-courant tout ce qu’avait apporté le premier opus. Finie la débandade dans les rues métropolitaines, fini le monstre gigantesque fracassant tout sur son passage, le Cloferfield 2.0 prend un axe inédit...

Test Blu-ray : Belgica

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Quelques années après s’être plongé en immersion dans la vie des prolétaires belges avec La merditude des choses puis avoir flirté avec le mélo lacrymal avec Alabama Monroe, Felix Van Groeningen remet le couvert avec Belgica, un film nous narrant les déboires de deux frères dépassés par le succès de leur bar / boite de nuit dans les années 80 : l’occasion pour le cinéaste de nous proposer une nouvelle plongée dans les affres de l’alcool, de la drogue, de la musique et de l’argent facile, mélange improbable de Studio 54 et des Affranchis prenant place dans le Plat Pays.

Test Blu-ray : Dofus – Livre 1 : Julith

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Avec seulement 82.000 entrées enregistrées en France début février, Dofus - Livre 1 : Julith n’a pas rencontré son public. Pourtant, ce premier film de cinéma des studios Ankama Animations aurait mérité de casser la baraque au box-office.

Test DVD : Timelapse

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Parmi les thèmes chers au cinéma de science-fiction, il en est un qui ne nécessite pas forcément l’utilisation d’effets spéciaux onéreux, et ne limite donc pas les récits à ceux uniquement dotés d’un budget confortable, voire faramineux : il s’agit du voyage dans le temps. On se souvient en effet de films assez brillants sur le sujet utilisant l’économie de moyens à leur avantage : on pourra par exemple citer La jetée (Chris Marker, 1962), Timecrimes (Los cronocrímenes, Nacho Vigalondo, 2007) ou encore Primer (Shane Carruth, 2004) parmi ces réussites n’ayant pas demandé de budget colossal pour mener à bien leur récit.

Test Blu-ray : Brooklyn

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Brooklyn ne révolutionnera certainement le cinéma avec un grand « C », mais sous cette bluette tout à fait agréable se cache un superbe film « d’acteurs », devant lequel le spectateur s’esbaudira non seulement de la reconstitution de la vie dans les années 50 aux USA (ou du moins de l’idée que l’on s’en fait), mais aussi et surtout du jeu subtil et tout en nuances de Saoirse Ronan, multi-nominée cette année dans la catégorie « meilleure actrice » (Oscars, Bafta, Golden Globes), mais qui s’est finalement vue bredouille à cause de la monumentale prestation de Brie Larson dans Room.

Test Blu-ray : Kenshin – Kyoto Inferno

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Immense succès au Japon, Kenshin - Kyoto Inferno s’avère en effet un sacré beau morceau de péloche. Si bien sûr les afficionados du manga risquent de crier à la trahison éhontée (28 tomes condensés en trois films, ça fait forcément des choses mises de côté), le film d’Otomo parvient néanmoins à créer une entité indépendante et vraiment bluffante, se rapprochant de très près de ce qui se fait de mieux en matière de chambara (ou film de sabre japonais).