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Mickaël Lanoye

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Mickaël Lanoye, rédacteur cinéma / DVD / Blu-ray. Découvrir tous ses articles.

Test DVD : Overdrive

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La Côte d’Azur et ses images d’Epinal, le soleil, des voitures de collection, un gang de jeunes et beaux voleurs de voiture aux prises avec des méchants impitoyables – Overdrive porte sur lui les stigmates d’un cinéma d’exploitation d’été en mode décontracté, à mater en tongs et bermuda, le bob vissé sur la tête et une binouze à la main. Pour un peu, on irait même jusqu’à dire que le film d’Antonio Negret est au Cinéma ce que la merguez est à la gastronomie française – si bien sûr certains cinéphiles pourraient manger du barbecue à la fraiche toute l’année, d’autres y sont largement allergiques… Mais comme la merguez négligemment mâchonnée au camping durant la chaleur des températures estivales, Overdrive fait partie de ce genre de spectacle inoffensif que la plupart des spectateurs pourra apprécier, à condition cela dit de ne pas en abuser (ce n’est pas bon pour la ligne). Un film dans la directe lignée de la saga Le transporteur ou de films tels que Taken 2 et 3.

Test Blu-ray : Seven sisters

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Si l’on considère volontiers que la présence de Noomi Rapace au générique d’un film est une raison suffisante pour se plonger dans n’importe quel long-métrage, on peut déjà d’entrée de jeu aligner sept bonnes raisons de voir Seven sisters.

Jeu concours DVD : Amour à New York

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À l’occasion de la sortie de Amour à New York disponible chez Factoris Films à partir du 2 janvier en DVD et VOD, critique-film.fr vous propose de participer à un jeu concours pour gagner des DVD du film.

Test Blu-ray : Watch out

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Venu de nulle part, Watch out est une excellente surprise de DTV dont la nature curieuse nous impose le silence le plus total. Il s'agit en effet d'un film dont le scénario nous réserve, à la façon d'un film tel que Usual suspects par exemple, un retournement de situation ou « twist » tellement inattendu qu'il vaut probablement, à lui-seul, le coup de découvrir le film. Aussi nous faudra-t-il tenir notre langue afin de ne pas vous dévoiler le pot aux roses.

Test Blu-ray : Chère Brigitte

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La carrière d'Henry Koster en tant que réalisateur, qui s'étale sur plus de trente ans (de 1932 à 1966), fut surtout marquée par ses collaborations régulières avec James Stewart. Après Harvey (1950), Le voyage fantastique (1951), Mr Hobbs prend des vacances (1962) et Ah ! Si papa savait ça (1963), Chère Brigitte (1965) est donc le cinquième film réunissant les deux hommes, l'un derrière et l'autre devant la caméra.

Test Blu-ray : Pendez-les haut et court

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Pendez-les haut et court occupe une place un peu « à part » dans la filmographie de Clint Eastwood. En effet, après avoir tourné trois westerns aux côtés de Sergio Leone, le film de Ted Post constitue son premier western en tant que « star » aux États-Unis.

Test Blu-ray : La tour sombre

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Il semble difficile d'évoquer La tour sombre, adaptation cinématographique d'une série de bouquins signés Stephen King, sans aborder dans un premier temps la saga littéraire, qui compte à ce jour huit copieux volumes et plus de 4000 pages. La rédaction de la saga s'étale à ce jour sur une trentaine d'années : le premier tome de La tour sombre date de 1982, le dernier en date est paru en 2012. Depuis une vingtaine d'années environ, Stephen King développe dans toute son œuvre des « passerelles » entre ses différents romans, parsemant chaque nouvelle parution de clins d'yeux plus ou moins appuyés à d'autres de ses écrits. Avec son histoire de « Tour » servant de colonne vertébrale à différents univers parallèles, la saga La tour sombre se pose quasiment en terre d'expérimentations pour Stephen King : au fur et à mesure de son évolution, la saga servira principalement à « lier » entre elles les œuvres de King, à créer des passerelles permettant au romancier de revenir, à loisir, sur certains livres au sujet desquels il aurait peut-être l'impression, malgré leur publication, de ne pas en avoir « terminé », d'avoir encore quelque-chose à dire.

Test Blu-ray : Arabesque

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Pur produit de son époque, Arabesque est un film qui fleure bon l’insouciance des années 60 et du « swinging London », une comédie d’espionnage en mode décontractée, avec un héros imperturbable confronté aux personnages les plus hauts en couleurs et aux situations les plus rocambolesques. On passera donc rapidement sur l’intrigue du film, qui nous narre une espèce de complot tarabiscoté dont on n’est pas vraiment sûr de saisir les tenants et aboutissants réels, pour se concentrer sur l’ambiance, l’air du temps qu’a su saisir au vol Stanley Donen, proposant au final avec Arabesque un petit plaisir sucré aussi inoffensif que charmant, d’autant qu’il s’avère visuellement très soigné.

Test DVD : Sleepless

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On connaît la manie du cinéma hollywoodien de refaire à l’américaine des succès du cinéma hexagonal. (...) Il est par contre beaucoup plus rare que les grands studios d’outre-Atlantique s’intéressent de près à des films qui n’ont pas vraiment prouvé leur potentiel commercial lors de leur sortie chez eux. Sleepless fait donc un peu figure de curiosité, puisque l’original dont il s’inspire, Nuit blanche de Frédéric Jardin, n’avait guère mis en émoi le box-office lors de sa sortie sur les écrans français en novembre 2011. Nous étions également passés à côté à l’époque, en dépit de la présence du craquant Tomer Sisley en haut de l’affiche. Quoiqu’il en soit, nous ne pensons pas avoir perdu au change, puisque le premier film américain du réalisateur suisse Baran bo Odar est un film de genre convenablement divertissant. Comme c’est souvent le cas avec ces histoires de policiers incroyablement coriaces, il vaut mieux ne pas être trop regardant sur la cohérence de l’intrigue et encore moins sur son enracinement dans une quelconque réalité urbaine. Mais dans l’ensemble, il n’y a vraiment pas de quoi bouder notre plaisir face à ce spectacle d’évasion rondement mené.

Test DVD : Sans pitié

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Le mélange, parfois hétéroclite, parfois percutant, est le maître-mot de Sans pitié, le troisième long-métrage du jeune réalisateur Byun Sung-hyun. S’y croisent et s’entrechoquent des références allant de Johnnie To jusqu’à Quentin Tarantino, indubitablement le pape stylistique de cette génération émergente de cinéastes. Les codes du film de gangster y trouvent alors une nouvelle jeunesse, certes, mais au prix d’un mécanisme de la manipulation dont les rouages se voient un peu trop souvent. De par sa structure dramatique profondément morcelée, avec un va-et-vient constant sur l’axe temporel à la fois propice à la perte des repères et à l’orchestration savante d’un suspense redoutable, le récit s’emploie simultanément à nous en mettre plein les yeux et les méninges, à force d’obliger le spectateur à rassembler différemment les pièces du puzzle, et à courir le risque réel de n’être qu’un simple exercice de style. L’exploit formel de la mise en scène, d’agencer sans le moindre temps mort l’intrigue de haut vol, a un peu trop tendance à attirer l’attention à lui, plutôt que de laisser se développer d’une façon tant soit peu organique la tension inhérente à l’univers carcéral dans un premier temps, puis à celui des grandes manœuvres clandestines pour déplacer la drogue à l’international et duper la police par la même occasion

Test Blu-ray : Dunkerque

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Christopher Nolan évoque ce drame historique méconnu qui s’est déroulé entre le 26 mai et le 3 juin 1940. Le ressenti immersif de cette course contre le temps est souligné par ce tic-tac permanent d’une montre incorporée dans l’impressionnante musique de Hans Zimmer. Nous sommes ainsi aspirés au cœur de l’action, dans une tension ininterrompue, à travers le destin de jeunes hommes effrayés qui espèrent simplement rentrer chez eux, leurs actions relevant plus de l’instinct de survie que de l’héroïsme en temps de guerre. Les jeunes acteurs, souvent débutants, sont tous très justes, à commencer par Fionn Whitehead, premier à apparaître à l’image dans une ouverture impressionnante, ainsi que Harry Styles, du groupe One Direction, en Écossais intransigeant et Aneurin Barnard en muet mystérieux.

Test Blu-ray : La planète des vampires

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Si d'aventure il vous arrivait de rencontrer un cinéphile qui vous raconterait, la voix encore remplie de souvenirs émus, comment il a découvert La planète des vampires en 1966-67 au Lynx, à l'Omnia ou au Brady après l'avoir découvert en couverture de Midi-Minuit Fantastique, vous pourrez en être certain : vous avez affaire à ce qu'on appelle dans le jargon un « gros mytho ». Car si on a bien parlé du film de Mario Bava dans Midi-Minuit Fantastique, il aura en revanche fallu attendre 1992 – soit 27 ans après la réalisation du film ! – pour enfin découvrir La planète des vampires en France, dans le cadre du Cinéma de quartier de Jean-Pierre Dionnet sur Canal +.