Jean-Jacques Corrio

Un film déroutant et passionnant, mêlant la recherche de soi et la rédemption ainsi que la lutte entre le bien et le mal.

Une première partie intense, nerveuse, superbe, une seconde partie beaucoup moins vive, à la limite de la mièvrerie.

Un conte doux-amer, où ni les enfants, ni les adultes n’ont le droit de cultiver outre mesure leurs aspirations à un peu de bonheur.

C'est (malheureusement !) un sujet universel que Michal Aviad a choisi de traiter dans son deuxième long métrage de fiction : le harcèlement que subissent de nombreuses femmes dans le cadre de leur travail, que ce soit de la part de leurs employeurs, de leurs supérieurs hiérarchiques ou de simples collègues.

On retrouve dans "New-York, 2 heures du matin" les thèmes habituels du cinéma de Ferrara, la culpabilité, la rédemption, New-York, sa vie nocturne, la mafia.

"La familia" se situe quelque part entre le néoréalisme italien, le cinéma des frères Dardenne et celui de Ken Loach.

Sa présence en compétition officielle à Cannes a permis à ce film attachant et généreux de marquer profondément le public  et, depuis, "Yomeddine" a reçu de nombreuses récompenses dans les festivals où il a été présenté.

Film humaniste et résolument anti-militariste, "Marthe" est également un film sur l'amitié et un très beau film d'amour.

Arriver à faire cohabiter dans un même film une approche ethnologique concernant un peuple autochtone d'Amérique du Sud et les schémas d'un film de gangsters "à la Scorsese" n'avait rien d'évident au départ. On peut considérer que la réussite est presque totale.

"Tel Aviv on fire" s'avère être une comédie sympathique, basée sur un excellent scénario mais dont la réalisation manque souvent de vitalité

"Sergio et Sergei" montre comment l'amitié est capable de faire fi des frontières, qu'elles soient géographiques, linguistiques ou culturelles.

Avec ce film très sensible, à la mise en scène tout à la fois discrète et efficace, Claire Burger, bien aidée par la prestation de Bouli Lanners et de la brochette de comédiennes qui l'entoure, vient confirmer les qualités que "Party girl" laissait entrevoir.