Fast and Furious 7
États-Unis : 2015
Titre original : Furious 7
Réalisateur : James Wan
Scénario : Chris Morgan
Acteurs : Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson
Éditeur : Universal Pictures
Durée : 2h19
Genre : Action
Date de sortie cinéma : 1er avril 2015
Date de sortie DVD/BR : 4 août 2015
Dominic Toretto et sa « famille » doivent faire face à Deckard Shaw, bien décidé à se venger la mort de son frère…
Le film
[4/5]
Généreux, sincère et bourrin, Fast and Furious 7 suit le mouvement initié par les cinquième et sixième opus de la saga – il faut entendre par là qu’il s’agit d’un bon film, très éloigné des quatre premiers nanars ayant ouvert les hostilités en 2001. En effet, le film réalisé par James Wan -petit génie du genre horrifique faisant ses premières armes dans l’action survitaminée- délaisse ouvertement le côté « fast » des quatre premiers, à savoir les courses de bagnoles clinquantes et stériles – la seule course du film est d’ailleurs à ce titre particulièrement ridicule, puisqu’il s’agit de 500 mètres en ligne droite. Pour notre plus grand plaisir, Wan et son équipe (Chris Morgan toujours au scénario) se concentrent donc à nouveau sur le côté « furious », avec un scénario prétexte à un défilé de scènes d’action monumentales, toutes plus surréalistes les unes que les autres, et donc vraiment très jouissives pour le spectateur.
Avec quelques excellentes surprises au casting (Kurt Russell, Tony Jaa, Jason Statham bien-sûr), Fast and Furious 7 passe donc comme une lettre à la poste. Derrière la caméra, James Wan s’amuse comme un fou, nous proposant quelques plans et séquences vraiment originaux ; le déroulement du récit, linéaire et badass, ne laisse pas au spectateur le temps de reprendre son souffle, les énormités scénaristiques se suivent et la mise en images est au diapason. Au rayon des petites déceptions, on regrettera la disparition lapidaire de deux personnages-clé (Kurt Russell et Tony Jaa), qui réapparaitront sans doute dans le prochain épisode, et que la prestation de Dwayne « The Rock » Johnson soit cantonnée au début et à la fin du métrage. Mais ne boudons pas notre plaisir : combien de films peuvent se targuer de nous faire passer 140 minutes de notre temps sans jamais jeter un œil à notre montre ?
Marqué par la mort du comédien Paul Walker, Fast and Furious 7 restera cela dit un épisode un peu à part dans la saga motorisée initiée par Rob Cohen. Même si le film s’avère particulièrement bourrin, l’ombre du décès de Walker plane sur nos mercenaires véhiculés, au point que l’on sente de façon manifeste et étonnamment émouvante qu’une partie du scénario a été remaniée, l’ordre des choses chamboulé afin d’intégrer un hommage au jeune disparu en fin de dernière bobine. Une belle idée s’affichant comme un clin d’œil supplémentaire au spectateur, et dont la portée va bien au-delà de la franchise.
Le Blu-ray
[5/5]
Puisqu’il s’agit incontestablement de l’une des sorties les plus attendues de l’année par les Home-Cinéphiles, Universal Pictures a mis le paquet sur Fast and Furious 7 : packaging steelbook, image et son au taquet, presque deux heures de suppléments… L’image est parfaite : piqué précis, contrastes affirmés, couleurs éclatantes, l’encodage ne réserve aucune mauvaise surprise, bref c’est du très beau travail. Mais c’est surtout côté son que l’éditeur fait très fort, avec deux pistes littéralement époustouflantes : la version française pousse le DTS 5.1 dans ses derniers retranchements, et les basses qui vrombissent feront à coups sûrs vibrer vos fauteuils. Du côté de la VO, c’est dynamisme échevelé, spatialisation folle et permanente avec effets circulaires à gogo, précision absolue dans le rendu acoustique, puissance extraordinaire, les superlatifs manquent pour qualifier le mixage DTS-HD Master Audio 7.1 de Fast and Furious 7. qui est l’un des plus incroyables qui nous ait été donné d’entendre en sept ans de tests consacrés aux Blu-ray. Une référence, LE disque de démonstration absolu.
Côté bonus, Universal Pictures nous propose tout d’abord une courte série de scènes coupées (quatre scènes pour une durée de six minutes), dont la pertinence au cœur du film n’était pas absolue. On reviendra ensuite sur beaucoup d’aspects du film avec une longue série de featurettes, qui reviendront pêle-mêle sur la continuité au sein de la franchise, sur les lieux de tournage, sur les véhicules présentés dans le film naturellement, ainsi que sur chaque scène d’action, qu’il s’agisse des cascades motorisées ou des affrontements mano a mano. Mais la pièce maitresse de cette section suppléments se situe en tête de liste : le module documentaire « A propos de Fast », présenté par le réalisateur James Wan, revient pas à pas sur chaque séquence marquante du film, et le jeune cinéaste nous explique les effets qu’il a voulu créer à travers sa mise en scène. C’est l’occasion de découvrir l’envers du décor, notamment sur le formidable plan-séquence sur Jason Statham dans l’hôpital au début du film, qui s’avère non truqué et un véritable tour de force technique. Bien rythmé, enthousiaste et porté par l’énergie de James Wan, ce module est tout simplement passionnant. Un clip de la chanson « See you again » et un making of de l’attraction Fast and Furious : Supercharged qu’on peut découvrir dans les parcs Universal Studios complètent le tour du propriétaire.
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