Tag: western
Test Blu-ray : Ton heure a sonné
Avec son personnage principal en quête de vengeance, pour qui seules de sanglantes représailles permettront de retrouver enfin la paix, Ton heure a sonné semble, avec le recul, avoir permis à Randolph Scott de créer un nouvel « archétype » au sein du western : celui d’un personnage âpre, taciturne et impitoyable, uniquement mû par le désir d’appliquer la loi du talion, et n’hésitant pas à traquer son ennemi à travers l’Ouest tout entier. Ce personnage-là deviendra d’ailleurs par la suite un véritable cliché, non seulement au cœur de la carrière de Scott, mais également dans le western dans sa totalité.
Test Blu-ray : La vallée maudite
Comme beaucoup de films mettant en scène Randolph Scott, acteur ayant voué l’essentiel de sa carrière au western, La vallée maudite fait partie de ces petits films de cowboys imparfaits mais attachants, de ces solides représentants du « petit » western, désuet et plein de charme, que les afficionados du genre se régalent à voir et à revoir malgré le temps qui passe. Tourné en couleurs selon le procédé du Cinecolor, le film de George Waggner multiplie les jolies séquences et les bonnes idées, mais manque malheureusement toujours un peu de l’étincelle de folie et du dynamisme qui auraient été nécessaires pour que ce dernier atteigne le statut de véritable réussite.
Test Blu-ray : Les desperados
Unique western de la carrière de Charles Vidor, Les desperados est un film un peu paradoxal. Comme il s’agissait du tout premier film réalisé en Technicolor par Columbia Pictures, le film a selon toute probabilité bénéficié d’un budget relativement confortable. En fait, on peut même affirmer que le film est visuellement assez somptueux, bénéficiant d’une photographie (signée George Meehan) tout simplement superbe, et dénotant d’un soin vraiment tout particulier du côté des cadrages et des compositions de plans. Qu’il s’agisse des luxueux salons et autres décors qui émaillent le film, des tenues féminines ultra-colorées
Livre : La révolution Sergio Leone
Jusqu'à janvier, la Cinémathèque est aux couleurs de Sergio Leone : une très belle exposition est consacrée au réalisateur romain, accompagnée d'un épais catalogue. Un catalogue au format qui différent de ceux édités les années précédentes pour les expositions Scorsese ou Truffaut, mais encore une fois incontournable.
Critique : Il était une fois dans l’Ouest
L’exposition Sergio Leone à la Cinémathèque Française a ouvert ses portes ce mercredi 10 octobre. Une exposition qui n’est pas seulement l’occasion de se plonger dans la vie du cinéaste italien ou d’acheter une réplique du poncho de Clint Eastwood à la librairie de la fondation, mais aussi de voir ou revoir sur grand écran son œuvre. Une œuvre qui compte seulement une poignée de longs-métrages, mais plusieurs chefs-d’œuvre…
Test Blu-ray : Le spécialiste
Que l’on ait aimé ou pas ses prestations au cinéma, Johnny Hallyday n’avait certainement pas à rougir de sa carrière d’acteur. S’il a côtoyé des cinéastes unanimement reconnus par les cinéphiles (Jean-Luc Godard, Costa Gavras…), celui qu’on surnommait l’idole des jeunes a également marqué de son empreinte le cinéma populaire, à travers une poignée de films de genre flirtant même avec le « bis ». On pense forcément à des films tels que Vengeance de Johnnie To (2006) ou Terminus de Pierre-William Glenn (1987) ; dans le même ordre d’idées, Johnny pouvait se vanter d’avoir tourné un « spagh » avec l’un des maîtres incontestés du western transalpin, Sergio Corbucci. Faisant partie de la « Sainte Trinité » des Sergio que vénèrent les amateurs de westerns spaghetti (Leone / Sollima / Corbucci), Sergio Corbucci a à son actif plusieurs classiques du genre : on pourra citer Django (1966), Navajo Joe (1966), Le grand silence (1968), El mercenario (1968) ou encore le formidable Far west story (1972), véritable œuvre « somme » parfaite de A à Z.
Les sorties du 22 novembre 2017
Du programme assez hétéroclite de cette semaine de cinéma, aucune tendance claire n'a l'air de se dégager. Et aucun film vraiment incontournable non plus, à première vue. C'est par conséquent une fois de plus un peu par défaut que nous vous conseillons en priorité une œuvre, qui court le risque de passer inaperçue dans le déluge ininterrompu des sorties hebdomadaires, en l'occurrence Western de Valeska Grisebach.
Arras Film Festival 2017 : la sélection officielle
La sélection officielle du 18ème Arras Film Festival a été annoncée hier soir par sa directrice Nadia Paschetto et son délégué général Eric Miot au Cinémovida, l'un des lieux phares du festival. Ce programme riche et varié sera projeté du 3 au 12 novembre prochain dans les six salles de la capitale du département du Pas-de-Calais qui participeront à la manifestation.
Festival du Cinéma Allemand 2017 : la sélection officielle
Les films allemands qui passent chaque année la frontière pour une exploitation en salles en France se comptent hélas sur les doigts d'une main ou presque. D'où tout l'intérêt du Festival du Cinéma Allemand, qui offre au public parisien depuis les années 1990 l'opportunité de se faire une idée partielle de la production d'outre-Rhin.
European Film Awards 2017 : 51 films en lice
L'Académie du cinéma européen a annoncé hier la liste des 51 films éligibles pour être nommés aux 30èmes European Film Awards. Ils sont issus de 31 pays européens. Les plus de trois mille membres de l'Académie devront faire leur choix pour désigner les candidats dans les cinq catégories principales du Meilleur Film Européen, du Meilleur réalisateur, de la Meilleur actrice et du Meilleur acteur, ainsi que du Meilleur scénario.
Venise 2017 : Venice Days
Section parallèle que l'on pourrait qualifier de version italienne de la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes, les Venice Days, indépendante de la...
Test Blu-ray : Forsaken – Retour à Fowler City
Formellement soigné, interprété avec conviction et proposant un récit limpide et sans surprise pour tout amateur du genre qui se respecte, Forsaken – Retour à Fowler City tente de renouer avec une certaine tradition du western classique : pas forcément celle du « grand » western épique à la John Ford, mais plutôt celle des dizaines de séries B fières et appliquées ayant inondé les écrans durant les années 40 à 60, et dont on retrouverait régulièrement des traces durant les décennies suivantes, notamment dans le cinéma de Walter Hill.