Accueil Tags Nanni Moretti

Tag: Nanni Moretti

Critique : Le Colibri

0
Dans le cinéma italien, les films choraux à dominante mélodramatique n'ont pas vraiment notre faveur. Mais comme il y a toujours pire, la réalisatrice Francesca Archibugi pousse le délire cinématographique encore un peu plus loin avec Le Colibri.

Critique : Vers un avenir radieux

1
"Vers un avenir radieux" n'est probablement pas le meilleur film de Nanni Moretti mais c'est un des meilleurs, et c'est déjà beaucoup !

Cannes 2023 : Le bilan de Jean-Jacques

0
Comme par hasard, presque tous les films que j'ai particulièrement appréciés avaient une longueur inférieure ou seulement très peu supérieure à 1 h 30 et les temps morts y étaient inexistants.

Cannes 2023 : la compétition

0
La saison cannoise est entré dans le vif du sujet ce matin avec l'annonce des principaux titres de la sélection officielle au faiblement éclairé UGC Normandie à Paris. La conférence de presse traditionnelle a été animée par le délégué général Thierry Frémaux et la nouvelle présidente Iris Knobloch.

Test Blu-ray : Tre Piani

0
En 2021, Nanni Moretti est revenu sur la croisette avec Tre Piani, un film ayant la particularité notable s'être l'adaptation d'un roman pré-existant : une première pour le cinéaste, qui avait jusqu'alors toujours été à l'origine des scénarios de ses films.

Critique : La Messe est finie

0
A quel moment l'aigreur qui borde à la déprime existentielle a-t-elle fait son entrée dans l'univers filmique de Nanni Moretti ? Il se peut qu'elle y ait toujours été présente, puisque on la trouve bel et bien dans La Messe est finie, l'un des premiers longs-métrages du réalisateur italien à partir duquel sa réputation s'était répandue à travers l'Europe.

Test DVD : Santiago, Italia

0
Un documentaire passionnant, très complet et particulièrement instructif dans le contexte actuel sur des événements dont certains sont bien connus et d'autres beaucoup moins.

De retour en salles au mois de juin 2019

0
Ce n'est pas par hasard que nous avions commencé notre chronique mensuelle des films ayant le privilège de ressortir en salles il y a un an, au mois de juin 2018. Car c'est l'été que l'offre du cinéma de patrimoine est la plus abondante, comme le montre une fois de plus la sélection de ce mois-ci, riche d'une trentaine de films, venus d'Espagne, de France, des États-Unis, d'Italie et du Japon.

Quinzaine 50 : un Carrosse pour les réalisateurs

0
Depuis 2002, la Société des Réalisateurs de Films remet un prix spécial en ouverture de la Quinzaine des Réalisateurs. Un prix nommé Carrosse d’or, en hommage au film de Jean Renoir avec Anna Magnani. Si la statuette en bronze représente des personnages typiques de la Comedia dell’arte, c’est bel et bien aux cinéastes que le trophée est remis. À travers le Carrosse d’or, les membres de la SRF veulent « rendre hommage à un cinéaste qui a marqué l’histoire du cinéma, par son audace, son exigence et son intransigeance dans la mise en scène ».

Cannes 70 : les habitués de la croisette

0
70 ans, 70 textes, 70 instantanés comme autant de fragments épars, sans chronologie mais pas au hasard, pour fêter les noces de platine des...

Hommage au cinéaste Abbas Kiarostami

2
Le cinéma iranien existait-il avant Abbas Kiarostami ? Au risque d'être prise pour radicale, la question est plutôt légitime, son œuvre ayant permis de découvrir une cinématographie méconnue à défaut d'être inexistante. Comme vient de le déclarer La dessinatrice et réalisatrice Marjane Satrapi à l'AFP : «Sans lui, je n'aurais jamais pu faire Persepolis. En Europe, on avait vu ses films, donc on ne voyait plus les Iraniens comme un peuple de terroristes, mais comme des êtres humains. Il a ouvert la voie à toute une génération d'artistes iraniens. Nous lui sommes tous redevables». Akira Kurosawa, disparu en 1998, l'avait déjà adoubé avec enthousiasme à l'occasion d'une rencontre en septembre 1993 (compte-rendu à retrouver sur le site Cinephilia & Beyond en anglais) : «Quand Satyajit Ray est décédé, j’ai été très déprimé. Mais après avoir vu les films de Kiarostami, j’ai remercié Dieu de nous avoir donné exactement la bonne personne pour prendre sa place».

Critique : Mia Madre

0
"Mia Madre" aurait pu être un très grand film de Nanni Moretti : il aurait suffi pour cela qu'il choisisse de faire jouer John Torturro avec sobriété dans son rôle d'acteur mythomane, cabotin et ingérable. Au lieu de cela, il a choisi de le faire jouer dans l'excès, dans la démesure. Résultat : on aurait pu sourire, voire même rire, entre deux scènes cherchant à générer de l'émotion chez le spectateur ; on ne rit pas, on ne sourit même pas et l'émotion n'arrive pas à percer. Reste une réflexion intéressante sur le métier de réalisateur.