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Test Blu-ray : La Naissance du Dragon
La Naissance du Dragon n’explore qu'une très courte période de la vie de Bruce Lee : quelques semaines de l’année 1964 tout au plus, en articulant le récit autour de son combat avec Wong Jack Man, dont l’issue demeure, plus de cinquante ans après les faits, toujours incertaine et sujette à polémique.
Test DVD : Liaisons à New York
Si à la découverte de la jaquette de Liaisons à New York, vous craigniez de subir un énième comédie romantique 2.0 se déroulant dans la « Grosse Pomme », vous pouvez d’ores et déjà vous rassurer : le film de Marc Webb n’est absolument pas de cette engeance. Il s’agit en fait d’un projet porté pendant une douzaine d’années par son scénariste Allan Loeb, puisqu’il était déjà présent sur la cuvée 2005 de la fameuse « Black List » qui recense les meilleurs scénarios n’ayant pas été porté à l’écran. Marc Webb avait été, à l’époque, attaché au projet avant même la réalisation de (500) jours ensemble, et bien avant ses compromissions Hollywoodiennes l’ayant amené à réaliser pour Sony les deux opus de The amazing Spider-Man entre 2012 et 2014.
Test Blu-ray : American assassin
Pensé comme le premier épisode d'une nouvelle franchise orientée action / espionnage, American Assassin est le fruit de tout un tas d'influences conscientes ou pas : si les franchises Jason Bourne et Jack Reacher arrivent en tête de liste, pour le mélange d'action sèche et brutale mêlée à des déplacements géographiques constants, on pense évidemment également à John Wick ou encore à La chute de la Maison Blanche / Londres, pour le héros badass littéralement increvable.
Test Blu-ray : Wind river
Inégalités, désœuvrement, valeurs en perdition, violence sociale menant quasi-immanquablement à des explosions de brutalité aveugle… Sans concessions, les scénarios de Taylor Sheridan explorent les bas-côtés -voire même les caniveaux- du rêve américain. Après Sicario et Comancheria, il décide avec Wind river de délaisser (pour un temps) la frontière mexicaine afin de côtoyer les réserves indiennes du fin-fond du Wyoming.
Leatherface 2003-2017 : Entre « reboot » et origines
Massacre à la tronçonneuse : 4 films réalisés entre 1974 et 1994, puis 4 films post-reboot, réalisés entre 2003 et 2017. A l’occasion de la sortie en ce début d’année de Leatherface, on revient sur ces quatre derniers opus, tous dispos chez Metropolitan Vidéo.
Test Blu-ray : Opération Anthropoid
Tout comme dans le cas de Walkyrie en 2008, Opération Anthropoid fonctionne en grande partie sur un système de « suspense » complètement biaisé : en effet, dans les deux cas, le spectateur connaît pertinemment l’issue de la mission des soldats dont l’histoire nous est racontée. Ainsi, quand on se lance dans le visionnage du film de Sean Ellis, on sait pertinemment que Jozef Gabčík et Jan Kubiš vont réussir leur mission d’assassinat de Reinhard Heydrich, le « numéro trois » du régime nazi, même si ce dernier ne mourra pas immédiatement mais quelques jours plus tard des suites de sa blessure. Or donc, comment essayer de construire une quelconque notion de tension ou de suspense à partir d’un événement dont le spectateur connaît le dénouement ?
Test Blu-ray : Hitman & Bodyguard
Un buddy movie improbable, des scènes d’action décomplexées, des « fuck » toutes les 30 secondes, Gary Oldman en « méchant », Salma Hayek de retour dans une comédie d’action... Hitman & Bodyguard n’est pas un simple film : c’est une machine à remonter le temps !
Test Blu-ray : Leatherface
A l’occasion de la sortie de Leatherface en Blu-ray et DVD le 2 janvier 2018, on prépare un dossier sur la période « reboot » de la saga Massacre à la tronçonneuse (2003-2017).
Test Blu-ray : Song to Song
Sensible, grandiose, bouleversant, Song to Song fait partie de ces films qui ont tendance, lorsqu'ils se terminent, à provoquer chez le spectateur un sentiment de vide quasi-cosmique, l'impression diffuse et durable d'avoir vu une œuvre à la fois monumentale et presque trop « grande » pour lui – comme si même le fait d'en parler -et encore plus d'en rédiger une critique- était vain, désespérément vain dans le sens où le film par lui-même exprime déjà tout, et d'une façon autrement plus limpide que nous ne pourrions jamais l'approcher avec des mots. Comme tous les films de Terrence Malick ou presque, Song to Song se « vit » beaucoup plus qu'il ne s'analyse ou ne se raconte. C'est rare dans une vie de cinéphile, quand un film parvient à lui-seul à imposer le silence, surtout de la part de cinéphiles aussi bavards que nous autres sur critique-film, qui aimons tout particulièrement, comme tous les critiques, parler pour ne rien dire au final de plus que quelques évidences.
Test Blu-ray : Free fire
L’influence de Quentin Tarantino plane sans l’ombre d’un doute sur le sixième film de Ben Wheatley, Free Fire. Ce qui n’est en soi ni un reproche, ni un lien de filiation insurmontable...
Test DVD : La chambre des oubliés
D.J. Caruso : un nom qui résume à lui-seul l’emprise que peuvent avoir les grands studios Hollywoodiens sur un individu. Au commencement donc était un homme, Daniel John Caruso, réalisateur ayant fait ses armes aux côtés de la « petite » légende de l’action John Badham. Formaliste plutôt doué au demeurant, Caruso verra par la suite ses multiples talents le plus souvent « gâchés » par les studios, qui ont au fil des années littéralement fait de lui leur « chose », leur « yes man », ne livrant plus au public que des films tièdes, formatés, malgré des sujets de départ parfois très enthousiasmants. Taking lives - destins violés, Paranoïak, xXx Reactivated : autant d’actes manqués qui auraient peut-être pu, entre les mains de quelqu’un d’autre, devenir de l’or… En tant que cinéphile, on ne peut qu’avoir de la compassion pour cette carrière brisée en plein élan ; on aimerait un jour voir un film signé Caruso et, le lendemain, se dire « Last night D.J. saved my life »…
Test Blu-ray : Security
Il y a fort à parier qu'en réalisant Piège de cristal en 1988, John McTiernan ne se doutait pas que son œuvre se révélerait aussi « séminale » dans l'inconscient collectif. En effet, dans les quinze années qui ont suivi le chef d'œuvre de McT, les pseudo-remakes et autres semi-plagiats ont commencé à inonder les écrans : aux côtés de la suite « officielle » (58 minutes pour vivre) se sont imposées des démarcations d'avantage bâtardes, souvent réalisées par des pointures de la série B : Andrew Davis (Piège en haute mer), Peter Hyams (Mort subite), Albert Pyun (Blast) ont -parmi d'autres- mis en scène un homme seul déjouant les plans de hordes de terroristes sur-armés. Au rayon des spécialistes de l'action, Wesley Snipes a également eu son Passager 57, Dolph Lundgren son État d'urgence, et une petite vingtaine d'années après cette vague de films, c'est au tour d'Antonio Banderas, récemment promu dans le club très fermé des « action stars » (auquel il a accédé en intégrant le casting d'Expendables 3), de nous livrer son tribut tardif au film de John McTiernan.