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Test Blu-ray : Boyka – Un seul deviendra invincible

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Si les fans de films de baston connaissaient déjà bien Florentine, qui avait signé quelques petits chefs d’œuvre d’efficacité (Cold harvest, Le dernier des dragons), la « révélation » a eu lieu en 2006 avec Un seul deviendra invincible - Dernier round, qui a eu les honneurs en France de se voir mis en avant par le très suivi Yannick Dahan dans son émission Opération Frisson. On reviendra d’ailleurs très prochainement sur les trois derniers films de la saga Un seul deviendra invincible mettant en scène Scott Adkins, puisque Metropolitan Vidéo vient d’avoir la bonne idée de les proposer dans un coffret Blu-ray « Anthologie » que l’on vous recommande plus que chaudement.

Test Blu-ray : Aftermath

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Au générique d’Aftermath, on trouve au moins trois bonnes raisons de se ruer sur le nouveau film édité en DVD et Blu-ray par Metropolitan Vidéo : premièrement bien sûr, il y a la présence d’Arnold Schwarzenegger, qui depuis qu’il a quitté son poste de gouverneur de Californie en 2011, enchaine plutôt les bons films : si l’on met de côté les mineurs (mais sympathiques) Evasion (2013) et Terminator Genisys (2015), on ne peut que saluer ses performances dans les ultra-bourrins et jouissifs Dernier rempart (2013) et Sabotage (2014), de même que son rôle risqué dans Maggie, loin des univers qu’il affectionne habituellement. Aftermath se range d’ailleurs dans cette dernière catégorie : celle du rôle dans lequel on n’attendait pas du tout de voir le géant autrichien – un ouvrier lambda ravagé par la mort de sa famille dans un accident d’avion. La deuxième raison de voir le film se situe également du côté des acteurs,

Test Blu-ray : Replicant / In hell (Van Damme)

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Jean-Claude Van Damme a tourné trois films avec Ringo Lam, entre 1996 et 2003 : les excellents Risque maximum, Replicant et In hell. Sur le Blu-ray du bi-pack édité par Metropolitan contenant Replicant et In hell, on trouvera une introduction des deux films par Christophe Champclaux, que les amateurs de films de baston connaissent bien ; en effet, ce collaborateur régulier du magazine Karaté Bushido, auteur de nombreux ouvrages sur les arts martiaux, s’est régulièrement fait remarquer ces dernières années en signant des suppléments et interventions dans les suppléments DVD / Blu-ray de divers éditeurs français. Dans les introductions des deux films, Champclaux appuie donc sur la qualité de Replicant, qui serait selon lui le meilleur film de la carrière de Van Damme. De fait, il place In hell un peu en deçà du film de 2001. Monumentale erreur !

Test Blu-ray : John Wick 2

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Clairement, la tournure esthétique et narrative qu'ont choisi de suivre les auteurs de John Wick 2 risque de diviser les cinéphiles en deux camps irréconciliables : d'un côté nous aurons les déçus, qui regretteront le manque d'empathie ressentie par le spectateur pour le personnage de John Wick, et qui crieront à l'odieux enchaînement de scènes d'action, sans âme et sans intérêt. De l'autre, on aura les « vrais » amateurs de cinéma d'action, qui n'ont point besoin de prétexte pour se plonger dans une scène d'action efficace ; ceux qui ont usé leurs VHS ou leur laserdisc de A toute épreuve ou de Desperado à force de se repasser toujours les mêmes scènes en boucle.

Test Blu-ray : The bye bye man

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Ce n'est pas une découverte, et le désastre artistique autour de la sortie de Brazil en 1985 a largement popularisé cette idée depuis plus de trente ans : les producteurs de cinéma sont de fieffés filous, de vils commerçants obsédés par les chiffres et la rentabilité, à qui il ne faudrait jamais laisser la responsabilité du montage final d'une œuvre. Si cette assertion est sans doute à relativiser, tant certains producteurs bienveillants ont parfois su simplement « recadrer » un auteur parti trop loin dans ses délires, la découverte de The bye bye man aura de quoi remettre un peu d'huile sur le feu.

Test Blu-ray : Silence

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Renoncer à l’intime / Renoncer à soi-même : c’est un des thèmes principaux de Silence, le dernier film réalisé par Martin Scorsese. Quelle est la vérité sur nous-mêmes ? Quelle est notre réalité ? Quand le miroir se casse en mille morceaux, chacun peut en prendre un bout pour s’y voir reflété et croire qu’il détient LA vérité absolue alors qu’en fait, on ne tient plus qu’au creux de la main un morceau d’un miroir disparu. Dans un de ses contes, Borges se mettait dans les chaussures d’un nazi qui allait mourir : « Je regarde mon visage dans le miroir pour savoir qui je suis, pour savoir comment je me porterai dans quelques heures, quand je ferai face à la fin. Ma chair peut-être effrayée, pas moi

Test Blu-ray : Resident evil – Chapitre final

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Resident Evil : Chapitre final est le sixième épisode de la série, et passe après deux films from outer space, avec lesquels Paul W.S. Anderson a vraiment inventé un style à part. Puisque tout le monde se fout de la trame narrative de la série, il a créé avec les épisodes 4 et 5 de sa saga zombiesque un style unique, expérimenté en 2010/2011 sur Resident Evil : Afterlife et Les trois mousquetaires 3D, et qui arriverait vraiment à son apogée, son état de grâce, sur Resident Evil : Retribution (2012), film génial et incroyable, positivement autre, envoyant bouler toute idée de construction scénaristique, d'enjeux narratifs ou de... crédibilité ? Pouah ! Mais qu'est ce que c'est que ce mot ?!! Film ultime de la génération-clip, Resident Evil : Retribution basait toute sa construction sur les images, sur-esthétisées, sur-découpées, touchant quasiment à l'abstraction poétique. Le scénario était un total nawak, mais seul comptait le ressenti, le « ride » de montagnes russes, la poussée d'adrénaline, qui parvenait à trouver son équilibre uniquement par une science délicate du montage.

Test Blu-ray : The last king

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Pour les peuples d'Europe du Nord, voir Hollywood s'accaparer le mythe des vikings et décliner films et séries TV sur le sujet doit s'apparenter à une espèce de viol culturel. Un peu comme si, pour nous autres français, les américains commençaient à produire une série sur Versailles... Avec Birkbeinerne, la Norvège, le Danemark et la Suède s'allient donc afin de co-produire, avec également la Hongrie et l'Irlande, « leur » film de vikings, tourné en Norvège, en prenant bien soin, histoire de rendre la politesse aux États-Unis, d'aller rechercher Kristofer Hivju, norvégien d'origine et personnage récurrent de la série Game of Thrones. Pour réaliser le film, ils vont chercher Nils Gaup, 62 ans, probablement le réalisateur norvégien le plus connu à l'extérieur des frontières de son pays, mais également celui qui a été le plus proche de connaître ces dernières années ce qu'on pourra appeler une « expérience américaine », puisqu'il a réalisé Grand Nord avec Christophe Lambert en 1996 et que son film Le passeur (Ofelas, 1987) a connu les honneurs d'un remake US avec Pathfinder – Le sang du guerrier en 2007.

Test Blu-ray : A monster calls – Quelques minutes après minuit

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Trois longs-métrages, trois coups de maître : la carrière au cinéma de J.A Bayona ne cesse de nous surprendre. Après les claques de L’orphelinat et The impossible, voici donc Quelques minutes après minuit : un véritable uppercut cinématographique, chef d’œuvre absolu provoquant chez le spectateur un séisme d’émotions et preuve, s’il en fallait encore une, de la suprématie du genre fantastique quand il s’agit de toucher au plus profond de l’âme du public. Le film de J.A Bayona est LE gros coup de cœur de 2017 pour l’auteur de ces lignes ; souvenez-vous, on l’avait déjà évoqué dans les colonnes de critique-film :

Test Blu-ray : Desert gun

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Ne vous laissez pas berner par son titre français fleurant bon le DTV du samedi soir : Desert gun est un putain de polar, en mode ultra-bourrin, violent et sans concession, qui aurait amplement mérité une sortie dans les salles françaises. Réalisé par Gonzalo López-Gallego, dont on se souvient avoir découvert il y a quelques années les très sympathiques Les proies (2007) et Open grave (2013) également par le biais de sorties vidéo inédites en salles, The hollow point (son titre en VO) s'avère en effet une surprise de taille. Surfant sur la mode du polar sombre et désespéré se déroulant à la frontière mexicaine (dont on a découvert deux fiers représentants en 2016 avec Desierto et Comancheria), le film du cinéaste espagnol prend le parti de la violence crue, de la représentation de villes des États-Unis où plus aucune loi ne semble ne plus avoir cours, et où les personnages se tuent les uns les autres, défouraillent en pleine rue et en toute impunité, comme dans le plus déviant des westerns spaghetti.

Test Blu-ray : Dog eat dog

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Les anti-héros de Dog eat dog sont violents et vulgaires, ce sont des meurtriers, des psychopathes. Pourtant il va être assez plaisant de les suivre dans leur ultime coup, celui grâce auquel ils vont pouvoir se ranger. Le film a des allures de série B totalement assumée : il va partir dans tous les sens, miser sur la violence et les dialogues crus. C’est ainsi avec des acteurs en roue libre que l’on est embarqué dans cette histoire remplie d’humour noir, dans laquelle Paul Schrader ressasse ses obsessions : les armes (beaucoup), la drogue (un peu).

Test Blu-ray : Joyeux bordel !

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Soirées trop arrosées, virées nocturnes, mariages « out of control »... Le thème de la fête qui dérape et devient incontrôlable est au cœur de la comédie américaine depuis quelques années, en particulier depuis le succès de Very bad trip en 2009. Si les films se rattachant à ce thème comportent un certain nombre de « passages obligés » et finissent forcément un peu par tous se ressembler vaguement, Joyeux Bordel ! parvient néanmoins à tirer son épingle du jeu grâce à un élément souvent négligé dans ce genre de comédies : une batterie de personnages, tous soignés, attachants, relativement crédibles et traités sur un pied d’égalité par une narration qui leur permet d’exister au-delà de la simple « silhouette » uniquement destinée à amener un rire ou un sourire au spectateur.