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Test DVD : Vicky

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La nouvelle comédie signée et interprétée par Victoria Bedos, sobrement intitulée Vicky, reprend donc à nouveau le schéma narratif de Little Miss Sunshine : on y suit une famille en pleine implosion, qui finira par se ressouder autour de la réussite dans la chanson de la petite dernière. Même si les noms sont naturellement modifiés, on sent bien qu’une large part autobiographique mène l’écriture de la jeune femme : elle reforme notamment à l’écran son « vrai » duo de scène avec Olivier Urvoy de Closmadeuc, Vicky Banjo. En tant que spectateur, on pourra également s’étonner de la dureté avec laquelle elle décrit les membres masculins de sa famille, la plume n’étant vraiment pas tendre ni avec son père (Guy Bedos) ni avec son frère (Nicolas Bedos donc), décrit dans Vicky comme un véritable connard narcissique et n’attirant pas la moindre sympathie.

Test DVD : La reine des barbares

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S’il a clairement fait les beaux jours du cinéma d’exploitation italien des années 50/60, le péplum est un genre aujourd’hui tombé en désuétude. Par ailleurs, dans un vingt-et-unième siècle über-sexualisé, ce genre hier très populaire, riche en acteurs bodybuildés affichant fièrement leur torses huilés et leurs petites jupettes (Steve Reeves, Reg Park…), souffre aujourd’hui dans la culture populaire d’une image vaguement « gay », probablement en partie propagée par la célèbre ligne de dialogue de Peter Graves dans Y’a-t-il un pilote dans l’avion : « Tu aimes les films sur les gladiateurs ? ».

Test Blu-ray : Un homme à la hauteur

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Depuis le carton au box-office d'Intouchables, les producteurs français semblent s'être donné le mot afin de ne plus produire en France que des comédies au ton uniforme de « feel good movie » et largement tournées vers la notion de « vivre ensemble ». Depuis 2011 au cinéma, toutes les différences sont donc autant de richesses et d'enseignements, comme pour mieux faire oublier aux français que même en communauté chacun est enfermé dans un « cocon » où l'on se force à fermer les yeux et ignorer tout de son voisin.

Test Blu-ray : Les malheurs de Sophie

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Célèbre roman de la Comtesse de Ségur, « Les malheurs de Sophie » a déjà été adapté de multiples fois au cinéma et à la télévision. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on attendait pas forcément que Christophe Honoré s'attelle à une nouvelle version des mésaventures de cette sale gosse turbulente : son cinéma très orienté « bobo parisien » ne semblait pas trop coller au style de cette histoire très tournée vers l'enfance. Pourtant, avec cette adaptation couplée des « Malheurs de Sophie » et des « Petites filles modèles » réunies en un seul et même film, Honoré s'en sort plutôt bien, étonnant souvent le spectateur grâce à quelques idées de mise en scène souvent originales et plutôt payantes, rompant assez nettement avec les versions précédentes.

Test Blu-ray : Les visiteurs 3 – La révolution

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En ne réussissant à réunir que 2,2 millions de fans et autres nostalgiques dans les salles françaises, Les visiteurs 3 restera malheureusement un cuisant échec pour le trio Jean-Marie Poiré / Christian Clavier / Jean Reno.

Test Blu-ray : Pattaya

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Quelques années après Les Kaïra, Franck Gastambide démontre à nouveau avec Pattaya qu’il est une des valeurs sûres du rire « à la française », comme ses camarades de La bande à Fifi et leur diptyque Babysitting.

Tests Blu-ray : Jean Marais en mode « Bis »

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Fantomas (1964) et Le gentleman de Cocody (1965) s’inscrivent dans la mouvance d’un cinéma populaire chaleureux et sans complexes. Étrangement, l’histoire du cinéma n’en aura retenu qu’un seul…

Test Blu-ray : C’est pas moi c’est lui

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Aussi surprenant que cela puisse paraître aujourd’hui (les stars du rire au cinéma sont autant d’étoiles filantes dans la mémoire du spectateur), quand Aldo Maccione et Pierre Richard tournaient C’est pas moi c’est lui en 1980, ils étaient tous deux au firmament de leur gloire, et attiraient à chaque nouveau film des millions de fidèles dans l’hexagone. Deux ans après Je suis timide mais je me soigne, Pierre Richard s’octroyait donc à nouveau les services de l’hilarant italien et à eux deux, ils réuniraient à nouveau 2,2 millions de spectateurs hilares dans les salles françaises. C’est bien éloigné des 7 millions que réaliserait La chèvre l’année suivante, mais les deux collaborations du duo Aldo Maccione / Pierre Richard ont néanmoins plutôt bien rempli leur contrat dans les salles obscures.

Test Blu-ray : Chocolat

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Chocolat retrace la vie de Rafael Padilla, le premier clown noir français, de son ascension à sa mort en 1917. Sa célébrité va lui apporter gloire et richesse mais il connaîtra une fin tragique car à force de jouer le personnage de Chocolat au cirque, il finira par «être Chocolat» lui-même, triste expression dont il est à l’origine. Ce film biographique ne brille pas par sa mise en scène ou ses partis pris artistiques mais se rattrape par une certaine sobriété.

Test Blu-ray : Le garçon et la bête

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Quelques années après Ame et Yuki – Les enfants loups, voici donc le nouveau –et très attendu– film de Mamoru Hosoda. On y retrouvera naturellement l’esthétique sublime et les thèmes chers au cinéaste (filiation, sauvagerie, éducation) : très influencé par les mythes et légendes du folklore japonais (les kami, yokaï et autres animaux surnaturels),

Test Blu-ray : Atlantic City

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Atlantic City est un bien étrange film. Sous couvert de polar d’apparence très traditionnel, il s’agit surtout pour Louis Malle d’une occasion de se frotter au genre pour en briser les mythes, par l’intermédiaire d’un personnage pitoyable de petit gangster vieillissant, qui agira pendant tout le film comme un pauvre type, veule et lâche, sans gloire ni éclat. Une façon habile pour le cinéaste français de remettre à leur place les « valeurs » des truands

Test Blu-ray : Black moon

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Grand amateur de Ionesco et du théâtre de l’Absurde, Louis Malle s’est lancé au milieu des années 70, avec l’aide de Joyce Buñuel, belle fille du légendaire Luis Buñuel, dans l’aventure Black moon, bizarrerie poétique et surréaliste, évoquant forcément un peu, à cause de son étrangeté de tous les instants et de son héroïne blonde et candide, le chef d’œuvre de Lewis Carroll