Deux ans après, nos héros sont à nouveau confrontés à la Malédiction…
Rares sont les moments télévisuels qui vous prennent aux tripes, vous laissent un souvenir impérissable… Certaines séries le font très bien. Nous pouvons désormais dire que Once Upon a Time fait partie de celles-ci !
Au terme d’un épisode 11 d’une incroyable intensité, vous serez très certainement bouleversés, vous qui suivez avec tant de passion chaque nouvelle diffusion relatant les aventures d’Emma, Blanche-Neige, Regina, Henry et compagnie.
Going Home est construit de telle manière que le pathos s’opère à merveille. On assiste à une montée en puissance des émotions qu’il vous sera difficile de retenir vos larmes approchant les dernières minutes de l’épisode, tant elles sont poignantes. En réalité, on pourra même parler d’ascenseur émotionnel, tant on passe de l’espoir à la tristesse en l’espace de quelques instants. D’abord on se réjouit de voir Peter Pan et Henry retrouver leurs corps respectifs, puis on déchante lorsque le père de Rumpelstiltskin parvient à s’échapper et reprend le contrôle. On est heureux de voir la Fée Bleue renaître après la destruction de l’Ombre de Pan, puis on perd à nouveau espoir lorsque l’on se rend compte que la Malédiction aura quand même lieu.
La leçon qui nous est le plus souvent répétée avec Once Upon a Time, c’est que « toute magie à un prix ». La Malédiction telle que lancée par Peter Pan effacera la mémoire de tout le monde. Or ce n’est pas tout, elle détruira également Storybrooke, ce que ce dernier ignorait. Regina étant celle qui a lancé la Malédiction originelle, elle seule peut intervenir. Malheureusement, cela implique quoi qu’il arrive que tout le monde retourne dans la Forêt Enchantée, laissant Emma et Henry seuls dans notre monde, sans aucun souvenir des 3 dernières années, ni de leur famille et amis… C’est le prix à payer.
Présentée de telle sorte, la scène à l’écran est d’une portée émotionnelle intense. Lana Parrilla (Regina) et Jennifer Morisson (Emma) y sont pour beaucoup : leur jeu est d’une sincérité touchante et toutes deux, dans un registre différent, nous font montre de leur déchirement.
Les conséquences qui découlent de cette nouvelle Malédiction sont évidentes pour la suite de la série : Emma (en sa qualité de Sauveuse) et Henry (né dans notre monde) sont condamnés à rester ici, Storybrooke n’aura jamais existé, et tous ces habitants retourneront dans leur monde originel. La preuve la plus éclatante de la bonté de Regina est démontrée par son dernier geste : elle offre à Emma et Henry le souvenir d’un passé ensemble. Par delà la gentillesse, c’est un témoignage d’amour envers son fils. Les souvenirs seront faux, mais leur avenir n’en sera que plus radieux.
L’autre leçon, c’est que les Méchants ne peuvent avoir de Fin Heureuse. La première, c’est Rumpelstiltskin qui, lui aussi, se rend compte de ce qu’il doit accomplir pour en terminer avec son Peter Pan de père. Il doit se sacrifier, la Prophétie était donc vraie. Ce faisant, il les sauvera tous.
Ce que l’on retiendra, c’est que ce sont les deux Méchants originels (le Ténébreux et la Méchante Reine) qui font le sacrifice ultime. Quelque part, ce sont eux les véritables héros de cette saison, et ce n’est que justice.
Cet épisode marque, quoi qu’il arrive, la dernière apparition de Robbie Cay (Peter Pan) dans la série. À regret, car il a su nous offrir une des plus grandes menaces pour nos héros. Quid de Robert Carlyle (Rumpelstiltskin) ? Clairement, Once Upon a Time ne peut se passer de lui tant il est au cœur de moult intrigues (Cendrillon, la Belle et la Bête, Peter Pan…). Nous le reverrons quoi qu’il advienne. Du moins, espérons.
Nous avons aussi eu l’occasion de revenir dans le passé de plusieurs mondes : la Forêt Enchantée, le Pays Imaginaire, Storybrooke et même New York, à la naissance d’Henry. Ces différents retours furent des respirations, arrivant dans l’épisode au moment le plus opportun. On assiste notamment à la remise du livre de contes par Mary-Margaret Blanchard (Snow) à Henry, celle-ci lui apportant de l’espoir.
Car c’est bien d’espoir dont il sera désormais question. L’espoir que les choses vont aller pour le mieux. L’espoir d’un futur resplendissant… d’une fin heureuse ?
Les derniers instants de l’épisode nous emmènent un an après la Malédiction ayant causé la fin de Storybrooke. Alors qu’ils vivent paisiblement à New York, Emma et Henry sont dérangés par un illustre inconnu qui frappe à la porte… le Capitaine Crochet ! Il est parvenu à les retrouver et n’a pas perdu sa mémoire. Emma, bien sûr, ne le reconnaît pas. Elle va apprendre néanmoins que sa famille est en danger… Cliffhanger !
Going Home est, à bien des égards, l’épisode le plus touchant de la série. Arrivant à mi-saison, il apporte un changement assez conséquent pour la suite des aventures. Plus de Storybrooke désormais, retour conséquent dans la Forêt Enchantée et un lot de questions impressionnant, ouvrant des possibilités incroyables pour les scénaristes. Porté par une myriade d’acteurs au sommet, à la réalisation efficace et une musique de Mark Isham à la fois héroïque et émouvante, ce Winter Finale de Once est un Grand Cru. De quoi conclure 2013 en beauté et nourrir (avec raison) de grands espoirs pour 2014 !
Once Upon a Time ne reviendra qu’en mars 2014 avec New York City Serenade dont voici le trailer :
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=HJnFsWW_J6Y[/youtube]
