La balade de Babuchka

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afficheLa balade de Babuchka

Russie : 2012
Titre original : –
Réalisateur : Alexander Tatarsky, Mihkail Aldashin, Eduard Nazarov, Marina Karpova, Oleg Uzhinov
Scénario : Alexander Tatarsky, George Zakolodyazhny, Valentin Telegin, Elena Uzhinova, Oleg Uzhinov, Mihkail Aldashin
Acteurs : –
Distribution : Les Films du Préau
Durée : 52 min
Genre : Animation
Date de sortie : 05 décembre 2012

Globale : [rating:4][five-star-rating]

Quatre courts métrages d’animation de 13 minutes chacun venus de la grande Russie constituent le programme de cette merveilleuse invitation au voyage pour les tout petits qui pourront y amener leurs parents. Le dépaysement est assuré à travers la découverte de ce voisin géant, son folklore, ses légendes, ses espaces.

SynopsisRéunis sous le titre « La balade de Babouchka », quatre mini-films : « Le rossignol » (Un oiseau aussi aimé soit-il peut-il être heureux dans sa cage, fusse-t-elle en or ?), « La Maison des biquettes » (Une bicoque en fromage et crêpe attire le petit Vassilek qui en déguste quelques morceaux avant l’arrivée de ses occupantes, furieuses de cette intrusion), « Histoires d’ours » (Un ours affamé après l’hibernation rencontre un écureuil, une carpe et un petit oiseau) et « Zhiharka » (Une fillette pleine de malice fait des farces à ses parents adoptifs en se jetant dans la gueule de la renarde qui n’a comme idée en tête que de la dévorer).

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Quand la Russie s’anime

Tout droit sortis des studios Pilot implantés à Moscou, ces quatre petites perles de l’animation s’inscrivent dans un programme de 52 films au total. Ils ont pour dessein de faire connaître notre géant voisin tiraillé entre l’Europe et l’Asie, cette Russie qui fascine, qui inquiète aussi parfois. Ce continent à lui tout seul recèle des trésors à entretenir toutes les légendes. Des dizaines de peuples, autant de langues ou de dialectes. Des traditions millénaires qui se sont forgées par celle de la chronique orale lorsque l’écriture n’en était qu’à ses balbutiements. La Russie, pays d’artistes, poètes, écrivains, cinéastes, danseurs, peintres à l’imagination empreinte d’un romantisme constant et nimbé parfois d’une naïveté que n’exclut pas pourtant une philosophie bien à elle.

 

La fantaisie avant le réalisme

C’est un peu ce fécond mélange que proposent ces mini films. Programmes courts, parfaitement adaptés à la capacité d’attention des plus petits (ils sont conseillés pour gamins à partir de 3 ans), ils constituent le contrepoint parfait aux productions américaines qui déferlent en ces périodes de fêtes. Le graphisme ne cherche pas le réalisme à tout prix, jouant plutôt de cette fantaisie qui inonde l’œuvre du génial Pirosmani, le tout dans un déferlement de couleurs  à la Kandinsky. Chaque histoire, précédée d’une présentation de la région qui sera mise à l’honneur, bénéficie d’un vrai scénario, tantôt fantasque (« Histoires d’ours ») tantôt philosophique (« Le rossignol »). Peuplée d’animaux, chaque historiette donne lieu à une réflexion, à un débat avec les jeunes spectateurs.

Le studio Pilot connaît aujourd’hui de graves difficultés à cause d’une chute préjudiciable des subventions du gouvernement. Une raison de plus de soutenir cette production qui s’est illustrée et a déjà reçu de nombreux prix dans de prestigieux festivals internationaux.

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Résumé

Quatre historiettes peuplées d’animaux, magnifiquement scénarisées et au graphisme débordant d’originalités constituent le programme de ce joyau du film d’animation venu de Russie. Idéal pour les tout petits, il recèle tous les ingrédients pour séduire les plus grands. Un enchantement.

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