Festival de Clermont-Ferrand 2018 : l’affiche et les rétrospectives

0
789

Alors que la 40ème édition du Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand ne commencera que dans un peu plus de quatre mois, à partir du 2 février 2018, son affiche officielle et ses trois rétrospectives principales viennent d’ores et déjà d’être dévoilées. Le visuel de l’affiche, conçu entre autres par Antoine Lopez, l’un des fondateurs du festival, rend à la fois hommage aux projectionnistes et aux détails des affiches des éditions précédentes, représentés à travers les tatouages.

Pays à l’honneur 2018 : la Suisse
La vitrine hors pair en France de la production nationale et internationale de courts-métrages, le Festival de Clermont-Ferrand s’était doté de la rétrospective de la cinématographie d’un pays étranger dès 1982. A l’époque, ce premier coup de projecteur national a été dédié à la Suisse, tout juste sortie d’une période faste dont la figure emblématique était le réalisateur Alain Tanner. Trente-six ans plus tard, il est donc grand temps de s’intéresser de nouveau à ces courts venus du pays alpin, qui reflètent admirablement les différentes cultures et langues de nos voisins de l’est. A travers quatre programmes de courts-métrages, le festival remontera ainsi le temps, mélangeant quelques anciennes sélections de Clermont et beaucoup d’inédits, accompagnés d’une multitude d’activités pour approfondir davantage l’univers filmique de la Confédération Helvétique.

Rétrospective 2018 : Tous à table !
La première rétrospective du festival se penchera de près sur les bons plats qui font parfois du cinéma un spectacle de la nourriture. Là encore, quatre programmes de courts-métrages seront proposés pour évoquer toutes les prises de plaisir culinaires, y compris dans le court canadien de Denis Villeneuve (Blade Runner 2049) Next floor, présenté dans la sélection Labo à Clermont-Ferrand en 2009.

Rétrospective 2018 : A courts de rôles
Enfin, le festival rendra hommage – toujours en quatre programmes – à ces acteurs qui ont fait et continuent de faire les beaux jours du court : des premiers rôles du Prix spécial du jury ex æquo en 1996, respectivement interprétés par Karin Viard dans Une visite de Philippe Harel et par Bruno Lochet et Amira Casar dans Départ immédiat de Thomas Briat jusqu’à Eric Caravaca dans Dedans de Marion Vernoux, en passant par les éternels losers magnifiques que sont Franc Bruneau, Philippe Rebbot et Vincent Macaigne, les fiers représentants d’une nouvelle génération de comédiens devenus incontournables.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici