Critique : Mon XXe siècle

Lauréat de la Caméra d'or à Cannes en 1989, Mon XXe siècle est un de ces films qu'on avait pu oublier, alors qu'il est considéré par les spécialistes du cinéma hongrois comme un des meilleurs de la cinématographie du pays. La ressortie en salle, version restaurée à l'appui, de ce premier film de Ildikó Enyedi, réalisatrice du récent Corps et âme, est l'occasion de découvrir un long-métrage surprenant, à la fois comédie burlesque et poème visuel empreint de liberté.

Critique : Hostiles

Les amateurs de véritables westerns ne pourront qu'être aux anges de se retrouver face à un film débarrassé de toutes les scories que le western italien avait fini par imposer dans ce genre si important du cinéma.

Critique : Après la guerre

La construction du film et sa mise en scène ne permettent pas à "Après la guerre" d'être à la hauteur de notre espérance : celle de retrouver la force du cinéma politique italien des années 60 et 70.

Bergamo Film Meeting 2018 : Las distancias

Le mythe de l'Amérique, cette terre promise qui offre toutes les opportunités à quiconque veut bien y tenter sa chance, a toujours bon dos. Même si les signes du déclin progressif de l'empire américain s'accumulent, ce sont jour après jour des milliers d'immigrés clandestins qui traversent la frontière entre le Mexique et les États-Unis au péril de leur vie.

Bergamo Film Meeting 2018 : L’Heure du loup

Les yeux de Bette Davis ont été immortalisés par une célèbre chanson de Kim Carnes. Mais que dire de ceux de Liv Ullmann, la légendaire actrice norvégienne à laquelle le Festival de Bergame rend hommage cette année en sa présence ? Ils sont tout simplement d'une expressivité suprême, comme on peut le voir dans L'Heure du loup, l'une de ses collaborations magistrales avec Ingmar Bergman.

Bergamo Film Meeting 2018 : The Manakia Brothers Diary of a Long Look Back

Sa situation géographique au nord de l'Italie, au croisement des cultures méditerranéennes et germaniques, prédestine en quelque sorte le Festival de Bergame à remplir un rôle de passeur vers des cinématographies européennes plus exotiques, que l'on n'a pas forcément l'habitude de voir sur nos écrans, aussi éclectique l'offre de cinéma en France et à plus forte raison à Paris soit-elle.

Bergamo Film Meeting 2018 : La Loi du marché (Troisième avis)

Le cinéma français contemporain n'a pas vraiment de porte-parole national de la conscience sociale, comme peut l'être Ken Loach du côté du cinéma britannique. Ce qui ne veut pas dire que des thématiques à forte valeur d'engagement soient totalement absentes des écrans, bien au contraire.

Bergamo Film Meeting 2018 : Mobile homes

Présenté initialement à la Quinzaine des réalisateurs au dernier Festival de Cannes et actuellement en compétition au Festival de Bergame, ce film canadien flirte constamment avec un misérabilisme à l'état pur. Aucun espoir de rédemption ou d'ascension sociale n'y paraît rythmer un quotidien entièrement marginal, où le processus d'éducation de mère en fils consiste dans le meilleur des cas à apprendre comment commettre une filouterie alimentaire sans se faire prendre.

Critique : La Forme de l’Eau

Enfin récompensé par l'Oscar du Meilleur film , Guillermo Del Toro semble avoir convaincu tout le monde avec La Forme de l'Eau. Porté par Sally Hawkins (Elisa), ce film permet un véritable retour aux sources pour le cinéaste mexicain qui n'a pas volé les quatre Oscars (film, réalisateur, musique, décors) reçus pour sa nouvelle production américaine.

Critique : Une femme heureuse

Une femme heureuse Grande-Bretagne : 2017 Titre original : The escape Réalisation : Dominic Savage Scénario : Dominic Savage Interprètes : Gemma Arterton, Dominic Cooper, Jalil Lespert, Marthe Keller Distribution...

Critique : Il figlio Manuel

Le réalisateur Dario Albertini vient du monde du documentaire et on n'est donc pas surpris de trouver chez lui des affinités avec le néoréalisme italien, un néoréalisme toutefois modernisé par son croisement avec le cinéma des frères Dardenne et celui de Ken Loach.

Critique : Tesnota – Une vie à l’étroit

Dans sa production future, qui ne manquera pas d'arriver, il faudrait que Kantemir Balagov sache faire le bon choix entre film cherchant avant tout à impressionner un certain public festivalier en faisant dans l'esbroufe et film plus humble cherchant avant tout à passionner les cinéphiles qui se rendent dans les salles.

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Les sorties du 24 décembre 2025

En ce jour du réveillon de Noël 2025, permettez-nous d’abord de vous souhaiter, à toutes et à tous, de bonnes fêtes de fin d’année ! Même si le cinéma n’est sans doute guère la priorité en ces temps de célébrations, de retrouvailles familiales et d’heures de bilan, les distributeurs français n’ont pas complètement rendu les armes en cette semaine de repos généralisé.

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