Critique : The Revenant
On se souvient d’Alejandro González Iñárritu pour Amours chiennes et pour 21 grammes, pour ce goût du film d’auteur choral aux personnages forts et dont les tourments étaient explorés sans complaisance. Au début des années 2000, nous pensions alors découvrir un cinéaste dont le discours ne cesserait de nous questionner.
Test DVD : Bonté Divine
C'est une pièce de théâtre écrite par son ami Mate Matisic qui a servi de base de départ au 5ème long métrage de Vinko Bresan, le premier à sortir en France. Cette pièce, datant de 1999, « faisait » plutôt dans le sérieux mais, lorsque Mate Matisic et Vinko Bresan se sont attaqués au scénario, le choix d'en faire, au cinéma, une comédie noire s'est vite imposé.
Test DVD : La volante
Il a fallu un certain courage à Christophe Ali et Nicolas Bonilauri pour se lancer dans les traces d'Alfred Hitchock et, surtout, pour le faire de façon aussi ostensible en ne manquant pas une occasion de faire référence à "Pas de printemps pour Marnie". Il leur a fallu un certain talent pour ne pas paraître ridicule, in fine, face à cette « statue du commandeur ». Il leur a fallu trouver la bonne actrice pour interpréter le rôle de Marie-France, cette femme manipulatrice, sournoise, cette femme qui cache son dérèglement mental derrière une apparence très calme et des sourires ambigus. Cette (très) bonne actrice, c'est Nathalie Baye et c'est bien sûr sur elle que repose, en grande partie, le film.
Critique : Joy
Ce nouveau film de David O’Russell, metteur en scène de Happiness Therapy et American Bluff est porté une fois de plus par les trois acteurs fétiches du réalisateur : Jennifer Lawrence, Bradley Cooper et Robert DeNiro. Inspiré d’une histoire vraie, Joy décrit le fascinant parcours sur une quarantaine d’années d’une femme farouchement déterminée à réussir, en dépit de son excentrique et dysfonctionnelle famille.
Test DVD : Floride
Pour cette adaptation au cinéma d'une pièce où avaient brillé de grands comédiens, le choix des interprètes des deux rôles principaux était d'une importance capitale mais aussi très difficile. En optant pour Jean Rochefort et Sandrine Kiberlain, Philippe Le Guay ne s'est pas trompé tant ces deux acteurs semblent fait pour endosser les personnalités de Claude et de Carole.
Critique : Le Temps des rêves
La chute du mur de Berlin et la réunification allemande n’ont pas produit que des gagnants. C’est surtout à l’Est que de nombreux habitants ont buté sur le changement de régime radical leur ayant été imposé. Celui-ci les mettait à la fois face à des libertés jusque-là insoupçonnées et à un vide de repères préjudiciable pour les plus influençables.
Critique : Chorus
François Delisle nous fait partager, sans aucun pathos, le quotidien d'un couple qui se retrouve après plusieurs années, face à l'épilogue du drame qui avait causé leur séparation.
Critique : Nahid
Après plus de trente ans d’isolement mi-choisi, mi-imposé, l’Iran s’ouvre progressivement au reste du monde. Tandis que les volets économiques et politiques de ce dégel nous paraissent trop complexes pour les évoquer au détour d’une phrase, son aspect cinématographique mérite qu’on s’y attarde un peu.
Critique : A second chance (pour)
Passionnant du début à la fin, "A second chance" apporte une nouvelle preuve du talent de Susanne Bier, un talent qui en fait une réalisatrice majeure de notre époque.
Critique : Une femme dans la tourmente
Souvenir d'un week-end à Nantes (Festival des Trois Continents 2015) - Première partie
Une femme dans la tourmente (Midareru)
Pays : Japon
Réalisation et scénario : Mikio Naruse, Zenzô...
Critique : Je vous souhaite d’être follement aimée
A la vision de "Je vous souhaite d'être follement aimée", on ne peut s'empêcher d'être partagé entre deux sentiments : d'un côté, le sentiment plaisant d'avoir vu un film aux qualités indéniables et présentant même un certain nombre de scènes bouleversantes de vérité ; de l'autre, celui, frustrant, d'être tout simplement passé à côté d'un grand film !
Critique : Belleville Tokyo
Après La Reine des Pommes et deux courts-métrages (Manù et Madeleine et le Facteur) et avant La Guerre est déclarée, Jérémie Elkaïm et Valérie Donzelli étaient dirigés dans l'un des rares films dont ils sont les interprètes sans en être ni les auteurs ni les réalisateurs.