Critique : Good Luck Algeria

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Farid Bentoumi réussit son coup en délivrant une comédie à la fois drôle, sociale, familiale et même politique. Cette réussite est due à la fois à une mise en scène qui ne fait jamais dans la facilité, à un montage qui donne la longueur juste à chaque scène et à des comédiens dont le jeu chaleureux permet aux spectateurs de se trouver en totale empathie avec les personnages.

Critique : Chala, une enfance cubaine

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A côté du traitement réussi d'un thème qu'on a souvent rencontré au cinéma, "Chala, une enfance cubaine" présente des à-cotés très intéressants sur ce qui se passe aujourd'hui dans ce pays qu'on surnomme l'île crocodile.

Critique : Mise à l’épreuve 2

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Kevin Hart est la petite valeur qui monte vite et fort à la bourse hollywoodienne. En France, les spectateurs ne voient pratiquement rien de ce gain en popularité régulier, parce que le comique est abonné aux films destinés au public afro-américain. Au lieu de devenir le digne héritier de Eddie Murphy ou de Chris Tucker, Hart et sa filmographie riche d’au moins deux films par an devraient donc connaître le même sort que le réalisateur et acteur Tyler Perry : adulé par ses fans sur un marché de niche, mais dépourvu de la moindre renommée internationale.

Critique : Five

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La bande des potes inséparables et prêts à commettre les pires conneries ensemble est l’un des dispositifs scénaristiques préférés de la comédie française. On ne compte ainsi plus les films où les amis traversent des expériences extrêmes pour mieux se prouver à quel point ils tiennent les uns aux autres.

Critique : Sex Friends (pour)

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Parmi les films à redécouvrir sur le petit écran ce soir (c’est sur France 4 à 22h25), voici l’un des deux films à avoir lancé la bien médiocre série de films autour du thème constamment chichiteux du «sexe entre amis», no strings attached, pour reprendre le titre en VO de cette comédie romantique qui sentait très fort le produit formaté et s’avère non seulement franchement drôle mais aussi assez touchante.

Festival de l’Alpe d’Huez 2016 : bilan au sommet (1/3)

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Oyé Oyé!!! Voici le bilan sur la sélection officielle de la 19ème édition du festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez (longs métrages...

Critique : Moonwalkers

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La théorie du complot sous sa forme actuelle est née dans les années 1960. Il y a eu deux événements si exceptionnels, l’un tragique avec l’assassinat du président Kennedy, l’autre incroyable dans sa capacité de repousser les limites imposées à l’homme qui a marché pour la première fois sur la lune, que des esprits dubitatifs n’ont pas voulu croire en leur véracité.

Critique : Deux Rémi, deux

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1h06, c’est le court temps dont use Pierre Léon pour explorer l’altérité de soi à travers Deux Rémi, deux, son sixième long métrage. Deux Rémi, deux nous présente Rémi, trentenaire passif et peu capable de se mettre en valeur. Il habite avec son frère et, principal fait d’arme, fréquente la fille de son patron. Un matin, Rémi rencontre Rémi, prenant son petit déjeuner attablé chez lui. Rémi semble en tout point identique à Rémi à ceci près que son comportement plus dominant lui permet toujours d’avoir l’initiative. Ce nouveau Rémi encombre alors rapidement le premier, cherchant à mener la même vie que lui, que ce soit auprès de son patron, dont il obtient aisément les faveurs, ou de sa compagne.

Critique : Saint Amour

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Il est 20h45, le 23 Février, et il est temps de partir de chez moi en direction du cinéma l’Utopia (de Bordeaux). Mon meilleur pote m’a offert une place pour aller voir l’avant-première de Saint Amour en présence des réalisateurs. Pour être tout à fait franc, j’avais lu dans le journal gratuit du matin que le nouveau film du duo déjanté de Groland passait en avant-première chez nous, et qu’il parlait de route des vins. Je n’avais aucune information complémentaire. C’est donc sans attente, sans prétention que je vais à cette projection. 1h40 plus tard, je suis épuisé et j’ai chaud. J’ai énormément ri. Et à gorge déployée, pas un simple sourire ou un petit pouffement habituel dans une salle de cinéma. La scène avec Michel Houellebecq, pour ne citer que celle-là, à déclencher une telle vague de rires dans la salle que les dialogues suivants ont été totalement couverts. Je ne pense pas avoir vécu une telle projection depuis Astérix et Obélix mission Cléopâtre. Maintenant venons-en à la critique à proprement parler...

Critique : Pattaya

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Réalisé par Franck Gastambide, metteur en scène des Kaïras, Pattaya est une comédie française réunissant les humoristes Gad Elmaleh, Ramzy Bedia et Malik Bentalha et qui raconte le départ des deux protagonistes principaux, interprétés par Gastambide et Bentalha, à la station balnéaire de Pattaya.

Critique : Grimsby Agent trop spécial

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L’humour selon Sacha Baron Cohen commence et se termine avec son trou du cul. Une fois qu’on a compris, voire accepté cette obsession anale, le ton de ses films devient tout de suite moins vulgaire. La focalisation sur les parties génitales et l’appareil digestif de l’homme s’apparente chez lui à un bras d’honneur constant, lancé à cet ultime terrain interdit de la bienséance, pourtant déjà amplement exploré par les comédies d’adolescents depuis une vingtaine d’années.

Critique : Le Trésor

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Après le récent L’Étage du dessous, également présenté dans la section Un Certain Regard du Festival de Cannes 2015, voici un nouvel exemple de la vitalité du cinéma roumain, riche en ironie et en surprises.

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