Test DVD : The riot club

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On peut voir ce film comme une métaphore du monde dans lequel on vit : des dominants et des dominés, une caste qui a l'argent et le pouvoir, qui est persuadée de sa supériorité, qui cause des dégâts énormes aussi bien à la planète qu'à ses habitants, dégâts qui, croient les membres de cette caste, pourront être réparés à coup de milliards.

Test DVD : Mort ou vif… De préférence mort

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Derrière son affiche au visuel de western spaghetti traditionnel, Mort ou vif... De préférence mort cache en réalité une comédie d'aventures, très familiale, mettant en scène deux frères que tout oppose, obligés de cohabiter pendant six mois pour toucher un important héritage. Drôle, généreux, et surtout doté d'un budget confortable, le film de Tessari est une sorte de brouillon friqué et ambitieux de la comédie à venir qui allait changer à jamais la face du western, à savoir On l'appelle Trinita, avec Bud Spencer et Terence Hill.

Test DVD : Big racket

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Spécialiste d’un cinéma brut de décoffrage, tendant parfois vers le joyeux n’importe quoi bien foutraque (7 winchester pour un massacre, Les nouveaux barbares…), Enzo G. Castellari s’est depuis toujours spécialisé dans les bandes d’exploitation violentes et volontiers excessives (voire outrancières). Il n’est donc point étonnant de retrouver ce maestro ès cinéma « d’hommes » aux commandes du très réussi Big racket, polar urbain sévèrement burné tournant à mi-parcours vers le film de vengeance sans concession.

Test Blu-ray : Le Coup du parapluie

Exit la poésie, place au théâtre. A l'image du casting du film, qui case un maximum de membres de la bande du Splendid et même un petit bout de l'intrigue dans leur théâtre, Le Coup du parapluie fait dans le vaudeville moderne, chronométré, rythmé et chorégraphié.

Test Blu-ray : Les pingouins de Madagascar

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Après un passage à la TV où ils ont eu droit à leur propre série (tout comme leur camarade King Julian), Les pingouins de Madagascar ont investi les multiplexes en 2014, réunissant tout de même 2,3 millions de curieux dans les salles françaises. Voilà donc l'occasion pour le spectateur peu familier avec Commandant, Kowalski, Rico et Soldat de découvrir et/ou d'approfondir la psychologie de ces étranges oiseaux.

Test Blu-ray : 20.000 jours sur Terre

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Qu'il aime ou pas Nick Cave, artiste rock encore trop méconnu en France malgré deux tubes passant fréquemment en radio (Red right hand et Where the wild roses grow, son fameux duo avec Kylie Minogue), il y a tout de même de fortes chances que le spectateur soit charmé par 20.000 jours sur Terre. Parce que sous ses allures de documentaire sur le poète

Test DVD : Tuer un homme

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Récompensé, entre autres distinctions, par le Grand Prix du meilleur film étranger au Festival de Sundance 2014, Tuer un homme confirme la grande qualité du cinéma sud-américain, surtout lorsqu'il s'agit de traiter des faits de société de façon honnête et passionnante.

Test Blu-ray : La famille Bélier

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L'immense succès critique et populaire du charmant Little Miss Sunshine en 2006 a influencé de nombreux cinéastes et auteurs français, et ouvert la voie à de nombreux films apparaissant aujourd'hui comme des « enfants » du road movie familial de Jonathan Dayton et Valerie Faris. Des rejetons le plus souvent très agréables par ailleurs, reprenant non seulement le flambeau du « feel good movie » (ou film qui met de bonne humeur) mais également celui du portrait de famille légèrement barrée et/ou dysfonctionnelle.

Test Blu-ray : Le téléphone rose

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Le téléphone rose est un film trompeur. Si son titre évoque tout naturellement les frasques cinématographiques et libertaires de trublions tels que Claude Berri ou encore Jean Yanne dans les années 70, si le fait de trouver Francis Veber derrière le scénario laissait augurer d'une efficace comédie, il n'en est finalement rien.

Test Blu-ray : Timbuktu

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Après avoir fait grande impression lors du Festival de Cannes 2014 ainsi qu'à la cérémonie des Césars 2015, où le film a remporté sept statuettes dont celles du meilleur film et du meilleur réalisateur, Timbuktu est dorénavant disponibles aux assauts des mâchoires complaisantes de votre lecteur Blu-ray.

Test DVD : Cours sans te retourner

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Le film de Pepe Danquart s'avère d'une très bonne facture et d'une grande honnêteté qui, en s'ajoutant à la force du sujet, rendent le film très fréquentable pour les adultes mais aussi pour les enfants de plus de 10 ans.

Test DVD : Kamikaze

Réalisé par Didier Grousset en 1986, et quasiment invisible depuis l’avènement du DVD, Kamikaze est surtout connu des amateurs pour avoir été écrit et produit par Luc Besson avant l’immense succès du Grand Bleu.

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Test Blu-ray : The Last of Us – Saison 2

The Last of Us – Saison 2 ne fait pas dans la dentelle narrative. Après une première saison saluée comme le messie sériel post-apocalyptique, cette suite prend un virage à 180° dès le deuxième épisode...

Test Blu-ray : I Love Peru

I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.