Test DVD : La Saison des femmes

0
Les personnages du film ont été inspirés à la réalisatrice par des femmes qu'elle a réellement rencontrées, les quatre rôles principaux donnant un tableau assez complet de la difficile condition féminine dans son pays.

Test Blu-ray : Whiskey Tango Foxtrot

0
Adaptation du livre éponyme de Kim Barker (Whiskey Tango Foxtrot : C’est quoi ce bordel !, disponible depuis septembre 2016 aux éditions Jean-Pierre Otelli), Whiskey Tango Foxtrot prend le pari de rire avec un sujet très délicat, celui de la présence des forces armées américaines à Kaboul entre 2003 et 2006. Trois années durant lesquelles la journaliste Kim Barker fut en immersion sur le terrain, qui se voient donc aujourd’hui brillamment résumées dans un film de Glenn Ficarra et John Requa débarquant en France ce mois-ci en DVD et Blu-ray, sans même un détour par la case cinéma.

Test Blu-ray : Destroyer

0
« The times they are a-changin' » chantait Dylan, les temps changent, et ce qui faisait le « buzz » hier ne le fera plus forcément aujourd’hui. En 2003, quand Charlize Theron prenait le risque de s’enlaidir dans Monster, elle récoltait illico une nomination à l’Oscar, et remporterait d’ailleurs la prestigieuse statuette quelques mois plus tard. En 2018, quand Nicole Kidman a fait la même chose dans Destroyer, elle n’a finalement rencontré qu’une indifférence polie : sa prestation et sa performance physique semblent avoir laissé les médias de marbre, même si elle a tout de même été saluée par une nomination aux Golden Globes. Pourtant, on ne pourra que saluer le boulot des maquilleurs ayant œuvré sur le film de Karyn Kusama, dans le sens où ils sont parvenus à rendre un visage à peu près « humain » à l’actrice de 51 ans, dont l’apparence physique (nez, pommettes, lèvres, front…) semblait depuis quelques années plutôt modelée dans le but de ressembler à une extra-terrestre.

Test Blu-ray : Le secret des Marrowbone

Si le scénario du Secret des Marrowbone, habile et plutôt bien construit, tente pendant une bonne partie du métrage de nous convaincre que ce qui nous est donné à voir n’est ni réellement un film d’horreur, ni réellement non plus un film fantastique, le film de Sergio G. Sánchez emprunte tellement au cinéma de genre qu’il en finit par trahir sa véritable nature.

Test Blu-ray : Penny Dreadful – Saison 3

0
Si l’apparition des deux mots « The end » à la fin du neuvième épisode de la troisième saison de Penny Dreadful en a surpris plus d’un, provoquant carrément une levée de boucliers sur les réseaux sociaux, il semblerait pourtant bien que John Logan, le créateur du show, ait prémédité de longue date ce dénouement aussi abrupt qu’inattendu – dont on taira la nature afin de ne [SPOILER] le plaisir de personne.

Test DVD : Phantasm

La jaquette de Phantasm, sorti cette année sous les couleurs d’ESC Éditions, annonce fièrement que la saga créée par Don Coscarelli égale les grandes franchises horrifiques telles que Les griffes de la nuit, Vendredi 13 ou encore Halloween.

Test DVD : A good man

Quand bien même le phénomène est plus fréquent que ce que l’on pense a priori, le cinéma ne s’était jamais penché sur l’état de grossesse d’un homme trans. A good man aborde ce sujet avec beaucoup de tact...

Test Blu-ray : Hell fest

Hell Fest embarque avec lui le spectateur grâce à un récit vif et rapide, allant directement à l'essentiel, et surtout grâce à un petit groupe de personnages tout à fait attachants.

Test Blu-ray : Momotaro, le divin soldat de la mer

Présenté à Cannes Classics en 2016 puis lors du Japan Expo en 2017, Momotaro le divin soldat de la mer est tout d'abord une sacrée curiosité historique : il s'agit du tout premier long-métrage d'animation en provenance du Japon.

Test DVD : Happy Birthdead

Happy Birthdead s’impose avec un concept fort, mélangeant le slasher à une notion très « science-fiction » de boucle temporelle, l’héroïne du film se voyant contrainte de revivre sans cesse le jour de sa mort.

Test Blu-ray : N.W.A. – Straight outta Compton

0
Ample, puissant, immersif (2h45 au compteur et pas l’ombre du moindre petit chouïa d’ennui du côté du spectateur), N.W.A : Straight outta Compton permet à F. Gary Gray de nous livrer la première « fresque » rap de l’histoire du cinéma. Visiblement à l’aise avec son sujet et sa caméra, le cinéaste signe là un vibrant hommage au groupe qui a donné naissance au gangsta rap sur la côte Ouest,

Test DVD : Black sea

0
Documentariste de formation, Kevin MacDonald semble vaguement gêné aux entournures quand il aborde par le biais de la fiction des sujets « importants », richement documentés. Dans ces cas là, son cinéma se met à crouler sous les informations véridiques qui le dépassent un peu, et en devient un peu lourd et démonstratif. De fait, le cinéaste au nom de fast-food n'est jamais meilleur au cinéma que quand il s'exprime par le prisme de la fiction pure et du divertissement

Derniers articles

Test Blu-ray : I Love Peru

I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.

Sarlat 2025 : Promis le ciel

En règle générale, le parcours d’immigration n’est linéaire pour personne. A plus forte raison lorsqu’il se faufile dans la clandestinité, à l’écart des canaux officiels, sursaturés depuis longtemps. Ainsi, il y a des moments de précipitation au risque de sa propre vie d’un côté et des pauses lénifiantes de l’autre, qui coïncident avec une situation bloquée dont on peine à percevoir une issue favorable.