Test DVD : In a valley of violence

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Découvert en France il y a quelques années avec la sortie en DVD de The roost, époustouflant petit film de vampires indépendant, Ti West est par la suite devenu l’une des têtes de file d’une nouvelle vague de cinéastes horrifiques US, dont les films sont très suivis par une poignée d’aficionados du genre. Aux côtés de ses confrères Jim Mickle et Rob Zombie, Ti West a en effet en l’espace de quelques années signé une poignée de films d’horreur underground ayant fait forte impression dans de nombreux festivals à travers le monde : Cabin fever 2, House of the devil, The innkeepers… Auxquels on peut ajouter des participations aux anthologies The ABCs of Death et V/H/S. Depuis The sacrament en 2013 (toujours inédit chez nous), le cinéaste n’était cependant parvenu à retrouver le chemin des studios qu’à travers la réalisation de quelques épisodes de séries TV ; c’est donc avec une impatience certaine que l’on a accueilli la nouvelle de la sortie en Blu-ray et DVD de In a valley of violence, son dernier film en date et sa première incursion dans le genre western…

Test Blu-ray : Mutant

Véritable rareté de l’ère vidéoclubs, Mutant est un film sorti en 1984 et signé John ‘Bud’ Cardos. Si ce nom vous dit sans doute quelque chose, c’est parce que Cardos est le réalisateur d’un film fantastique très réussi, L’Horrible invasion

Test DVD : C’est pas de l’amour

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La force de la scénariste Pascale Bailly et du réalisateur Jérôme Cornuau a été d'arriver à proposer un film dans lequel la tension ne faiblit jamais tout en faisant un tour quasiment exhaustif des situations qui se présentent lorsque des cas de violence conjugale sont repérés par des voisins.

Test Blu-ray : The taint

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Suite à une sombre histoire d'eau du robinet infectée, les hommes se transforment en « misogynes » dotés de sexes démesurés et incontrôlables, et n'ont plus qu'une seule idée en tête : étriper toutes les femmes qu'ils rencontrent. Avec un pitch pareil, mis en image à l'avenant, autant dire que dans le créneau des films bargeasses et totalement frappadingues, The taint est amené à faire figure de mètre-étalon...

Test Blu-ray : Mystère

Avec Mystère, Denis Imbert s’inscrit dans une certaine tradition du grand film familial français, mélangeant les paysages naturels, les bons sentiments et, bien sûr, mettant en scène une relation centrale et incontournable entre un enfant et un animal.

Test Blu-ray : Pokémon – Détective Pikachu

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Profitant d'une brèche dans l'espace-temps, et d'un moment où les réseaux se déchaînaient tellement sur la bande-annonce de Sonic the hedgehog que les trolls et autres aigris du Net n'avaient plus ni le temps ni l'énergie de s'en prendre à un autre film, Pokémon : Détective Pikachu a, d'une façon assez surprenante, bénéficié au moment de sa sortie dans les salles d'échos relativement bons, que cela soit dans la presse ou de la part du public : affichant sur l'agrégateur de critiques Rotten Tomatoes un score de 68% du côté des critiques et de 80% côté public, le film de Rob Letterman a par ailleurs, avec 423 millions de dollars de recettes avant même l'exploitation du film en vidéo, remporté un immense succès dans les salles à travers le monde. En France, ce sont presque 1,7 millions de spectateurs qui se seront rués afin, on le suppose, d'attraper tous les pokémon.

Test DVD : Under Fire

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Un film qui, s'il se traine un peu durant la première demi-heure, devient ensuite particulièrement passionnant.

Test DVD : Bang Gang (Une histoire d’amour moderne)

Le film de « coming of age » évoquant le passage de l’adolescence à l’âge adulte se fait parfois, au cinéma, par le prisme de la sexualité. C'est le cas avec Bang Gang (Une histoire d'amour moderne), disponible en DVD chez Ad Vitam.

Test Blu-ray : L’invité surprise

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Rien n’est plus volatile que la comédie française. Ainsi, pour une comédie qui trouve son chemin vers le cœur du public et atteint dans une certaine mesure « l’immortalité », ce sont grosso modo dix petites comédies qui rejoignent les strates obscures de la mémoire collective. Qu’il s’agisse de réalisateurs reconnus (Claude Zidi, Gérard Oury, Georges Lautner…) ou même d’acteurs très populaires, il semble que nul ne soit réellement à l’abri, à un moment ou à un autre, d’apparaître au générique d’une comédie dont le titre finira noyé dans la masse de ces films inconnus, dont la plupart des cinéphiles affirment, en toute bonne foi cela dit, n’avoir « jamais entendu parler ». Cette malédiction de la mémoire frappe tellement au hasard qu’elle s’attaque même parfois à des comédies ayant rencontré, au moment de leur sortie en salles, de confortables succès publics. Il convient donc de saluer Gaumont qui, motivé par un indispensable de mémoire, s’évertue, année après année, à ressortir de l’oubli quelques petites comédies françaises dont plus personne ne semble même se remémorer l’existence. L’invité surprise (1989) fait partie de ces exhumations inespérées réalisées par Gaumont.

Test Blu-ray : Paranoïa

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L’exploit technique est de taille : Paranoïa a été tourné du début jusqu’à la fin avec un téléphone portable dernière génération. Toutefois, l’aspect visuel du film s’en ressent à peine, puisque les perspectives claustrophobes ou paranoïaques qui rendent le récit si oppressant ne nous paraissent guère dépendre directement de cet appareil d’enregistrement dans l’air du temps. Une fois de plus aux commandes derrière la caméra par le subterfuge de son pseudonyme de chef opérateur Peter Andrews, le réalisateur Steven Soderbergh emploie plutôt l’image dans une finalité dramatique, grâce justement à ces compositions de plan qui instaurent la solitude et l’insécurité du personnage principal, avant même que les détails de la perturbation sérieuse de sa sphère privée ne soient révélés. D’un point de vue strictement formel, le film peut donc tenir sa promesse de nous plonger dans la psychose déroutante d’une femme dont le rôle de victime subit quelques variations pas sans intérêt. Et puis, le gadget du téléphone portable apparaît également dans le champ, en tant que bouée de sauvetage illusoire dans ce microcosme étouffant, quasiment d’office incapable d’établir un lien psychologiquement sain avec le monde extérieur.

Test DVD : The finest hours

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Quelques mois après avoir navigué sur les flots dans Au cœur de l'océan, Disney nous propose de reprendre la mer pour un nouveau film historique mettant en scène une poignée de marins aux prises avec la grande bleue dans The finest hours.

Test DVD : Les tigres volants

"Les tigres volants" vaut davantage pour son volet d'une belle richesse touchant aux rapports humains que pour les scènes d'action, des scènes de combat souvent répétitives et trop longues.

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Test Blu-ray : The Last of Us – Saison 2

The Last of Us – Saison 2 ne fait pas dans la dentelle narrative. Après une première saison saluée comme le messie sériel post-apocalyptique, cette suite prend un virage à 180° dès le deuxième épisode...

Test Blu-ray : I Love Peru

I Love Peru est un docufiction burlesque dans lequel Raphaël Quenard joue son propre rôle avec une sacrée dose d’auto-dérision. Co-réalisé avec Hugo David, le film s’impose comme un curieux objet filmique, à mi-chemin entre l’autoportrait déglingué, le trip mystique et le journal intime d’un acteur en pleine crise d’ego...

Sarlat 2025 : Les Enfants vont bien

A en croire les bruits de couloir pendant le Festival de Sarlat, le thème récurrent de cette 34ème édition était la recherche d’un nouveau foyer de la part d’enfants délaissés. Apparemment, Love Me Tender de Anna Cazenave Cambet et On vous croit de Charlotte Devillers et Arnaud Dufeys en traitaient, ainsi que – sans trop vouloir élargir l’échantillon d’œuvres concernées – Promis le ciel de Erige Sehiri.

Test Blu-ray : Sinners

Sinners, c’est un peu comme si le cinéma américain avait décidé de se souvenir qu’il avait une âme. Pas une âme propre, bien sûr — ce serait trop simple — mais une âme cabossée, pleine de blues, de sang, de jumeaux hantés et de plans-séquences qui feraient passer Alfonso Cuarón pour un stagiaire en école de cinéma.

Sarlat 2025 : Animal totem

Comme le disait l’éminent Fritz Lang, le format d’écran large est fait pour les serpents et les enterrements. Dans Animal totem, il aurait pu y avoir légitimement les premiers et, on le craint, il y a au moins métaphoriquement le deuxième. Car en optant pour un format extrêmement large, du 3:55 pour les puristes, le réalisateur Benoît Delépine bouscule nos habitudes de visionnage.