Test DVD : L’affaire Dominici
Grand artisan du cinéma populaire français, Claude Bernard-Aubert, également connu sous le nom de Burd Tranbaree entre 1976 et 1983, était un adepte de la frontalité, d’un cinéma net et direct, ne s’embarrassant pas de précautions intellectuelles et ne tournant pas autour du pot… comme le sous-entend clairement sa carrière de quelques années dans le cinéma X, qui ont par ailleurs ruiné sa carrière dans le cinéma traditionnel.
Test Blu-ray : Aftermath
Au générique d’Aftermath, on trouve au moins trois bonnes raisons de se ruer sur le nouveau film édité en DVD et Blu-ray par Metropolitan Vidéo : premièrement bien sûr, il y a la présence d’Arnold Schwarzenegger, qui depuis qu’il a quitté son poste de gouverneur de Californie en 2011, enchaine plutôt les bons films : si l’on met de côté les mineurs (mais sympathiques) Evasion (2013) et Terminator Genisys (2015), on ne peut que saluer ses performances dans les ultra-bourrins et jouissifs Dernier rempart (2013) et Sabotage (2014), de même que son rôle risqué dans Maggie, loin des univers qu’il affectionne habituellement. Aftermath se range d’ailleurs dans cette dernière catégorie : celle du rôle dans lequel on n’attendait pas du tout de voir le géant autrichien – un ouvrier lambda ravagé par la mort de sa famille dans un accident d’avion. La deuxième raison de voir le film se situe également du côté des acteurs,
Test DVD : Phantasm
La jaquette de Phantasm, sorti cette année sous les couleurs d’ESC Éditions, annonce fièrement que la saga créée par Don Coscarelli égale les grandes franchises horrifiques telles que Les griffes de la nuit, Vendredi 13 ou encore Halloween.
Test Blu-ray : Il a déjà tes yeux
Depuis quelques années, le cinéma français, sous l'influence de l'immense popularité d'Omar Sy, a redécouvert ses acteurs et cinéastes noirs. En 2009, avec La première étoile, Lucien Jean-Baptiste réunissait 1,6 millions de français dans les salles ; en 2011 et 2014, Fabrice Eboué et Thomas Ngijol dépassaient également le million d'entrées avec Case Départ et Le crocodile du Botswanga. Début 2017, avec Il a déjà tes yeux, Lucien Jean-Baptiste (encore lui), parvenait à nouveau à attirer 1,3 millions de français vers les salles obscures.
Test DVD : Nuit de terreur
Si l’introduction du film par Bertrand Tavernier nous apprend que Nuit de terreur comptait parmi les deux films préférés de Joseph H. Lewis au sein de sa filmographie, et si le film s’avère toujours, 70 ans après sa sortie dans les salles, une série B tout à fait agréable à suivre, il tient aujourd’hui bien d’avantage de la « curiosité » historique que du chef d’œuvre – rien à voir par exemple avec Le démon des armes, réalisé en 1950 par le même Joseph H. Lewis.
Livre : Esthétique du film (Aumont / Bergala / Marie / Vernet)
Retour sur les bancs de la fac avec ce petit pavé théorique, rédigé par d'éminents professeurs de l'enseignement supérieur dont nous avons eu l'occasion de croiser certains lors de nos études à Paris III dans les années 1990 ! Alors que sa première version remonte déjà à près de 35 ans, 1983 pour être précis, « Esthétique du cinéma » a été entièrement revu et augmenté pour sa désormais quatrième édition.
Test Blu-ray : Miss Sloane
Dans le marécage de Washington festoient d’innombrables bestioles cupides. Toute tentative de mettre à sec cet environnement malsain, gouverné exclusivement par l’appât du gain, est condamnée à l’échec, surtout quand elle relève de l’hypocrisie suprême, déployée par exemple pendant la campagne de l’actuel occupant de la Maison blanche. Ce n’est pas un seul film, aussi bien intentionné soit-il, qui va y amorcer un changement de philosophie radical. La plus grande faiblesse de Miss Sloane est en effet qu’il prêche aux convertis, en exposant le type d’actions très louches, qui devrait de toute façon nourrir une suspicion permanente à l’égard de la classe politique chez les spectateurs les moins dupes des promesses électorales jamais tenues.
Test Blu-ray : T2 – Trainspotting
Il aura donc fallu 20 ans pour que Danny Boyle et son scénariste John Hodge se décident à livrer une suite à Trainspotting, quand bien même le roman Porno d’Irvine Welsh avait-il été publié depuis 2002. De l’intrigue du livre de Welsh, Boyle et Hodge ne retiendront finalement que quelques éléments, en livrant une adaptation très libre, qui se veut d’avantage que le bouquin un objet purement cinématographique, par moments quasi-expérimental, et fonctionnant réellement en « miroir » avec le film de 1996.
Test Blu-ray : Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon
Mêlant habilement une conscience politique aiguë à un scénario machiavélique, Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon n'a pas pris la moindre ride, et conserve encore aujourd’hui une acuité remarquable.
Test Blu-ray : Jack Arnold, géant de la peur
S’il est sans conteste un des noms les plus (re)connus en ce qui concerne le cinéma de science-fiction américain des années 50, Jack Arnold n’a finalement que très peu versé dans le genre. En effet, sur les 85 réalisations que rapporte le site de référence IMDb, étalées sur plus de trente ans, on ne compte que six contributions au genre : Le météore de la nuit (1953), L’étrange créature du lac noir (1954), La revanche de la créature (1955), Tarantula (1955), L'homme qui rétrécit (1957) et Le monstre des abîmes (1958). Passé cet âge d’or, ce solide technicien touche à tout s’est par la suite essentiellement consacré à la réalisation de téléfilms et séries TV.
Test Blu-ray : La dixième victime
Film assez unique et typique des années 60, La dixième victime se situe au carrefour de multiples influences, que l’on n’imaginait pas forcément voir un jour cohabiter au sein d’un seul et même long-métrage. Premièrement, on a donc un scénario de Ennio Flaiano et Tonino Guerra, collaborateurs réguliers de Federico Fellini, qui adaptent avec l’aide d’Elio Petri et Ernesto Gastaldi, chantres d’un certain cinéma populaire très orienté à gauche, une nouvelle de Robert Sheckley, auteur américain de science-fiction, qui semble pourtant à cent lieues de leurs univers respectifs.
Test Blu-ray : Traque à Boston
Evoquer « à chaud » au cinéma des événements terroristes récents, ayant forcément profondément marqué le cœur du monde entier, rendre compte de la réalité la plus brutale en prenant en compte les différentes versions des événements, selon qu’ils soient relatés par le public, la police, le FBI ou la sécurité intérieure, ménager la chèvre et le chou, éviter le manichéisme primaire, instaurer une tension au cœur du film alors que tout le monde connaît l’issue de la situation… Voilà, en quelques mots, le pari risqué et difficile de Peter Berg avec Traque à Boston, qui choisit d’aborder de front les attentats à la bombe du marathon de Boston en 2013.