Test DVD : Marions-nous !

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Abordant de front le sujet du mariage homosexuel, un thème que l’on ne qualifiera pas de « difficile » mais simplement de « sensible » (le mouvement d’opposition ayant divisé la France lors de la promulgation de la loi « mariage pour tous » en 2013 en est la preuve la plus flagrante), Marions-nous permet à la scénariste / réalisatrice Mary Agnes Donoghue d’ajouter un nouveau portrait de femme(s) à sa filmographie, déjà résolument tournée vers la gent féminine (Laurier blanc, Veronica Guerin, Paradise).

Test Blu-ray : Nos pires voisins 2

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Après un premier opus qui n’avait que partiellement convaincu notre rédac’ chef Pascal Le Duff, Nos pires voisins 2 est donc le deuxième opus d’une nouvelle franchise œuvrant dans le genre de la comédie gentiment trash, dont le seul but avoué (et plutôt réussi dans son genre) est de secouer les zygomatiques du spectateur à intervalles réguliers à coups de vannes tantôt carrément absurdes tantôt plus réfléchies et incisives.

Test Blu-ray : Desierto

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Puissant et immersif, Desierto est un survival époustouflant, dont la caractéristique principale, un an après sa réalisation, est d’être devenu un survival « politisé ». En effet, si le propos de Jonás Cuarón n’était peut-être pas, à la base du projet, de livrer au spectateur un thriller à ce point conscientisé, la première bande-annonce du film répondait en revanche clairement aux déclarations de Donald Trump sur l’immigration durant sa campagne électorale (sa récente élection à la présidence des États-Unis coïncide d’ailleurs quasiment jour pour jour avec la sortie du DVD et du Blu-ray en France), place vraiment Desierto sur le terrain de la contestation, du portrait au vitriol d’une Amérique à la dérive.

Test DVD : Je me tue à le dire

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S'il entre sans conteste dans ce genre très particulier qu'est l'humour cinématographique en provenance de Belgique, "Je me tue à le dire" le fait par la porte d'un mélange de grande noirceur et de surréalisme.

Test Blu-ray : Barabbas

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Tourné en 1961, Barabbas constitue la contribution de Richard Fleischer au péplum, et plus particulièrement au péplum « religieux », réinterprétant quelques passages de la Bible, très en vogue à la fin des années 50. Le film de Fleischer s’inscrit donc dans la grande tradition de films tels que Les dix commandements (Cecil B. DeMille, 1956) ou encore Ben-Hur (William Wyler, 1959). S’il a probablement un peu moins marqué les mémoires que ses deux aînés, Barabbas n’en demeure pas moins un indispensable et époustouflant spectacle, ambitieux à la fois dans sa narration et dans sa mise en scène.

Test DVD : Alleycats

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Petite production « thriller » en provenance du Royaume-Uni, Alleycats a la particularité de proposer des scènes d’action tournant non pas autour de grosses cylindrées comme la franchise Fast & Furious, mais une intrigue finalement assez originale collant aux basques de coursiers en vélo mêlés à une sombre machination politique destinée à étouffer un meurtre commis par un haut dignitaire anglais.

Test DVD : Dieu, ma mère et moi ( El apóstata)

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Comédie nonchalante et un brin désabusée, "Dieu, ma mère et moi" est, en quelque sorte, un vrai faux film sur l'apostasie.

Test Blu-ray : Les drakkars

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Qu'on se le dise : Les drakkars (1964) n'est pas, contrairement à ce à quoi on aurait pu s'attendre à priori, une simple « resucée » des Vikings de Richard Fleischer, tourné six ans plus tôt. Il en constituerait en réalité une démarcation très orientée « bande dessinée », à la fois spectaculaire, exotique et souvent assez drôle.

Test Blu-ray : Les flics ne dorment pas la nuit

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Avec cette adaptation d’un roman policier signé Joseph Wambaugh (vrai flic de Los Angeles s'étant lancé dans la littérature), Richard Fleischer révolutionne le film policier, et impose sans peine « LE » film qui servira de mètre-étalon au genre pour les années qui suivraient. Plus qu'une réussite, Les flics ne dorment pas la nuit est un véritable chef d’œuvre, dressant le portrait ultra-réaliste et sans concession d'une poignée de policiers en proie aux affres de leur métier. Habile, le cinéaste prend le temps d'installer ses personnages sur le principe de la « chronique », sans réel fil ténu au niveau de l'intrigue, si ce n'est celui qui est lié à l'évolution des policiers qu'il suit, comme un observateur discret, au fil de leurs rondes et de leur vie.

Test Blu-ray : L’étrangleur de Rillington Place

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En 1968, Richard Fleischer signait avec L’étrangleur de Boston un film qui marquait le renouveau du thriller, un trip violent et hypnotique, très américain, avec lequel le cinéaste parvenait à se débarrasser des oripeaux du « Film Noir » qui avait régné sur le genre jusqu’à la fin des années 50. Refusant de surfer sur le succès de son film, le réalisateur part tourner au Royaume-Uni en 1971 10 Rillington Place, adaptation d'un sombre fait divers ayant défrayé la chronique en Angleterre à la fin des années 50. Pour sa sortie en France, le film sera renommé L'étrangleur de Rillington Place, afin de dresser une passerelle entre ces deux « étrangleurs »... Mais la comparaison s'arrête là ; il s'agit en effet de deux films radicalement différents.

Test Blu-ray : Ninja turtles 2

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Deux ans après un Ninja turtles plutôt destiné aux 6-10 ans ayant réuni 1,8 millions de français dans les salles en 2014 (et 493 millions de dollars de recettes au box-office mondial), il y a fort à parier pour que le deuxième opus ait fait l'effet d'une douche froide à Paramount et Nickelodeon : si le film est encore très largement rentable avec ses 245 millions de dollars de recettes (et ses 800.000 entrées en France cet été), ce Ninja turtles 2 aura bel et bien rapporté deux fois moins d'argent aux studios que l'original.

Test DVD : L’outsider

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L’outsider, de Christophe Barratier, raconte l’histoire de Jérôme Kerviel, trader à la société générale, qui a entrainé des pertes colossales d’argent à son agence. Porté par Arthur Dupont et François Xavier Demaison, le long métrage raconte les déboires du banquier de 2000 à 2008.

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Décès du réalisateur Laurent Cantet

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Le réalisateur français Laurent Cantet est décédé ce matin des suites d'un cancer. Il était âgé de 63 ans. Palme d'or au Festival de Cannes en 2008 avec Entre les murs, Cantet avait marqué les esprits dès son premier long-métrage, le drame social Ressources humaines.

Critique : Civil War

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Critique : Le silence de Sibel

Pourquoi "Le silence de Sibel", film d'une grande force produit en 2021, a-t-il mis aussi longtemps pour arriver sur nos écrans, la question mérite d'être posée.

Les sorties du 24 avril 2024

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Locarno 2024 : Jane Campion Léopard d’or d’honneur

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Jane Campion n'est certainement pas la plus prolifique des cinéastes. Avec seulement huit longs-métrages en désormais trente-cinq ans de carrière depuis ses débuts avec Sweetie en 1989, sa filmographie est aussi reconnue que clairsemée. Toutefois, en tant que personnalité présente sur la scène du cinéma international, la réalisatrice néo-zélandaise cherche encore son égal.