Test Blu-ray : L’invasion des profanateurs

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Depuis sa publication dans les années 50, le roman de Jack Finney L’invasion des profanateurs de sépultures (également connu en France sous le titre Graines d’épouvante) a donné naissance à quatre adaptations cinématographiques : L’invasion des profanateurs de sépultures (Don Siegel, 1956), L’invasion des profanateurs (Philip Kaufman, 1978), Body snatchers (Abel Ferrara, 1993) et Invasion (Oliver Hirschbiegel, 2007). La particularité de cette œuvre est donc notable : si différentes soient-elles, les quatre adaptations du film se sont révélées d’excellents films de science-fiction, des œuvres singulières à côté desquelles le cinéphile aurait tort de passer sans s’arrêter.

Test Blu-ray : Une saison en enfer

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Depuis les débuts du 7ème Art, nombreux sont les cinéastes ayant tenté de saisir sur celluloïd l’essence d’un autre Art : peinture, chanson, poésie, théâtre… Si d’aucuns ont parfois osé jouer avec la forme et les codes cinématographiques afin de tenter de faire naitre chez le spectateur des émotions différentes, la plupart du temps, ces films sont comparables à des « biopics » ou biographies filmées, ne retrouvant pas forcément la force originelle des Arts qu’ils abordent de front. C’est d’autant plus flagrant quand un film s’attaque à un artiste ayant révolutionné son médium…

Test Blu-ray : Live by night

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Depuis le succès du Parrain dans les années 70, on ne compte plus les films et romans nous narrant l’ascension et la chute d’un caïd de la pègre. De Martin Scorsese à Abel Ferrara, en passant par Sidney Lumet, Michael Mann ou même des cinéastes « locaux » tournant des polars en Europe… Nombreux sont les cinéastes s’étant frottés à l’exercice du film de truands, prenant place dans différents lieux et périodes du vingtième siècle, et dessinant au fil des années un « schéma » de récit classique, avec ses codes et autres passages obligés s’imposant aujourd’hui comme autant de « clichés ». Si certains cinéastes ou romanciers peuvent encore réussir à nous surprendre, c’est en apportant une dose de nouveauté dans la balance, ce que tous n’arrivent pas forcément à faire. Ainsi Dennis Lehane avait-il clairement mis un coup dans l’eau avec Ils vivent la nuit en 2012

Test DVD : Mes trésors

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Si l’on attendait plutôt que le retour de Jean Reno à la comédie d’action se fasse sous la direction d’un Jean-Marie Poiré (malgré l’échec des Visiteurs 3, il serait sans doute temps de se relever et de mettre sur les rails une suite à L’opération Corned Beef), l’impatient interprète de Leon n’a probablement pas su attendre que le téléphone sonne, et s’est décidé à remettre le couvert avec Mes trésors, mis en scène par Pascal Bourdiaux, qui avait ses premières armes dans le genre avec Le mac en 2010, film raté dans les grandes largeurs qui conservait néanmoins un certain capital sympathie grâce à l’énergie de son interprète principal José Garcia.

Test Blu-ray : Le baron rouge

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En France, on a parfois tendance à résumer Roger Corman à une simple casquette de producteur débrouillard et un brin cynique. C'est un tort : on oublie trop souvent le grand cinéaste qu'il fut avant de prendre sa retraite de réalisateur, au fur et à mesure, au fil des années 70. Touche à tout, aussi à l'aise dans la chronique socio-politique (le formidable The intruder) que dans le formalisme le plus pur (ses sublimes films gothiques adaptés d'Edgar Allan Poe), Corman avait un don indéniable pour capter l'air du temps, et s'avérait un sacré metteur en scène, surtout quand les budgets qui lui étaient alloués lui permettaient de porter à l'écran ses idées les plus folles.

Test DVD : Harmonium

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Avec Harmonium, Koji Fukada s’annonce à seulement 36 ans comme un réalisateur majeur du cinéma japonais. Jusqu’à présent, il a su se montrer à l’aise dans des genres très différents. Pour rejoindre les sommets du cinéma, un objectif que son talent peut lui permettre d’atteindre, la question est posée de savoir si il est préférable pour lui de continuer à papillonner d’un genre à l’autre ou bien de se fixer sur un genre bien précis.

Test Blu-ray : L’assaut des jeunes loups

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Co-production entre les États-Unis et l'Italie, L'assaut des jeunes loups s'inscrit dans une sous-catégorie du film de guerre : celle du film de commando et/ou de mercenaires, hérité du modèle des Douze salopards (Robert Aldrich, 1967), que l'on retrouvera les années suivantes dans beaucoup de films très tournés vers l'action, tels que Le dernier train du Katanga (Jack Cardiff, 1968), Commandos (Armando Crispino, 1968) ou encore De l'or pour les braves (Brian G. Hutton, 1970). Le film de Phil Karlson propose néanmoins une grande originalité : pour mener à bien sa mission de sabotage, le soldat incarné par Rock Hudson devra s'allier avec une horde d'adolescents dont la seule motivation est de venger dans le sang la mort de leurs parents froidement abattus par les nazis. En échange de leur aide, il les aidera en retour dans leur croisade sanglante...

Test Blu-ray : La communauté

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L’affiche de La communauté affirme qu’il s’agit du meilleur film de Thomas Vinterberg depuis Festen. C’est faire peu de cas de La chasse qui, pour beaucoup, représente le sommet de l’œuvre du réalisateur danois. Par contre, il n’est pas faux d’affirmer que La communauté est un film d’une telle force, d’une telle intensité qu’il fait partie des films à voir en priorité en 2017.

Test DVD : Doomwatch

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Durant les années 60/70, deux sociétés de production régnaient en maitres quasi-absolus sur le petit monde de l’horreur gothique au Royaume-Uni : il s’agit bien sûr de Hammer et Amicus. Néanmoins, si elle n’a jamais été réellement considérée comme une concurrente sérieuse pour les deux sœurs ennemies, la boite de production appelée Tigon, ou de son nom complet Tigon British Film Productions est néanmoins parvenue à mettre sur les rails une série non négligeable de films fantastiques entre 1968 et 1972 : Le vampire a soif, Le grand inquisiteur, La maison ensorcelée, La maison de l'épouvante, La vampire nue (du français Jean Rollin), Le monstre des oubliettes, La nuit des maléfices et enfin l’étrange Doomwatch qui nous occupe aujourd’hui.

Test DVD : Monstres invisibles

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Tourné en 1958 en Grande-Bretagne, Monstres invisibles est une série B de science-fiction signée Arthur Crabtree. Aujourd’hui, en France, on connait surtout ce cinéaste pour son magnifique Crimes au musée des horreurs (1959), mais outre-Atlantique, son film de SF bénéficie d’une belle côte de popularité, au point d’avoir bénéficié il y a quelques années d’une édition DVD sous les couleurs du prestigieux label Criterion. Bien évidemment, Monstres invisibles n’est pas, et ne deviendra jamais un classique du genre de la trempe de La chose d’un autre monde (Christian Nyby / Howard Hawks, 1951), de L’invasion des profanateurs de sépultures (Don Siegel, 1956) ou encore du Village des damnés (Wolf Rilla, 1960), mais il s’inscrit dans la même mouvance : le cinéma de science-fiction était très populaire dans les années 50, et mettait régulièrement en scène des militaires aux prises avec des créatures de l’espace.

Test Blu-ray : Ssssnake

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Rats, serpents, araignées, ours, requins, oiseaux, insectes divers, et même lapins, crapauds, limaces ou vers de terre : dans les années 70 au cinéma, il pleuvait littéralement des animaux sur les écrans, chaque espèce rivalisant de malice pour renverser de façon meurtrière le règne de l’homme. Mais malgré une croyance populaire encore assez tenace, le sous-genre du cinéma fantastique que l’on appelle familièrement le film de « menace animale » n’est pas né en 1975 avec Les dents de la mer. Si le succès du chef d’œuvre de Spielberg a bien ouvert la voie à une véritable déferlante, l’origine du genre serait d’avantage à chercher une douzaine d’années plus tôt, du côté du classique d’Alfred Hitchcock Les oiseaux (1963), qui sera suivi de Willard (Daniel Mann, 1971), Les crapauds (George McCowan, 1972) ou encore du sympathique Ssssnake (Bernard L. Kowalski, 1973) qui nous intéresse aujourd’hui.

Test Blu-ray : Le cerveau d’acier

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Plus encore que l’idée d’un ordinateur qui « pète les plombs » et devient subitement hostile à l’être humain, une thématique revient souvent dans la science-fiction de la deuxième moitié du vingtième siècle : celle d’une intelligence artificielle tellement évoluée qu’elle ne parvient plus à voir dans les hommes que des êtres inférieurs, devant au pire être exterminés, soit au mieux être sévèrement « encadrés » dans le but, pragmatique mais puissamment répressif, d’empêcher la race humaine de se laisser aller à son penchant naturel pour la guerre et la destruction.

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