Test Blu-ray : Breaking in

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Plus de trente ans après les déboires de Bruce Willis au Nakatomi Plaza, les temps ont changé, mais la recette Die Hard fonctionne toujours, comme le prouve ce très efficace Breaking in, réalisé par James McTeigue, révélé en 2006 avec V pour Vendetta. En lieu et place du building high-tech du film de McTiernan, on trouvera ici une villa érigée en véritable forteresse ultra-sécurisée, et dans le rôle du John McClane de service, on trouvera Shaun Russell, incarnée par Gabrielle Union, actrice de 46 ans quasi-inconnue en France, mais ayant sa petite renommée de l’autre côté de l’Atlantique. Signe des temps, c’est donc une femme, et qui plus est noire, qui endossera pendant une heure et demi la défroque du dur à cuire que personne n’attendait, mais qui s’avère bien déterminé à se débarrasser des truands qui menacent sa famille.

Test DVD : Viking – L’invasion des Francs

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On est aux alentours de l'année 700, avec les Frisons qui vivent sur les zones côtières au nord-est du Rhin et de la Meuse et les Francs installés plus au sud. Les Francs aimeraient réussir là où l'Empire romain avait échoué : conquérir toute l'Europe du nord. Pour parvenir à leur fin, ils comptent utiliser une nouvelle arme : la chrétienté.

Test Blu-ray : Frères ennemis

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Sorti la même semaine qu’Alad’2 et A star is born, qui ont tous deux flirté avec les deux millions de spectateurs en France, Frères ennemis n’a quant à lui réussi à réunir que 177.000 de personnes dans les salles obscures, sur un circuit de 270 salles. Bien entendu, on ne pourra guère arguer que les trois films, tout à fait différents les uns des autres, se soient fait de l’ombre : le public se déplaçant en masse pour voir Kev Adams ou Lady Gaga n’est pas le même que celui suivant la carrière de Reda Kateb, découvert il y a maintenant 10 ans dans Un prophète de Jacques Audiard.

Test DVD : Cold ground

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Il existe plusieurs bonnes raisons de découvrir Cold ground. Tout d’abord, il s’agit d’un film « français », une micro-production développée par Fabien Delage. Son nom vous dira peut-être quelque chose : journaliste, photographe, graphiste pour le cinéma et la TV, créateur de logos, de typographies et de polices de caractère, cet artiste multi-supports s’était en effet fait remarquer en 2012 avec la web-série Dead crossroads, qui avait même eu les honneurs d’une sortie en DVD. Cold ground constitue donc pour lui une nouvelle incursion dans le domaine du found footage, qu’il connaît et maitrise parfaitement.

Test Blu-ray : Manhunt

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En 2017, âgé de 71 ans, John Woo revient aux affaires : vingt ans après son expérience américaine du film d’action avec Volte/face, plus de vingt-cinq ans après ses grands classiques hongkongais (Le syndicat du crime 1 & 2 en 1986/87, The killer en 1989, A toute épreuve en 1992), le cinéaste revient donc au genre qui a fait sa gloire : le polar. La première affiche du film, qui donnait uniquement à voir une colombe, était déjà la promesse d’un retour aux origines pour le John Woo – le retour à un genre qu’il avait complètement révolutionné en l’espace de quelques années et quelques films.

Test Blu-ray : L’ombre d’Emily

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Révélé en 2011 avec Mes meilleures amies, Paul Feig a par la suite rapidement enchainé les comédies potaches (Les flingueuses, Spy, S.O.S. fantômes), servant la soupe avec plus ou moins de succès à Melissa McCarthy et autres talents comiques féminins au tournant des années 2010. En ayant connaissance de ce parcours de cinéaste, il était bien difficile d’imaginer la tonalité que prendrait L’ombre d’Emily, thriller adapté de « Disparue », le premier roman de Darcey Bell. Et contre toute attente, le film de Paul Feig se révèle une réussite, évoluant en funambule entre les genres, et nous proposant au final à la fois une comédie efficace ET surtout un thriller très solide.

Test Blu-ray : The Cloverfield paradox

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S’il y a bien une chose que l’on ne pourra pas reprocher à J.J. Abrams sur sa franchise Cloverfield, c’est bien d’avoir voulu enchaîner les films afin de surfer sur l’effet de mode déclenché par le premier film en 2008. Au contraire, il aura non seulement fallu attendre huit ans pour voir débarquer la première suite au film de Matt Reeves, mais 10 Cloverfield Lane prenait le contre-pied total du film original, plongeant le spectateur au cœur d’un huis-clos étouffant, et ne concédant à montrer les extraterrestres que dans les toutes dernières minutes du film. L’idée était donc de détourner les attentes du spectateur, de l’amener à voir un spectacle résolument différent, une « extension » explorant le même univers (le « Cloververse »), sans aucun point commun ou presque avec le premier film.

Test DVD : La petite sirène

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Écartons dès le départ toute confusion possible : même si les studios Disney font en sorte, depuis quelques années, de mettre en boite des adaptations « live » de leurs grands classiques animés, La petite sirène ne fait en aucun cas partie de cette vague ; on suppose d’ailleurs que le « véritable » film live des aventures d’Ariel finira par arriver d’ici quelques années. Cette méprise carabinée, dont on ne pourra que penser qu’elle est, à la base, une volonté délibérée des producteurs afin de surfer sur cette vague de films produits par Disney, est sans doute à l’origine de la volée de bois vert critique que s’est pris de plein fouet cette variation sur le thème de la petite sirène, réalisée par Blake Harris et Chris Bouchard.

Test DVD : Donbass

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avec ses beaux plans séquence assez longs, avec la grande énergie qu'il dégage, avec son mélange détonnant de drame et de bouffonnerie, "Donbass est", cinématographiquement parlant, une œuvre très accomplie.

Test Blu-ray : Burning

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Le Coréen Lee Chang-dong était en compétition à Cannes avec Burning, adaptation fascinante d’une nouvelle de Haruki Murakami, « Les granges brûlées ». Après le triangle amoureux au fort potentiel dramatique, l’histoire vire au film noir lorsque Jongsu soupçonne son rival d’être lié à cette disparition.

Test Blu-ray : Mandy

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Le nom de Panos Cosmatos ne vous sera pas nécessairement inconnu : vous aviez en effet peut-être découvert le cinéma du film de George P. Cosmatos lors de l'édition 2011 de l’Étrange Festival, où le public présent dans la salle avait pu découvrir, médusé, son premier film Beyond the black rainbow, gros délire hardcore de science-fiction, aussi fascinant que réellement abstrus, mais qui laissait apparaître une réelle personnalité derrière la caméra. Depuis ces premiers pas dans la cour des « grands », les spectateurs qui avaient été charmés par son premier film, tout autant que ceux qui avaient été déroutés par ce dernier, attendaient la suite, attendaient de voir ce que ce jeune prodige, comparable par exemple à un Ben Wheatley, allait nous proposer au cœur de son deuxième film. Sauf que voilà, Ben Wheatley, découvert à peu près au même moment (et dont le cinéma sera, lui aussi, loin de mettre tout le monde d'accord), a signé cinq films entre Kill list (2011) et l'année dernière, auxquels on pourra ajouter plusieurs téléfilms, courts-métrages et épisodes de série TV.

Test Blu-ray : Equalizer 2

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Puisque le premier Equalizer avait remporté un franc succès en 2014, Antoine Fuqua et Denzel Washington ont naturellement décidé de remettre le couvert. Et Denzel de reprendre donc le rôle de Robert McCall, "égaliseur" de son état, un sage porté sur l'ultra-violence, à la fois juge, jury et bourreau, old school en un mot, du genre à redresser les injustices sociales à grands coups de défonçages de gueules et de tortures en tous genres. Une fois qu'il s'est bien défoulé - la brutalité de cet Equalizer 2 est toujours aussi décomplexée (voire disproportionnée), merci Antoine Fuqua - McCall observe ses contemporains avec l’œil du philosophe, range les poings américains, rince ses jointures baignées de sang impur et se plonge dans la lecture d'un bon vieux bouquin de Proust.

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