Test Blu-ray : Belgica

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Quelques années après s’être plongé en immersion dans la vie des prolétaires belges avec La merditude des choses puis avoir flirté avec le mélo lacrymal avec Alabama Monroe, Felix Van Groeningen remet le couvert avec Belgica, un film nous narrant les déboires de deux frères dépassés par le succès de leur bar / boite de nuit dans les années 80 : l’occasion pour le cinéaste de nous proposer une nouvelle plongée dans les affres de l’alcool, de la drogue, de la musique et de l’argent facile, mélange improbable de Studio 54 et des Affranchis prenant place dans le Plat Pays.

L’actualité DVD et bluray : sorties juillet 2016

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Retrouvez ici les tests des principaux DVD et bluray sortis en mai 2016 chroniqués par nos rédacteurs Mickael Lanoye et Jean-Jacques Corrio qui nous...

Test DVD : Timelapse

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Parmi les thèmes chers au cinéma de science-fiction, il en est un qui ne nécessite pas forcément l’utilisation d’effets spéciaux onéreux, et ne limite donc pas les récits à ceux uniquement dotés d’un budget confortable, voire faramineux : il s’agit du voyage dans le temps. On se souvient en effet de films assez brillants sur le sujet utilisant l’économie de moyens à leur avantage : on pourra par exemple citer La jetée (Chris Marker, 1962), Timecrimes (Los cronocrímenes, Nacho Vigalondo, 2007) ou encore Primer (Shane Carruth, 2004) parmi ces réussites n’ayant pas demandé de budget colossal pour mener à bien leur récit.

Test Blu-ray : Brooklyn

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Brooklyn ne révolutionnera certainement le cinéma avec un grand « C », mais sous cette bluette tout à fait agréable se cache un superbe film « d’acteurs », devant lequel le spectateur s’esbaudira non seulement de la reconstitution de la vie dans les années 50 aux USA (ou du moins de l’idée que l’on s’en fait), mais aussi et surtout du jeu subtil et tout en nuances de Saoirse Ronan, multi-nominée cette année dans la catégorie « meilleure actrice » (Oscars, Bafta, Golden Globes), mais qui s’est finalement vue bredouille à cause de la monumentale prestation de Brie Larson dans Room.

Test Blu-ray : Kenshin – Kyoto Inferno

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Immense succès au Japon, Kenshin - Kyoto Inferno s’avère en effet un sacré beau morceau de péloche. Si bien sûr les afficionados du manga risquent de crier à la trahison éhontée (28 tomes condensés en trois films, ça fait forcément des choses mises de côté), le film d’Otomo parvient néanmoins à créer une entité indépendante et vraiment bluffante, se rapprochant de très près de ce qui se fait de mieux en matière de chambara (ou film de sabre japonais).

Test Blu-ray : En cavale

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Adapté d’un « graphic novel » signé Nick Thornborrow malheureusement toujours inédit en France, En cavale suit les démêlés en mode « frères Coen » de Nick, une petite frappe se retrouvant avec sa fille au milieu d’un imbroglio lui valant d’être à la fois poursuivi par la mafia, la police et toute une clique de flics ripoux tentant de lui coller leurs exactions sur le dos.

Test Blu-ray : Room

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Le genre de fait divers sordide à l’origine de l’histoire de Room aurait pu donner lieu à toutes sortes de traitements choquants. Le dispositif – hélas inspiré de la réalité – de la femme séquestrée pendant des années en guise de jouet sexuel par des crapules sadiques est à lui seul si désespérant et révoltant que toute exploitation par le biais de la fiction risque d’apparaître scandaleusement opportuniste. L’exploit du film de Lenny Abrahamson consiste alors à contourner habilement les aspects les plus glauques de cette affaire, qui seraient davantage à leur place dans un film d’horreur, pour mieux se concentrer sur les relations humaines ayant persisté tant bien que mal au cours du calvaire d’abord physique, puis psychologique des personnages. Car le récit n’est point conçu à la manière d’un thriller conventionnel, où la libération de la captivité serait vécue comme le point d’orgue final d’un suspense insoutenable. La répartition en deux parties distinctes du film permet au contraire à la narration de se pencher sur ce qui compte réellement dans ce contexte périlleux : la rage de survivre coûte que coûte, malgré une existence brisée par la plus perverse des cruautés humaines.

Test Blu-ray : Zoolander 2

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Malgré son échec commercial dans les salles obscures à sa sortie en 2001, le film Zoolander est devenu, petit à petit et grâce à son succès sur support DVD, un film culte dont certaines séquences et lignes de dialogue ont traversé les années jusqu’à devenir très célèbres. Tourné avant le « boom » de Facebook, le film continue d’ailleurs largement à vivre sur les réseaux sociaux, par exemple grâce à la mode des « selfies », qui a largement contribué à étendre et populariser la « duckface » de Derek Zoolander à travers le monde et bien au-delà de la seule sphère cinéphile.

Test Blu-ray : Silent running

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Dans les années 70, et avant l’avènement de Star Wars, la science-fiction américaine n’avait de cesse de surprendre le spectateur. Après l’électrochoc 2001, odyssée de l’espace (Stanley Kubrick, 1969), bien des cinéastes ont décidé d’utiliser le genre afin de proposer une réflexion philosophique sur la place de l’homme dans l’univers, façon plus ou moins détournée de confronter le comportement de l’homme vis-à-vis de son environnement immédiat. Destruction de la nature, guerres, dérives totalitaires ou scientifiques… Que restera-t-il à l’avenir du monde dans lequel nous vivons ? D’Abattoir 5 (George Roy Hill, 1972) à Phase IV (Saul Bass, 1974) en passant par Silent running (Douglas Trumbull, 1972), L’homme qui venait d’ailleurs (Nicholas Roeg, 1976), La planète des singes (Franklin J. Schaffner, 1968), Soleil vert (Richard Fleischer, 1973) ou même THX 1138 (George Lucas, 1971), tous ces films semblaient s’interroger sur l’état du monde que l’homme laisserait aux générations futures. Une préoccupation qui résonne d'ailleurs très largement chez d'autres cinéastes à l'époque de l'avènement du « Nouvel Hollywood » qui, guerre du Vietnam oblige, fait de l'humain et d'une opposition farouche à toute forme de guerre ses sujets de prédilection.

Test Blu-ray : The revenant

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On se souvient d’Alejandro González Iñárritu pour Amours chiennes et pour 21 grammes, pour ce goût du film d’auteur choral aux personnages forts et dont les tourments étaient explorés sans complaisance. Au début des années 2000, nous pensions alors découvrir un cinéaste dont le discours ne cesserait de nous questionner. Vint alors Babel et sa vulgarisation sauvée par un aspect solaire et un dispositif un peu superficiel (l’effet papillon), mais ne manquant pas d’un certain charme – osons – d’une certaine poésie. Depuis l’année dernière et passé un Biutiful plus intéressé par un paratexte misérabiliste que par un texte qui ne disait plus grand chose, nous découvrons un nouvel Iñárritu. Cette nouvelle version de lui-même, c’est celle d’un cinéaste performer, qui n’a pas manqué de séduire le jury des Oscars avec Birdman et son plan-séquence d’1h59 qui fut – entre autres – récompensé des deux plus hautes distinctions de la compétition (meilleur film et meilleur réalisateur). Après une courte année, le mexicain entend bien capitaliser et s’inscrire dans une nouvelle performance avec The revenant, un survival en solitaire prenant place dans l’Amérique coloniale.

Test Blu-ray : Chair de poule

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Si les exécutifs de Sony à Hollywood ont décidé aujourd’hui d’adapter l’univers de R.L. Stine au cinéma, c’est sans doute que l’un des jeunes créatifs les plus influents du studio a du développer une sorte de nostalgie concernant la série d’ouvrages « horrifiques » pour enfants et/ou de la série TV qui en fut dérivée dans les années 90. En matière de modes, chacun sait qu’il faut battre le fer quand il est chaud, et Sony ne pouvait espérer réaliser un blockbuster familial en se basant sur l’éventuelle nostalgie d’une poignée de quasi-trentenaires qui ont tout oublié/refoulé du mauvais goût des 90’s, qui allait de Chair de poule aux 2 be 3 en passant par les pin’s, les sacs bananes ou les totoches.

Test Blu-ray : Mara et le démon de feu

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Suite à plusieurs gros succès au box-office mondiale, les adaptations de romans issus de la littérature « jeunesse » se sont multipliées ces dernières années. Plus étonnant encore, certains pays n’hésitent pas à faire la nique aux États-Unis en livrant leurs propres adaptations de romans n’étant pas forcément américains : on pense par exemple au sympathique Demain, quand la guerre a commencé (2010), en provenance d'Australie, au finlandais Les Twinners et la malédiction de Souptown (2015), ou encore à la trilogie Rouge saphir (2013) / Bleu rubis (2014) / Vert émeraude (2016), qui nous vient d’Allemagne.

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Test Blu-ray : Liquid Sky

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On a un peu honte d’entamer ce papier avec un tel lieu commun concernant ce film, mais le fait est que Liquid Sky ne ressemble à rien de ce que vous avez pu voir au cinéma, et c’est précisément ce qui le rend indispensable.

Sarlat 2025 : ça commence aujourd’hui

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Ce n’est que la deuxième fois que nous avons le privilège de venir à Sarlat pour y couvrir le festival du film. Et pourtant, nous commençons à y prendre nos repères. Ceci dès notre descente du train à Souillac et l’immersion par voie de trajet en voiture dans la beauté automnale du Périgord Noir.

De retour en salles au mois de novembre 2025

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Parfois, il arrive qu’on se plaigne à cause du programme mensuel des reprises en salles, qui ressemble à une peau de chagrin nostalgique, ponctuée de tout juste un ou deux films par semaine. Et puis, nous sommes d’ores et déjà aux anges cinéphiles, lorsque des rétrospectives viennent enrichir ce regard dans le rétroviseur de l’Histoire du cinéma.

Critique Express : Le cinquième plan de la jetée

L'objet final proposé par Dominique Cabrera à l'issue de son enquête s'avère émouvant et passionnant à suivre.

Test Blu-ray : Hot Milk

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Petite pépite venue de nulle-part, Hot Milk représente le point de convergence entre le cinéma de Bergman et un épisode de Love Island – le tout filmé avec des objectifs vintage et sous un cagnard espagnol qui fait transpirer même à travers votre dalle LCD.