Test Blu-ray : Chair de poule
Si les exécutifs de Sony à Hollywood ont décidé aujourd’hui d’adapter l’univers de R.L. Stine au cinéma, c’est sans doute que l’un des jeunes créatifs les plus influents du studio a du développer une sorte de nostalgie concernant la série d’ouvrages « horrifiques » pour enfants et/ou de la série TV qui en fut dérivée dans les années 90. En matière de modes, chacun sait qu’il faut battre le fer quand il est chaud, et Sony ne pouvait espérer réaliser un blockbuster familial en se basant sur l’éventuelle nostalgie d’une poignée de quasi-trentenaires qui ont tout oublié/refoulé du mauvais goût des 90’s, qui allait de Chair de poule aux 2 be 3 en passant par les pin’s, les sacs bananes ou les totoches.
Test Blu-ray : Mara et le démon de feu
Suite à plusieurs gros succès au box-office mondiale, les adaptations de romans issus de la littérature « jeunesse » se sont multipliées ces dernières années. Plus étonnant encore, certains pays n’hésitent pas à faire la nique aux États-Unis en livrant leurs propres adaptations de romans n’étant pas forcément américains : on pense par exemple au sympathique Demain, quand la guerre a commencé (2010), en provenance d'Australie, au finlandais Les Twinners et la malédiction de Souptown (2015), ou encore à la trilogie Rouge saphir (2013) / Bleu rubis (2014) / Vert émeraude (2016), qui nous vient d’Allemagne.
Test Blu-ray : Anomalisa
Révélé en 1999 par Dans la peau de John Malkovich dont il a signé le scénario, Charlie Kaufman a pendant quelques années trainé ses guêtres aux côtés de deux clippeurs de génie devenus les cinéastes les plus « hype » de la scène indépendante, Spike Jonze et Michel Gondry. En 2008 néanmoins, il passerait à la réalisation avec Synecdoche, New York, et avait depuis lors un peu délaissé le cinéma pour se concentrer sur d’autres activités, en partie parce qu’il ne trouvait plus de financement auprès des studios pour mettre en scène ses bizarreries cinématographiques.
Test DVD : Los Hongos
Oscar Ruíz Navia et son co-scénariste César Acevedo insistent avec finesse sur la cohabitation de générations qui vivent sans conflit, du moins en apparence, dans des mondes qui n'ont pas grand chose en commun.
Test DVD : Navy seals : Battle for New Orleans
Vendu par une excellente et très habile bande-annonce ne révélant pas du tout son budget de misère, Navy seals : Battle for New Orleans est donc débarqué en France il y a quelques jours, certains cinéphiles y voyant une suite tardive de Navy Seals - Les meilleurs (Lewis Teague, 1990), film de guerre à l’ambiance très 90’s et porté par l’interprétation de Charlie Sheen et Michael Biehn. La mode étant aux reboots ou aux suites tardives (honnêtement, qui avait vu venir Un flic à la maternelle 2 ?), cela n’étonnait personne outre mesure. En revanche, la découverte du film a quant à elle de quoi surprendre.
Test Blu-ray : The end
Dernier film en date de Guillaume Nicloux, tourné en l'espace de quelques jours de disponibilité dans l'emploi du temps de Gérard Depardieu, The end est un film pour le moins étrange, qui demandera au spectateur un total « lâcher prise » s'il désire réellement apprécier le spectacle qui lui est montré. De l'aveu même du réalisateur, le scénario de The end est la retranscription d'un de ses rêves, et la construction narrative de l'ensemble ne manquera en effet pas de surprendre, voire même de déstabiliser. On passe assez brutalement d'une idée à une autre, d'un personnage à un autre, voire même d'une séquence à une autre : il convient de se laisser porter par l'ensemble sans chercher à tout prix à donner du sens.
Test Blu-ray : The quest / The order (Van Damme)
Après vous avoir parlé du premier hier, on poursuit donc aujourd’hui avec le second coffret ou « bi-pack » de cette vague très attendue initiée par Metropolitan, contenant The quest - Le grand tournoi (1996) et The order (2001).
Test Blu-ray : Black eagle / Full contact (Van Damme)
Metropolitan Vidéo se décide enfin à proposer aux cinéphiles les débuts de la carrière de Jean-Claude Van Damme en Haute Définition. La première livraison sera composée de Black eagle – L’arme absolue (1988) et Full contact (1990).
Test DVD : Deathgasm
Le cinéma horrifique Néo-Zélandais n’est pas mort ! Presque trente ans après les premiers délires gore de Peter Jackson avec Bad taste, un an après Housebound, voici donc venir Deathgasm, et ses métaleux confrontés à une horde de zombies. Écrit et réalisé par Jason Lei Howden, ancien artiste de chez Weta Digital (la boite d’effets spéciaux créée par Peter Jackson justement), le film développe son histoire de « fin du monde » sur un ton volontairement très gras et potache, rempli de vannes potaches, pipi-caca ou en dessous de la ceinture.
Test DVD : Spetters
Tourné en 1980, sorti dans les salles françaises en 1992 (!), Spetters est un film sulfureux, aujourd’hui surtout connu pour sa scène de viol collectif, qui révélerait à sa victime ses véritables penchants homosexuels. Pourtant, il ne s’agit là que d’un maigre détail du film, qui réunissait pour la cinquième fois le duo Paul Verhoeven (réalisation) / Gerard Soeteman (scénario). Verhoeven et Soeteman nous proposaient donc avec Spetters un film profondément ancré dans la société néerlandaise de l’époque, féroce et réaliste, dont on ne trouverait d’équivalent dans la carrière à venir de Verhoeven que plusieurs années plus tard avec Showgirls, qui peut être considéré comme son pendant féminin au cœur de la société américaine. En effet, les deux films suivent la trajectoire d’un personnage de classe sociale très modeste dans sa quête contrariée du succès, qui ne se fera pas selon son mérite mais révélera les aspects les plus sombres d’une société où tous les coups sont permis – même les plus rudes.
Test DVD : La Tour du Diable
Réalisé en 1972 par Jim O’Connolly, La Tour du diable s’inscrit pile au tournant de deux époques du cinéma d’épouvante anglais : l’âge d’or de la Hammer est passé, et on n’hésite dorénavant plus à se vautrer dans les excès en tous genres.
Test Blu-ray : Ave César
Les frères Coen aiment visiblement le cinéma. Et nous les suivons avec enthousiasme dans leur délire sur les rouages peu recommandables de l’univers hollywoodien. Ils y réussissent un équilibre quasiment parfait entre la critique cynique et la relecture respectueuse d’une époque, qui ne parle peut-être plus forcément aux spectateurs d’aujourd’hui, mais qui ravira sans aucun doute les fans des grands classiques des années 1950.