Test DVD : The finest hours

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Quelques mois après avoir navigué sur les flots dans Au cœur de l'océan, Disney nous propose de reprendre la mer pour un nouveau film historique mettant en scène une poignée de marins aux prises avec la grande bleue dans The finest hours.

Test Blu-ray : Sweet home

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Sweet home, que notre rédacteur historique Julien Mathon avait découvert l’hiver dernier à l’occasion du Festival de Gérardmer 2016, est une production espagnole sans autre prétention que de vouloir proposer au spectateur un « ride » de train fantôme avec une sorte de patchwork composé d’influences et d’emprunts divers à une flopée d’autres films horrifiques (outre les clins d’yeux et autres hommages appuyés, on remarque rapidement que le film est tourné dans le même décor que [Rec]), dont les ombres relativement bienveillantes planent au-dessus de ce petit home invasion / survival en mode mineur mais parfaitement sympathique.

Test Blu-ray : Belgica

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Quelques années après s’être plongé en immersion dans la vie des prolétaires belges avec La merditude des choses puis avoir flirté avec le mélo lacrymal avec Alabama Monroe, Felix Van Groeningen remet le couvert avec Belgica, un film nous narrant les déboires de deux frères dépassés par le succès de leur bar / boite de nuit dans les années 80 : l’occasion pour le cinéaste de nous proposer une nouvelle plongée dans les affres de l’alcool, de la drogue, de la musique et de l’argent facile, mélange improbable de Studio 54 et des Affranchis prenant place dans le Plat Pays.

L’actualité DVD et bluray : sorties juillet 2016

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Retrouvez ici les tests des principaux DVD et bluray sortis en mai 2016 chroniqués par nos rédacteurs Mickael Lanoye et Jean-Jacques Corrio qui nous...

Test DVD : Timelapse

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Parmi les thèmes chers au cinéma de science-fiction, il en est un qui ne nécessite pas forcément l’utilisation d’effets spéciaux onéreux, et ne limite donc pas les récits à ceux uniquement dotés d’un budget confortable, voire faramineux : il s’agit du voyage dans le temps. On se souvient en effet de films assez brillants sur le sujet utilisant l’économie de moyens à leur avantage : on pourra par exemple citer La jetée (Chris Marker, 1962), Timecrimes (Los cronocrímenes, Nacho Vigalondo, 2007) ou encore Primer (Shane Carruth, 2004) parmi ces réussites n’ayant pas demandé de budget colossal pour mener à bien leur récit.

Test Blu-ray : Brooklyn

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Brooklyn ne révolutionnera certainement le cinéma avec un grand « C », mais sous cette bluette tout à fait agréable se cache un superbe film « d’acteurs », devant lequel le spectateur s’esbaudira non seulement de la reconstitution de la vie dans les années 50 aux USA (ou du moins de l’idée que l’on s’en fait), mais aussi et surtout du jeu subtil et tout en nuances de Saoirse Ronan, multi-nominée cette année dans la catégorie « meilleure actrice » (Oscars, Bafta, Golden Globes), mais qui s’est finalement vue bredouille à cause de la monumentale prestation de Brie Larson dans Room.

Test Blu-ray : Kenshin – Kyoto Inferno

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Immense succès au Japon, Kenshin - Kyoto Inferno s’avère en effet un sacré beau morceau de péloche. Si bien sûr les afficionados du manga risquent de crier à la trahison éhontée (28 tomes condensés en trois films, ça fait forcément des choses mises de côté), le film d’Otomo parvient néanmoins à créer une entité indépendante et vraiment bluffante, se rapprochant de très près de ce qui se fait de mieux en matière de chambara (ou film de sabre japonais).

Test Blu-ray : En cavale

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Adapté d’un « graphic novel » signé Nick Thornborrow malheureusement toujours inédit en France, En cavale suit les démêlés en mode « frères Coen » de Nick, une petite frappe se retrouvant avec sa fille au milieu d’un imbroglio lui valant d’être à la fois poursuivi par la mafia, la police et toute une clique de flics ripoux tentant de lui coller leurs exactions sur le dos.

Test Blu-ray : Room

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Le genre de fait divers sordide à l’origine de l’histoire de Room aurait pu donner lieu à toutes sortes de traitements choquants. Le dispositif – hélas inspiré de la réalité – de la femme séquestrée pendant des années en guise de jouet sexuel par des crapules sadiques est à lui seul si désespérant et révoltant que toute exploitation par le biais de la fiction risque d’apparaître scandaleusement opportuniste. L’exploit du film de Lenny Abrahamson consiste alors à contourner habilement les aspects les plus glauques de cette affaire, qui seraient davantage à leur place dans un film d’horreur, pour mieux se concentrer sur les relations humaines ayant persisté tant bien que mal au cours du calvaire d’abord physique, puis psychologique des personnages. Car le récit n’est point conçu à la manière d’un thriller conventionnel, où la libération de la captivité serait vécue comme le point d’orgue final d’un suspense insoutenable. La répartition en deux parties distinctes du film permet au contraire à la narration de se pencher sur ce qui compte réellement dans ce contexte périlleux : la rage de survivre coûte que coûte, malgré une existence brisée par la plus perverse des cruautés humaines.

Test Blu-ray : Zoolander 2

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Malgré son échec commercial dans les salles obscures à sa sortie en 2001, le film Zoolander est devenu, petit à petit et grâce à son succès sur support DVD, un film culte dont certaines séquences et lignes de dialogue ont traversé les années jusqu’à devenir très célèbres. Tourné avant le « boom » de Facebook, le film continue d’ailleurs largement à vivre sur les réseaux sociaux, par exemple grâce à la mode des « selfies », qui a largement contribué à étendre et populariser la « duckface » de Derek Zoolander à travers le monde et bien au-delà de la seule sphère cinéphile.

Test Blu-ray : Silent running

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Dans les années 70, et avant l’avènement de Star Wars, la science-fiction américaine n’avait de cesse de surprendre le spectateur. Après l’électrochoc 2001, odyssée de l’espace (Stanley Kubrick, 1969), bien des cinéastes ont décidé d’utiliser le genre afin de proposer une réflexion philosophique sur la place de l’homme dans l’univers, façon plus ou moins détournée de confronter le comportement de l’homme vis-à-vis de son environnement immédiat. Destruction de la nature, guerres, dérives totalitaires ou scientifiques… Que restera-t-il à l’avenir du monde dans lequel nous vivons ? D’Abattoir 5 (George Roy Hill, 1972) à Phase IV (Saul Bass, 1974) en passant par Silent running (Douglas Trumbull, 1972), L’homme qui venait d’ailleurs (Nicholas Roeg, 1976), La planète des singes (Franklin J. Schaffner, 1968), Soleil vert (Richard Fleischer, 1973) ou même THX 1138 (George Lucas, 1971), tous ces films semblaient s’interroger sur l’état du monde que l’homme laisserait aux générations futures. Une préoccupation qui résonne d'ailleurs très largement chez d'autres cinéastes à l'époque de l'avènement du « Nouvel Hollywood » qui, guerre du Vietnam oblige, fait de l'humain et d'une opposition farouche à toute forme de guerre ses sujets de prédilection.

Test Blu-ray : The revenant

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On se souvient d’Alejandro González Iñárritu pour Amours chiennes et pour 21 grammes, pour ce goût du film d’auteur choral aux personnages forts et dont les tourments étaient explorés sans complaisance. Au début des années 2000, nous pensions alors découvrir un cinéaste dont le discours ne cesserait de nous questionner. Vint alors Babel et sa vulgarisation sauvée par un aspect solaire et un dispositif un peu superficiel (l’effet papillon), mais ne manquant pas d’un certain charme – osons – d’une certaine poésie. Depuis l’année dernière et passé un Biutiful plus intéressé par un paratexte misérabiliste que par un texte qui ne disait plus grand chose, nous découvrons un nouvel Iñárritu. Cette nouvelle version de lui-même, c’est celle d’un cinéaste performer, qui n’a pas manqué de séduire le jury des Oscars avec Birdman et son plan-séquence d’1h59 qui fut – entre autres – récompensé des deux plus hautes distinctions de la compétition (meilleur film et meilleur réalisateur). Après une courte année, le mexicain entend bien capitaliser et s’inscrire dans une nouvelle performance avec The revenant, un survival en solitaire prenant place dans l’Amérique coloniale.

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On attendait mieux de la part de Michael Angelo Covino et Kyle Marvin que cette comédie de boulevard basée sur les relations sexuelles, qui se veut anticonformiste mais qui est surtout paresseuse.

Critique Express : Miroirs n° 3

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Test Blu-ray : Bergers

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'Bergers" est un film très documenté sur le métier (difficile !) de berger et sa partie fictionnelle est tout aussi réussie que sa partie documentaire.