La Roche-sur-Yon 2017 : L’Échappée belle (Paolo Virzi)
Bien que l'espérance de vie augmente continuellement, la mise en garde que la vieillesse n'est pas faite pour les lâches n'a rien perdu de sa véracité. Le Festival de La Roche-sur-Yon en tient compte de deux façons complémentaires cette année, puisque nous avons pu y découvrir, après l'optimiste et poétique Lucky de John Carroll Lynch, le sensiblement plus mélancolique et profane L'Échappée belle de Paolo Virzi.
Critique : Dark Waters
Noble. Todd Haynes fait partie de cette communauté hélas peu nombreuse de réalisateurs nobles, dont chaque film se positionne plus ou moins explicitement en faveur d'une cause. La qualité supérieure de sa filmographie ne repose par contre pas sur un engagement tendancieux, ni sur une dénonciation des défauts manifestes de la société américaine, qui serait ouverte à toutes sortes de dispositifs manipulateurs.
Critique : Tunnel
En dehors de Hong Sang-Soo et de quelques films isolés par ci, par là, il est devenu très difficile pour les cinéphiles français de pouvoir visionner en salles du cinéma sud coréen, du moins en dehors des festivals. Cette réflexion s’applique tout particulièrement au cinéma de genre, qui, on le sait, a souvent du mal à se frayer un chemin dans nos salles, quel que soit le pays d’origine d’ailleurs. C’est pour cette raison qu'il était forcément excitant de voir un distributeur prendre le risque de sortir un film d’un réalisateur encore peu connu (son film précédent, l’excellent Hard Day, avait connu une sortie discrète début 2015 après avoir écumé tous les festivals spécialisés pendant 1 an), qui plus est, dans le registre du film catastrophe, sous genre dont raffolent les coréens mais dont les productions locales sortent ici au mieux en vidéo. Même en sachant que ce genre de film a souvent tendance à virer au mélo excessif pour le public français, on s’en frottait les mains d’avance, persuadés que l’on aurait droit à un maelström d’émotions comme les sud coréens en sont coutumiers dans leur cinéma si riche en ruptures de ton…
Critique : 20th Century Women
Elever seul un enfant n’a jamais été une mince affaire. Selon les époques, cette tâche parentale accrue s’est traduite par la solitude, voire l’ostracisme social, et une grande précarité. Dans son troisième film, le réalisateur Mike Mills rend un hommage appuyé à ces mères courage – car dans l’immense majorité des cas il s’agit de mères – qui jonglent entre exigences d’éducation, obligations professionnelles et une vie affective souvent anémique.
Bande-annonce : Simon Pegg dans Kill me three times
En attendant de le retrouver dans le cinquième volet de Mission Impossible signé Christopher McQuarrie et le troisième Star Trek signé de personne pour...
The theatre bizarre
The Theatre Bizarre
France, USA : 2011
Titre original : The Theatre Bizarre
Réalisateur : Douglas Buck, Buddy Giovinazzo, David Gregory
Scénario : Douglas Buck, Buddy Giovinazzo, David...
Ingrid Jonker
Ingrid Jonker
Sud-Africain, allemand, néerlandais : 2010
Titre original : Black Butterflies
Réalisateur : Paula Van der Oest
Scénario : Greg Latter
Acteurs : Carice Van Houten, Rutger Hauer,...
Paris Manhattan
Paris Manhattan
Français : 2011
Titre original : Paris Manhattan
Réalisateur : Sophie Lellouche
Scénario : -
Acteurs : Alice Taglioni, Patrick Bruel, Woody Allen
Distribution : SND
Durée : -
Genre...
Critique : Kids return
Takeshi Kitano est de retour ! A cette annonce, susceptible de déclencher des effusions de joie chez les admirateurs du maître japonais, il faudrait cependant joindre un bémol quelque peu doux-amer. Car si le public français a le privilège au début du mois d'août de voir trois films signés Kitano sur grand écran, il convient de préciser qu'il s'agit de la ressortie en copies restaurées d'œuvres issues de sa période faste, pendant la deuxième moitié des années 1990.
Total Recall
Total Recall
USA : 2012
Titre original : Total Recall
Réalisateur : Len Wiseman
Scénario : Kurt Wimmer , James Vanderbilt , Mark Bomback
Acteurs : Colin Farrell, Bryan...
Albi 2021 : Madeleine Collins
Instaurer d'entrée de jeu le trouble ou la confusion, tels sont à la fois l'enjeu et le risque de chaque thriller qui vise à tenir le spectateur en haleine du début jusqu'à la fin. Dans le cas de Madeleine Collins, présenté en avant-première au Festival d'Albi, le démarrage de l'intrigue s'effectue plutôt laborieusement.
Gangs of Wasseypur
Wasseypur, Inde. La ville voit s’opposer trois générations de gangsters héritiers de Shahid Khan, celui qui le premier se lança dans le pillage de trains britanniques, au pouvoir sans partage du clan de Ramadhir Singh. Devenu paria, Shahid Khan est contraint de travailler dans la mine de son pire ennemi, Ramadhir Singh. Sardar Khan, fils de Shahid et coureur de jupons invétéré, a juré de rétablir l'honneur de son père en devenant l'homme le plus redouté de Wasseypur. C’est Faizal Khan, fils de Sardar et petit-fils de Shahid, grand fumeur d’herbe, cruel et sans pitié, qui reprend le flambeau.