Arras 2017 : M (Sara Forestier)
Considérée à juste titre comme l'une des meilleures actrices françaises de sa (jeune) génération, Sara Forestier a osé le passage derrière la caméra avec un sujet potentiellement casse-gueule. La relation à fleur de peau entre une bégayeuse et un analphabète, qui fait vibrer M d'une intensité pas sans charme, dispose en effet de tous les ingrédients pour un mélodrame misérabiliste.
Rio 3D
Titre original: RioGenre: Animation
Cinema Premiere: 13/04/2011
Pays: Etats Unis
Realisé par: Carlos Saldanha
Producteur: Blue Sky Studios
, O2 Filmes
, Fox Filmes do Brasil
Acteurs: Jesse Eisenberg
, Anne Hathaway
,...
Critique : Le Dernier chasseur de sorcières
Le visage de Vin Diesel ne semble réellement à sa place que dans des films dont l’action se déroule dans le présent ou le futur. Le voir apparaître barbu lors du prologue médiéval de ce film-ci nous laisse en effet craindre le pire, tant l’acteur, habitué aux rôles de guerriers fantastiques ou de conducteurs endiablés, y dénote.
Critique : La Nonne (Corin Hardy)
Le cinéma d'horreur actuel a-t-il encore le potentiel de se renouveler ou bien se complaît-il simplement dans une boucle sans fin des mêmes recettes éprouvées ? Pareille interrogation doit être permise face à un film tel que La Nonne, certes efficace dans la création de sursauts, qui produisent à leur tour une chair de poule de façon passagère, mais en même temps horriblement conventionnel et prévisible.
Cannes 2019 : Une fille facile (Quinzaine)
Autant le dire tout de suite, Une fille facile sent l'été à plein nez. Tourné en grande partie à Cannes, les scènes de plages ou de yachts, les bikinis et les chaudes nuits se finissant en boites de nuit donnent une odeur particulièrement estivale au film de la réalisatrice française de 39 ans.
Critique : Les Bêtises
Yasmine Belmadi, Grégoire Colin, Salim Kechiouche, Stéphane Rideau, Cyrille Thouvenin : le sort du cinéma n’a guère été tendre avec ces objets de fantasme dans les films gays français du tournant du siècle, qui font de nos jours à peine plus que de la figuration sur les plateaux de cinéma, la plupart du temps dans des rôles nostalgiques de leur force de séduction érotique d’antan, à moins que le sort tout court ne se soit acharné sur eux, comme dans le cas de la disparition accidentelle de Belmadi il y a six ans.
Critique : Bons à rien
En seulement trois films, le réalisateur italien Gianni Di Gregorio a réussi ce qui a pris une filmographie entière chez des géants de la comédie cinématographique comme Jacques Tati et Woody Allen : créer un personnage récurrent dans un univers vaguement autobiographique, qui y stagne de la façon la plus amusante imaginable. Son Gianni n’est guère le prototype du séducteur vieillissant, qui n’a plus que son machisme italien pour s’imaginer des conquêtes féminines. Il n’est pas non plus tout à fait un fainéant vulgaire, qui laisserait les autres travailler à sa place. Non, ce personnage magnifique est tout cela à la fois et en même temps animé par un masochisme burlesque qui ne cessera jamais de nous faire rire aux éclats.
Jeux d’été
Jeux d'été
Suisse, Italien : 2011
Titre original : Giochi D'Estate
Réalisateur : Rolando Colla
Scénario : Rolando Colla
Acteurs : Armando Condolucci, Fiorella Campanella, Alessia Barela
Distribution : Rezo...
30 Beats
30 Beats
États-Unis : 2011
Titre original : 30 Beats
Réalisateur : Alexis Lloyd
Scénario : Scénario
Acteurs : Paz De La Huerta, Vahina Giocante, Justin Kirk, Jennifer Tilly
Distribution...
Une éducation norvégienne
1979. Nikolaj a 14 ans et vit une existence idyllique avec son frère et ses parents hippies, Magnus et Lone. Lorsque Lone meurt dans un accident de voiture, Magnus fait une grave dépression. Nikolaj ne sait pas vers qui ou quoi se tourner jusqu’à ce que son meilleur ami lui fasse découvrir l’album “Never Mind the Bollocks” des Sex Pistols. Mais il est difficile d’être en rébellion lorsque votre père écoute la même musique que vous...
Critique : Kill your friends
Notre nostalgie des années 1990 ne s’étend pas jusqu’aux relents de l’arrivisme propre à la décennie précédente. La soif insatiable de succès professionnel, peu importe les moyens, y était pourtant encore bien présente. L’avidité était toujours gagnante parmi ces nouveaux riches, qui brassaient l’argent et la drogue.
La Roche-sur-Yon 2016 : Lion
Le thème universel de la famille, si souvent malmené au cinéma, est traité avec une efficacité touchante dans ce film, qui vient d’être présenté en ouverture de la 7ème édition du Festival de La Roche-sur-Yon. La vocation principale de Lion est certes de provoquer des torrents de larmes chez les spectateurs les plus sensibles, grâce à l’histoire vraie d’un fils adoptif qui entame la quête insensée de sa mère biologique.