La Roche-sur-Yon 2020 : Wendy
Parmi les innombrables transpositions du mythe de Peter Pan au cinéma, aucune n'a jusqu'à présent réussi à nous enchanter. Pas celle de Disney dans les années 1950 et surtout pas l'un des pires films de l'illustre carrière de Steven Spielberg, l'ennuyeusement ignoble Hook.
Critique : Oh Lucy !
Il paraît que le 20 janvier est la journée mondiale des câlins. Cette information a priori nullement essentielle, glanée au cours des bavardages insipides dans lesquels les animateurs de radio excellent le matin, a cependant toute son importance dans le contexte de cette comédie douce-amère, présentée à la Semaine de la Critique cannoise l'année dernière.
Berlinale 2018 : La Prière
Les journalistes en mission au Festival de Berlin ont eu droit à une programmation bien en phase avec les pratiques du dimanche matin, grâce à la projection en compétition de ce film français, qui pourrait faire office de substitut pour la visite de la messe dominicale. Au détail près que La Prière ne prétend pas forcément être un film religieux.
Critique : Loin des hommes
Aride comme les hauts plateaux de l’Atlas, pudique comme la philosophie humaniste d’Albert Camus, cette adaptation libre de l’une de ses nouvelles a surtout donné un très beau film. Avec une intensité sourde, David Oelhoffen n’y évoque point un choc des cultures, mais plutôt une bataille subtile pour un peu de compréhension et de solidarité, pendant que l’équilibre social et historique se détraque irrémédiablement. Si l’on veut considérer Loin des hommes comme un western – une référence pleinement assumée par son réalisateur –, ce serait alors un western algérien aux multiples facettes. Car sa principale qualité est une redistribution cyclique des cartes à une vitesse impressionnante, un changement de donne permanent auquel les deux personnages, interprétés magistralement par Viggo Mortensen et Reda Kateb, s’adaptent aussi bien qu’ils le peuvent.
Berlinale 2016 : Quand on a 17 ans
Téchiné restera toujours Téchiné. Le nouveau film du réalisateur, présenté en compétition au 66ème Festival de Berlin, s’apparente à un magnifique retour en arrière, à un déjà-vu cinématographique dont l’aspect a changé alors que l’essence est restée identique.
StreetDance 2
StreetDance 2
Britannique : 2012
Titre original : StreetDance 2
Réalisateur : Max Giwa
Scénario : Dania Pasquini , Jane English
Acteurs : George Sampson, Falk Hentschel, Sofia Boutella
Distribution...
Critique : The Circle
Alors que nous ne sommes qu'aux tout débuts de l'ère numérique, il est d'ores et déjà indispensable de disposer d'une présence virtuelle pour se faire entendre et donc exister. De nos jours, si vous n'avez ni profile Facebook, ni comptes Instagram et Twitter, ni smartphone dernière génération pour alimenter tout cela en permanence, vous serez au mieux la risée de vos proches et au pire définitivement largués d'une façon irrécupérable.
Berlinale 2020 : Lands of Murders
Au sein du réseau de cheminements qu'empruntent les remakes de pays en pays, nous n'étions pas tellement conscients qu'il existe également une correspondance entre l'Espagne et l'Allemagne. En effet, c'est plutôt le cinéma hollywoodien qui est connu pour sa voracité en termes de recyclage peu scrupuleux d'histoires ayant déjà fait leurs preuves quelque part ailleurs sur le globe.
Critique : Milla
Ce ne sont pas les descendants directs de Bonnie et Clyde, mais il plane tout de même un air de marginalité autour du couple au cœur de Milla. Ils squattent, ils volent et quand leur quotidien commence à se conformer à un style de vie moins bohémien, l'aventure commune est d'ores et déjà terminée.
Critique : Jane got a gun
Par les temps qui courent, chaque western serait bon à prendre. Le genre américain par excellence est en effet délaissé à tel point depuis une quarantaine d’années, que toute nouvelle tentative de le ranimer ponctuellement se voit confrontée à des attentes démesurées.
Critique : I feel good
Quand la marque de fabrique de l'univers de Benoît Delépine et Gustave Kervern, l'absurdité subversive, rencontre une manifestation concrète d'humanité altruiste, cela donne un film comme I feel good.
Albi 2022 : Tempête (Christian Duguay)
Appliquer la distinction entre des films du monde d'avant la crise sanitaire et ceux d'après, est-ce que cela a encore du sens, un an et demi après la réouverture des salles de cinéma en France ? Les préoccupations et les pratiques des spectateurs ont certainement connu une évolution profonde à partir de cet événement planétaire.