Berlinale 2017 : L’Autre côté de l’espoir
Par les temps mouvementés qui courent, où la problématique des réfugiés provoque souvent de l’indignation bien intentionnée, mais rarement des actions concrètes pour en venir à bout, est-il convenable d’avoir un grand sourire aux lèvres en regardant un film qui traite frontalement le sujet ?
Critique : L’Époque
La France est en émoi. Les mouvements sociaux se suivent et se ressemblent. Ils sont toujours plus virulents et en même temps toujours accueillis avec la même indifférence par les pouvoirs publics et politiques dont la seule raison d'être paraît désormais de préserver un statu quo qui ne satisfait plus personne.
Mud
Mud
USA : 2012
Titre original : Mud
Réalisateur : Jeff Nichols
Scénario : Jeff Nichols
Acteurs : Matthew McConaughey, Tye Sheridan, Reese Witherspoon
Distribution : Ad Vitam
Durée : 2h10
Genre...
Critique : Tunnel
En dehors de Hong Sang-Soo et de quelques films isolés par ci, par là, il est devenu très difficile pour les cinéphiles français de pouvoir visionner en salles du cinéma sud coréen, du moins en dehors des festivals. Cette réflexion s’applique tout particulièrement au cinéma de genre, qui, on le sait, a souvent du mal à se frayer un chemin dans nos salles, quel que soit le pays d’origine d’ailleurs. C’est pour cette raison qu'il était forcément excitant de voir un distributeur prendre le risque de sortir un film d’un réalisateur encore peu connu (son film précédent, l’excellent Hard Day, avait connu une sortie discrète début 2015 après avoir écumé tous les festivals spécialisés pendant 1 an), qui plus est, dans le registre du film catastrophe, sous genre dont raffolent les coréens mais dont les productions locales sortent ici au mieux en vidéo. Même en sachant que ce genre de film a souvent tendance à virer au mélo excessif pour le public français, on s’en frottait les mains d’avance, persuadés que l’on aurait droit à un maelström d’émotions comme les sud coréens en sont coutumiers dans leur cinéma si riche en ruptures de ton…
The King of Pigs
Il y a 15 ans, le monde s’est effondré. Et à présent, cette horrible histoire recommence. Après la faillite de son entreprise, Kyung-min (doublé par Oh Jung-se) tue sa femme sur un accès de fureur. Etouffant sa colère, il part à la recherche de son camarade de collège Jong-seok (doublé par Yang Ik-joon). Ce dernier n’a pas réussi à devenir écrivain et vivote péniblement en écrivant des autobiographies pour les autres. La visite de Kyung-min est une surprise embarrassante. Kyung-min lui raconte qu’au collège, il était ignoré et brimé, souvenir qu’il cherchait à oublier. Il évoque aussi leur idole Cheoli (doublée par Kim Hye-na). Kyung-min emmène Jong-seok dans la cour de l’école et veut lui révéler la terrible vérité sur ce qui s’est passé ici il y a 15 ans....
Critique : Frank
Trois ans après s’être dévoilé intégralement dans Shame de Steve McQueen, Michael Fassbender a osé le pari inverse à travers le rôle d’un musicien de génie, qui se cache en permanence derrière une tête démesurée. Sauf que son personnage énigmatique n’est guère au centre de ce film jubilatoire, qui porte pourtant son nom. Une fois n’est pas coutume, le dispositif du néophyte qui cherche à s’intégrer plus ou moins maladroitement dans l’univers sectaire de musiciens fonctionne à merveille dans Frank. L’aventure douce-amère d’un jeune compositeur en quête de reconnaissance artistique et publique confirme ainsi tout le bien que l’on pensait de son réalisateur Lenny Abrahamson, découvert il y a sept ans grâce à Garage.
Critique : Ana mon amour
La vie est dure en Roumanie. Le reflet qu'en donne la sélection de films qui arrivent jusque sur les écrans français laisse en effet supposer que tout n'est que misère affective et sociale dans ce pays d'Europe de l'Est. Car même si le cinéma roumain peut se réjouir ces dernières années d'une vitalité et d'une reconnaissance rarement atteintes auparavant, la somme de ces regards depuis l'intérieur sur une culture en fait peu connue en Occident a de quoi pousser à la dépression les spectateurs les plus fragiles.
Critique : En attendant les hirondelles
Après avoir dominé l'actualité du monde maghrébin depuis le point de vue français au cours des années 1990, ponctuées par une poussée inquiétante du terrorisme islamiste, l'Algérie s'est depuis en quelque sorte fait voler la vedette médiatique par ses voisins, davantage investis dans le printemps arabe et tout ce qu'il implique en termes d'évolutions politiques et sociales à vitesses multiples.
The Bully Project
The Bully Project
Américain : 2011
Titre original : The Bully Project
Réalisateur : Lee Hirsch
Scénario : Lee Hirsch
Acteurs : acteurs inconnus
Distribution : The Weinstein Company
Durée :...
Critique : Bonheur académie
Libre à chacun de choisir l'activité de relaxation estivale qu'il préfère. Pendant que certains partent bronzer sous le soleil des canicules tropiques ou visitent les monuments de pays lointains dans un flux de tourisme de masse qui n'est pas prêt à tarir, d'autres choisissent les mois de la saison chaude pour se ressourcer intérieurement et se libérer des contraintes du quotidien. Un camp de séminaire particulièrement bizarre se trouve en Croatie, où les adeptes du culte des Raéliens se réconfortent mutuellement au cours de stages hebdomadaires, censés renforcer leur plénitude prêchée par les dogmes de cette pseudo-religion inspirée par des extra-terrestres.
Critique : The Birth of a Nation
Les meilleures intentions donnent rarement de bons films. Ce projet sur l’un des chapitres les plus sombres de l’Histoire américaine tenait visiblement à cœur Nate Parker, qui y cumule les casquettes d’acteur, de réalisateur, de scénariste et de producteur. Ce n’est pas pour autant que The Birth of a Nation se montre à la hauteur du sujet épineux qu’il traite frontalement.
Critique : Blade runner (Final cut)
Le fait de ne pas être amplement familier avec ce classique de la science-fiction peut s’avérer avantageux pour mieux le découvrir dans toute sa splendeur lors de cette reprise en version restaurée. Car du haut de ses trente-trois ans, Blade runner n’est pas seulement un incontournable du cinéma de genre, qui n’a pas pris une ride.



















