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Mickaël Lanoye

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Mickaël Lanoye, rédacteur cinéma / DVD / Blu-ray. Découvrir tous ses articles.

Test DVD : Buck et son complice

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Au début des années 70, la mode était à la « blaxploitation » naissante, qui remplissait les salles populaires depuis le succès de Shaft : le western ne tarderait pas à s'en emparer, avec des films tels que Buck et son complice.

Test Blu-ray : L’âge de glace 5 – Les lois de...

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Succès surprise en 2002, L’âge de glace était un film d'animation visuellement convaincant, mais narrativement paresseux. Le film de Chris Wedge et Carlos Saldanha a néanmoins engendré rien de moins que 4 films supplémentaires en l'espace de 14 ans...

Test DVD : Horsehead

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Uniquement sortie dans une toute petite poignée de salles lors de sa distribution en salles en 2015, Horsehead est une petite production horrifique française, orchestrée par Romain Basset, un amoureux du genre qui déclame avec ce premier long-métrage un poème visuel à l'atmosphère oppressante et aux images littéralement sublimes, que les amateurs rapprocheront forcément du cinéma d'Hélène Cattet et Bruno Forzani (Amer, L'étrange couleur des larmes de ton corps) pour son goût très prononcé pour une esthétique visuelle baroque directement héritée du giallo et des œuvres immortelles de Mario Bava ou Dario Argento.

Test DVD : Quantico – Saison 1

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Diffusée cet été sur M6, la première saison de Quantico a rassemblé en moyenne 3,14 millions de français devant leur poste de TV. Voici donc un score honorable pour une nouvelle série policière efficace et très axée sur l'action. Créée par Joshua Safran, scénariste régulier sur la série Gossip girl, Quantico est, comme son nom l'indique une série « chorale » se déroulant dans le célèbre de formation du FBI. Le téléspectateur y suivra donc en parallèle deux trames bien distinctes : la première concerne une menace terroriste contre les États-Unis, l'autre suit le quotidien et la vie professionnelle d'une poignée de jeunes agents fédéraux en devenir.

Test DVD : Marions-nous !

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Abordant de front le sujet du mariage homosexuel, un thème que l’on ne qualifiera pas de « difficile » mais simplement de « sensible » (le mouvement d’opposition ayant divisé la France lors de la promulgation de la loi « mariage pour tous » en 2013 en est la preuve la plus flagrante), Marions-nous permet à la scénariste / réalisatrice Mary Agnes Donoghue d’ajouter un nouveau portrait de femme(s) à sa filmographie, déjà résolument tournée vers la gent féminine (Laurier blanc, Veronica Guerin, Paradise).

Test Blu-ray : Nos pires voisins 2

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Après un premier opus qui n’avait que partiellement convaincu notre rédac’ chef Pascal Le Duff, Nos pires voisins 2 est donc le deuxième opus d’une nouvelle franchise œuvrant dans le genre de la comédie gentiment trash, dont le seul but avoué (et plutôt réussi dans son genre) est de secouer les zygomatiques du spectateur à intervalles réguliers à coups de vannes tantôt carrément absurdes tantôt plus réfléchies et incisives.

Test Blu-ray : Desierto

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Puissant et immersif, Desierto est un survival époustouflant, dont la caractéristique principale, un an après sa réalisation, est d’être devenu un survival « politisé ». En effet, si le propos de Jonás Cuarón n’était peut-être pas, à la base du projet, de livrer au spectateur un thriller à ce point conscientisé, la première bande-annonce du film répondait en revanche clairement aux déclarations de Donald Trump sur l’immigration durant sa campagne électorale (sa récente élection à la présidence des États-Unis coïncide d’ailleurs quasiment jour pour jour avec la sortie du DVD et du Blu-ray en France), place vraiment Desierto sur le terrain de la contestation, du portrait au vitriol d’une Amérique à la dérive.

Test Blu-ray : Barabbas

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Tourné en 1961, Barabbas constitue la contribution de Richard Fleischer au péplum, et plus particulièrement au péplum « religieux », réinterprétant quelques passages de la Bible, très en vogue à la fin des années 50. Le film de Fleischer s’inscrit donc dans la grande tradition de films tels que Les dix commandements (Cecil B. DeMille, 1956) ou encore Ben-Hur (William Wyler, 1959). S’il a probablement un peu moins marqué les mémoires que ses deux aînés, Barabbas n’en demeure pas moins un indispensable et époustouflant spectacle, ambitieux à la fois dans sa narration et dans sa mise en scène.

Test DVD : Alleycats

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Petite production « thriller » en provenance du Royaume-Uni, Alleycats a la particularité de proposer des scènes d’action tournant non pas autour de grosses cylindrées comme la franchise Fast & Furious, mais une intrigue finalement assez originale collant aux basques de coursiers en vélo mêlés à une sombre machination politique destinée à étouffer un meurtre commis par un haut dignitaire anglais.

Test Blu-ray : Les drakkars

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Qu'on se le dise : Les drakkars (1964) n'est pas, contrairement à ce à quoi on aurait pu s'attendre à priori, une simple « resucée » des Vikings de Richard Fleischer, tourné six ans plus tôt. Il en constituerait en réalité une démarcation très orientée « bande dessinée », à la fois spectaculaire, exotique et souvent assez drôle.

Test Blu-ray : Les flics ne dorment pas la nuit

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Avec cette adaptation d’un roman policier signé Joseph Wambaugh (vrai flic de Los Angeles s'étant lancé dans la littérature), Richard Fleischer révolutionne le film policier, et impose sans peine « LE » film qui servira de mètre-étalon au genre pour les années qui suivraient. Plus qu'une réussite, Les flics ne dorment pas la nuit est un véritable chef d’œuvre, dressant le portrait ultra-réaliste et sans concession d'une poignée de policiers en proie aux affres de leur métier. Habile, le cinéaste prend le temps d'installer ses personnages sur le principe de la « chronique », sans réel fil ténu au niveau de l'intrigue, si ce n'est celui qui est lié à l'évolution des policiers qu'il suit, comme un observateur discret, au fil de leurs rondes et de leur vie.

Test Blu-ray : L’étrangleur de Rillington Place

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En 1968, Richard Fleischer signait avec L’étrangleur de Boston un film qui marquait le renouveau du thriller, un trip violent et hypnotique, très américain, avec lequel le cinéaste parvenait à se débarrasser des oripeaux du « Film Noir » qui avait régné sur le genre jusqu’à la fin des années 50. Refusant de surfer sur le succès de son film, le réalisateur part tourner au Royaume-Uni en 1971 10 Rillington Place, adaptation d'un sombre fait divers ayant défrayé la chronique en Angleterre à la fin des années 50. Pour sa sortie en France, le film sera renommé L'étrangleur de Rillington Place, afin de dresser une passerelle entre ces deux « étrangleurs »... Mais la comparaison s'arrête là ; il s'agit en effet de deux films radicalement différents.