Test DVD : Tremors 6 – A cold day in hell

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Tremors 6 : A cold day in hell

 
États-Unis : 2018
Titre original : Tremors – A cold day in hell
Réalisation : Don Michael Paul
Scénario : John Whelpley
Acteurs : Michael Gross, Jamie Kennedy, Tanya van Graan
Éditeur : Universal Pictures
Durée : 1h34
Genre : Fantastique
Date de sortie DVD : 15 mai 2018

 

 

Burt Gummer et son fils Travis Welker sont dépassés par la quantité de monstres qu’ils découvrent à leur arrivée au Canada où ils sont appelés afin d’enquêter sur les attaques mortelles de vers souterrains. Une fois arrivés dans le centre de recherche isolé, Burt soupçonne que les vers géants, appelés Graboïds, sont secrètement transformés en armes, mais avant de pouvoir confirmer ses soupçons, il est neutralisé par du venin. Il ne lui reste plus que 48 heures à vivre, son seul espoir est de créer un remède. Pour le sauver, il va falloir découvrir comment extraire le venin des créatures mangeuses d’hommes…

 

 

Le film

[4/5]

On ne change pas une équipe qui gagne : trois ans après le succès de Tremors 5 en vidéo, Don Michael Paul (réalisateur) et John Whelpley (scénariste) ont donc remis le couvert avec Tremors 6 : A cold day to Hell, qui permet à Michael Gross de renouer avec son rôle fétiche de Burt Gummer, et au spectateur de se replonger dans la nostalgie en repensant à la saga initiée en 1990 par le chef d’œuvre de Ron Underwood.

Si l’affiche de ce sixième opus de la franchise aux graboïdes semble nous promettre un épisode placé sous le signe de la neige, il n’en sera finalement rien : seules une ou deux séquences prendront place dans un décor enneigé, la suite se déroulant finalement sur un plateau rocheux dénué de la moindre trace de neige. Si certains crieront probablement au scandale ou à l’arnaque, de notre côté, on n’est pas loin de penser que cet épisode, qui nous propose un véritable « retour aux sources », est probablement le meilleur de la série depuis le premier film… En effet, étant donné que l’intrigue se déroule ici grosso merdo dans le même paysage rocailleux que l’original, et qu’elle se concentre enfin à nouveau quasi-exclusivement sur une menace graboïde se déplaçant sous la terre, on en retrouverait presque la magie du film original. Et qui dit graboïdes se déplaçant sous terre dit forcément des effets spéciaux privilégiant le latex, le caoutchouc et les litrons de sang orange bien visqueux plutôt que la surcharge d’effets numériques cheapos et jamais très convaincants.

Tremors 6 : A cold day to Hell nous réserve de plus quelques francs éclats de rire, et narrativement, John Whelpley semble avoir trouvé son rythme de croisière, nous proposant même quelques très bonnes choses : la relation entre Burt et son fils propose enfin quelques enjeux intéressants, et le personnage de Travis (incarné par Jamie Kennedy, 22 ans et 22 kilos après le premier Scream) en deviendrait presque attachant. L’autre excellente trouvaille de cet épisode est d’avoir flanqué une maladie dégénérative à Burt liée à ses années de lutte acharnée contre les créatures souterraines – une façon probable d’amorcer un septième épisode au cours duquel Burt Gummer va commencer à se transformer en graboïde ! On avoue qu’on trépigne d’impatience de voir ça…

 

 

Le DVD

[4,5/5]

Coté technique, Universal Pictures connaît son boulot, et le DVD de Tremors 6 : A cold day to Hell s’avère assez irréprochable : le format est respecté, la compression est maîtrisée, la définition précise, l’étalonnage sans bavure, et le master, tout récent, est naturellement de toute beauté ; tout cela s’avère évidemment très recommandable, dans les limites évidentes d’un encodage en définition standard. Côté son, VF et VO sont proposées dans des encodages Dolby Digital 5.1 finement spatialisés. Bref, on a entre les mains un excellent DVD, mais on aurait aimé découvrir les nouvelles aventures de Burt Gummer contre les graboïdes sur format Blu-ray !

Et dans la section suppléments, Universal Pictures nous propose une poignée de featurettes promotionnelles, globalement carrées, efficaces et sans surprises. Les acteurs s’y expriment sur leurs personnages, les conditions de tournage et se font les politesses d’usage dans ce genre de modules. On notera tout de même que la plus intéressantes de ces featurettes est consacrée à la supérette de Chang, pour la simple et bonne raison que le décorateur et les membres du casting reviendront sur les nombreuses surprises et clins d’yeux que recèle ce décor, sans que l’on ne parvienne à les distinguer en regardant le film.

 

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