Test Blu-ray : The Jane Doe identity

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The Jane Doe identity

 
États-Unis, Royaume-Uni : 2016
Titre original : The autopsy of Jane Doe
Réalisateur : André Øvredal
Scénario : Ian B. Goldberg, Richard Naing
Acteurs : Brian Cox, Emile Hirsch, Ophelia Lovibond
Éditeur : Wild Side Vidéo
Durée : 1h26
Genre : Fantastique, Thriller
Date de sortie cinéma : 31 mai 2017
Date de sortie DVD/BR : 4 octobre 2017

 

 

Quand la police leur amène le corps immaculé d’une jeune fille inconnue, surnommée alors Jane Doe, Tommy Tilden et son fils, tous deux médecins légistes, pensent que l’autopsie ne sera qu’une simple formalité. Au fur et à mesure de la nuit, ils ne cessent de découvrir des choses étranges et inquiétantes à l’intérieur du corps de la défunte. Alors qu’ils commencent à assembler les pièces d’un mystérieux puzzle, une force surnaturelle fait son apparition dans le crématorium…

 

 

Le film

[3,5/5]

« Attention, second coup de cœur de Gérardmer 2017 (après Split), The Jane Doe identity a glacé le public du festival. Un véritable film d’horreur sans concession qui met mal à l’aise dès son entame (en même temps, une morgue ça aide bien). Le film nous fait plonger dans l’autopsie la plus terrifiante jamais vu à l’écran. On ne ressort pas indemne de The Jane Doe identity… pour le plus grand bonheur des fans de cinéma de genre. »

C’est en ces mots très flatteurs que notre chroniqueur Julien Mathon évoquait en février dernier le dernier film d’André Øvredal, surtout connu chez nous pour son sympathique Troll Hunter, véritable succès public du Festival de Gérardmer 2011 (lire notre critique).

Fort différent de son film précédent, The Jane Doe identity prend quasiment le parti du huis-clos : l’intégralité du film se déroulera en effet entre les murs d’une petite morgue de province. Formaliste ingénieux, Øvredal tire contre toute attente avantage de cette contrainte, aidé il faut l’avouer par un duo d’acteurs assez excellents, composé de Brian Cox et de Emile Hirsch, découvert il y a quelques années dans la comédie The girl next door.

Mais The Jane Doe identity bénéficie également d’un script malin, issu de la cuvée 2013 de la prestigieuse « Black List » Hollywoodienne, recensant les meilleurs scénarios n’ayant pas encore été tournés. N’ayant de faiblesses que dans certains dialogues un poil trop descriptifs et dans un dénouement pas forcément très satisfaisant, le scénario du film s’avère en effet un petit trésor d’efficacité, littéralement transcendé par la caméra d’André Øvredal pour son passage sur grand écran : débutant comme une « enquête » menée, découverte après découverte, à partir de l’autopsie du cadavre d’une jeune femme, le film prendra à mi-parcours un tournant vers le fantastique pur et dur, nous réservant de ce fait pas mal de surprises. Bien sûr, on n’est point en présence de « la » référence du genre pour l’année 2017, ni même forcément tout près du choc décrit par Julien fin janvier, mais The Jane Doe identity constitue assurément une des très bonnes surprises de l’année dans le genre horrifique.

 

 

Le Blu-ray

[4,5/5]

Le Blu-ray de The Jane Doe identity édité par Wild Side nous propose, comme d’habitude avec l’éditeur, une expérience visuelle et sonore immersive et réellement bluffante. La définition et le piqué sont d’une précision extraordinaire, les couleurs naturelles, les contrastes sont au taquet et permettent aux noirs de s’afficher avec une finesse étonnante. Côté son, comme d’hab également, à la fois la VF et la VO sont proposées dans des mixages DTS-HD Master Audio 5.1, tous deux explosifs et vraiment extrêmement dynamiques : malgré les apparences, le film est d’ailleurs suffisamment généreux en séquences « choc » pour solliciter de façon régulière le caisson de basses de façon à faire vibrer à mort votre parquet, et sans le moindre doute également vous faire sursauter.

Rayon suppléments, on ne trouvera, on trouvera, outre la traditionnelle bande-annonce du film, un court making of nous présentant le projet et le tournage en un peu moins de vingt minutes : le ton reste très « promo » mais le tout demeure tout à fait intéressant, et donne l’occasion à André Øvredal, mais également aux acteurs et aux deux scénaristes de s’exprimer sur le film et leurs ambitions.

 

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