Test Blu-ray : Rush hour 2

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Rush hour 2

 
États-Unis, Hong Kong : 2001
Titre original : –
Réalisateur : Brett Ratner
Scénario : Jeff Nathanson
Acteurs : Jackie Chan, Chris Tucker, Zhang Ziyi
Éditeur : Metropolitan Vidéo
Durée : 1h30
Genre : Action, Comédie
Date de sortie cinéma : 29 août 2001
Date de sortie Blu-ray : 5 septembre 2016

 

 

L’agent James Carter rejoint son vieil ami l’inspecteur Lee à Hong Kong pour des vacances reposantes. Mais quand une bombe explose à l’ambassade américaine et tue deux agents des douanes qui travaillaient sur un trafic de faux billets, la police confie l’enquête à Lee. De Hong Kong à Los Angeles en passant par Las Vegas, l’investigation risque d’être explosive…

 

 

Le film

[3/5]

Vous l’attendiez, le voilà enfin : quinze ans après sa sortie en salles, Rush hour 2 débarque ce mois-ci en Haute Définition sous les couleurs de Metropolitan Vidéo. Étrangement inédit en Blu-ray jusqu’ici, ce deuxième opus des aventures musclées et rigolardes de Jackie Chan et Chris Tucker est pourtant l’opus le plus fréquentable d’une franchise ayant surtout servi à introduire le mythique Jackie Chan sur le marché américain.

Si le cinéma de Brett Ratner est souvent détesté par la critique et les amoureux des films d’action au découpage net et précis, il faut néanmoins admettre que Rush hour 2 s’avère bien plus fréquentable que le film original réalisé en 1998. Après le carton du premier Rush hour, Jackie Chan a eu la possibilité de chorégraphier lui-même les scènes d’action, qui ressemblent enfin à quelque chose : les combats sont plus longs et bien mieux torchés (Jackie tenait encore la grande forme à 47 ans), l’action prend nettement le pas sur la comédie, et au final, le film s’avère un divertissement certes mineur mais loin d’être honteux : efficace, parfois drôle, court (1h30 pile poil) et bien rythmé. Aucune raison donc de bouder son plaisir : Rush hour 2 ne révolutionne certes rien, c’est cousu de fil blanc et plein de bons sentiments, mais c’est un parfait divertissement en mode pop corn du samedi soir.

 

 

Le Blu-ray

[4,5/5]

Débarquant sans crier gare chez Metropolitan Vidéo, Rush hour 2 s’offre un efficace upgrade Haute-Définition. Et les amateurs de la franchise pourront se réjouir, puisque le transfert du film de Brett Ratner s’avère très satisfaisant : le master est propre et stable, le grain argentique est parfaitement respecté, et les couleurs brillent de mille feux, même si l’utilisation de contrastes très agressifs et affirmés tend par moments à boucher les noirs. Force est de constater que l’on a jamais vu le film dans ces conditions. Côté son, les deux pistes DTS-HD High Resolution Audio 5.1 sont dynamiques et très immersives, les basses s’éclatent, c’est riche et spectaculaire, même si, à l’image du film, tout cela manque franchement de finesse.

Du côté de la section suppléments, le Blu-ray de Rush hour 2 reprend en définition standard l’intégralité des suppléments présents sur l’édition DVD de 2002, qui finiront peut-être par changer l’image que vous pourriez avoir de Brett Ratner. On commence avec un commentaire audio du réalisateur Brett Ratner et du scénariste Jeff Nathanson, détendu et pétri de bonne humeur, dans lequel le cinéaste assume parfaitement ses clins d’yeux à d’autres films, tels que celui à Indiana Jones et le temple maudit pour la scène dans le casino, quand Jackie cherche à attraper le détonateur. On poursuivra avec un court making of essentiellement dédié au talent de Ratner, et s’échinant à nous démontrer que celui-ci a une réelle « vision ». Une belle poignée de featurettes reviendront sur différents éléments du film (la ville de Hong Kong, les méthodes de travail made in HK comparées aux cahiers des charges US, la barrière de la langue, la mode, le statut de « star » de Jackie, les effets visuels ou encore les chorégraphies des combats). Au rayon des sujets courts et relativement promotionnels, on en trouvera également une poignée dédiés à l’élaboration de telle ou telle scène. On poursuit avec une sélection de scènes coupées et surtout un amusant bêtisier laissant penser que Chris Tucker devait être très dissipé pendant le tournage. On terminera enfin avec « Lady Luck », le premier court-métrage (2 minutes environ) réalisés par Brett Ratner pendant ses études, et mettant en scène Rebecca Gayheart, sa petite amie de l’époque. Pour l’anecdote, Ratner raconte à quel point ce court avait été mal reçu et mal noté par ses professeurs, qui l’avaient trouvé absolument nul. Comme quoi, même à ses débuts, Brett Ratner n’était pas franchement en odeur de sainteté vis à vis de la critique…

 

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