Test Blu-ray : Fast & Furious 8

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Fast and Furious 8

États-Unis, Chine : 2017
Titre original : The Fate of the Furious
Réalisateur : F. Gary Gray
Scénario : Chris Morgan
Acteurs : Vin Diesel, Dwayne Johnson, Jason Statham
Éditeur : Universal Pictures
Durée : 2h16
Genre : Action
Date de sortie cinéma : 12 avril 2017
Date de sortie DVD/BR : 16 août 2017

 

Maintenant que Dom et Letty sont en lune de miel, que Brian et Mia se sont rangés et que le reste de l’équipe a été disculpé, la bande de globetrotteurs retrouve un semblant de vie normale. Mais quand une mystérieuse femme entraîne Dom dans le monde de la criminalité, ce dernier ne pourra éviter de trahir ses proches qui vont faire face à des épreuves qu’ils n’avaient jamais rencontrées jusqu’alors…

 

 

Le film

[3/5]

« Avec désormais huit films à son actif depuis le début du siècle, l’univers de Fast and furious a avancé au rang d’incontournable du divertissement spectaculaire. Tandis que bon nombre de ses concurrents tournent en rond dans le cercle vicieux de l’éternel redémarrage, la bande des experts en bolides vrombissants trace tranquillement sa route. A l’image des James Bond qui, eux, peuvent se targuer d’une tradition encore plus longue et prestigieuse, Fast and furious a su créer la somme de tout ce qui compte à un moment donné dans le domaine de l’action époustouflante, tout en s’appuyant sur quelques personnages emblématiques et des budgets plus que conséquents, garants quasiment infaillibles d’un succès planétaire au box-office. Le principe du balayage tout inclusif – aussi opportuniste soit-il – fait donc une fois de plus mouche dans Fast and furious 8, un film d’une efficacité jamais prise en défaut, qui ravira tous les fans de la série sans pour autant trop dérouter les passagers plus sporadiques de ces virées endiablées. (…)

Comment expliquer le succès sur la durée, voire de plus en plus marqué d’année en année, de l’univers Fast and furious ? Peut-être en admettant que la faiblesse apparente de ces films à la gloire de la force physique est en fait leur force. Ils ne prétendent point à réinventer le monde ou le cinéma. Cependant, dans les limites de son ambition d’évasion dans un environnement sans frein à l’épanouissement masculin, cet univers nous gratifie à nouveau d’un divertissement adéquat. Le seul effet secondaire en serait notre étonnement de voir une formule a priori si fatiguée fonctionner encore convenablement après tant d’années et de films très proches dans le ton et les enjeux arbitraires. »

Extrait de la critique de Tobias Dunschen. Retrouvez-en l’intégralité en cliquant sur ce lien.

 

 

Le Blu-ray

[5/5]

Côté Blu-ray, la galette de Fast and furious 8 proposée par Universal Pictures s’avère comme toujours d’excellente qualité. L’image envoie le bois, avec des contrastes au taquet et des couleurs remarquables ; les séquences de jours respectent la superbe photo signée Stephen F. Windon, les contrastes sont poussés dans leurs derniers retranchements, et le film affiche un niveau de détail assez époustouflant. Les passages nocturnes sont tout aussi sublimes, aucune baisse de définition n’est à déplorer. Niveau son, la VO s’offre un mixage en DTS-X (11.2 !), qui sera, faute de matériel adéquat, décodé dans un DTS-HD Master Audio 7.1 aux dimensions épiques : l’immersion est optimale pour le spectateur, la spatialisation joue la carte de l’ambiance, de l’efficacité et de la finesse : une pure démo acoustique. De son côté, la VF ne bénéficie « que » d’un mixage DTS 5.1, tonitruant et proposant également une immersion du tonnerre, mais forcément moins fine et « vrombissante » que son équivalent anglais.

Dans la section suppléments, outre un passionnant commentaire audio du réalisateur F. Gary Gray (qui plus est proposé avec des sous-titres français), l’éditeur nous propose un éventail de featurettes faisant office de  making of nous révélant l’envers du décor d’un tournage épique. On reviendra tout d’abord sur les enjeux développés par la première séquence du film, tournée à Cuba, ainsi que sur les relations entre les personnages, forcément modifiées par le passage de Dom (Vin Diesel) du côté des « méchants » et le passage chez les « gentils » de la famille Shaw (Jason Statham, Luke Evans et Helen Mirren). On poursuivra ensuite avec l’incontournable série de sujets consacrés aux automobiles du film, et revenant en particulier sur la « pluie » de véhicules « zombies » à New York, et les artifices utilisés par les techniciens pour proposer à l’écran cette prouesse visuelle. Pour terminer, on s’attardera sur les cascades des trois grosses séquences d’action (Cuba / Islande / New York) et on aura également droit à des versions étendues de deux scènes d’action sans bagnoles (la prison / l’avion). L’ensemble de ces featurettes donnent franchement l’impression d’un tournage détendu à l’ambiance bon enfant, et le résultat a de quoi enthousiasmer le spectateur pour les deux prochaines suites de la saga Fast and furious, respectivement prévues pour 2019 et 2021.

 

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