Test DVD : Wild Style

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Wild style

 
États-Unis : 1983
Titre original : –
Réalisateur : Charlie Ahearn
Scénario : Charlie Ahearn
Acteurs : ‘Lee’ George Quinones, Lady Pink, Fab 5 Freddy
Éditeur : Éditions Montparnasse
Durée : 1h22
Genre : Drame
Date de sortie cinéma : 5 avril 2017
Date de sortie DVD : 12 juin 2017

 

 

A travers l’ascension artistique d’un graffeur du Bronx, plongez au coeur de la naissance du mouvement hip-hop et avec ses stars : Rappeurs, graffeurs et danseurs de Beak Dance. Entre sorties noctunres dans l’underground de la big apple et les soirées hip-hop de l’underground, retrouvez les pionniers légendaires du RAP US…

 

 

Le film

[3,5/5]

Que vous soyez familier du « gros son » old school ou néophyte en matière de rap US des années 80 n’a finalement aucune importance pour aborder le visionnage de Wild Style.

Ce qui importe surtout à la découverte du film de Charlie Ahearn, c’est bel et bien cette énergie brute de décoffrage, cette façon de filmer New York à l’arrachée, qui n’est pas sans rappeler les premières œuvres d’Abel Ferrara. C’est d’autant plus flagrant que le scénario mélange sans vergogne fiction et documentaire en mettant en scène des acteurs pour le moins amateurs : le personnage central est en effet incarné par Lee Quinines, qui se trouve être une véritable légende du graffiti… Mais qui s’avère bien loin d’être un véritable acteur.

Wild Style est donc au final un témoignage 100% « authentique » abordant de front la naissance de la « Nation rap » et de la culture hip-hop : graffitis, danse et rap sont au centre de cette chronique suivant quelques moments de la vie d’un graffeur, sur le son toujours aussi bon de Grand Master Flash. Un film à voir assurément, accompagné de son pendant documentaire Style wars, réalisé par Tony Silver en 1983.

 

 

Le DVD

[4/5]

Ce sont les Éditions Montparnasse qui nous offrent le plaisir de découvrir Wild Style aujourd’hui. L’éditeur a par ailleurs plutôt soigné sa copie, et nous offre un master relativement propre en considérant l’époque et un tournage en 16 mm, avec une image correcte, bien définie, et des couleurs très agréables. Seules les séquences en basse lumière accusent un poil trop le poids d’un encodage en MPEG-2, forcément un poil limité (granulation excessive). Côté enceintes, seule la VO nous est proposée par l’éditeur, en Dolby Digital 2.0 mono d’origine ou dans une remasterisation Dolby Digital 5.1. Le mixage est dynamique et plutôt immersif. Du beau boulot !

Du côté des suppléments, outre la traditionnelle bande-annonce, l’éditeur nous propose de découvrir un clip musical, une courte série de scènes coupées ainsi qu’une galerie de photos.

 

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