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Tag: Thierry Lhermitte

Test Blu-ray : Grosse fatigue

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Michel Blanc a déjà expliqué la façon dont il avait « co-écrit » la première mouture du scénario de Grosse fatigue avec Bertrand Blier, avouant qu'il se rendait aux séances de travail en simple « spectateur » de l'imagination de Blier.

Test DVD : All inclusive

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Autant le dire d’entrée de jeu, au regard de son affiche et de sa bande-annonce (qui sont de celles qui font lever le sourcil en se disant « ah ouais quand même »), on pensait passer devant All inclusive un moment poussif et laborieux. On se le disait d’autant plus que le film affiche à ce jour la note de 3/10 sur IMDb, et que les critiques françaises réunies sur Allociné

Test Blu-ray : Le placard – Réédition 2019

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Trois ans après l’immense succès du Dîner de cons, Francis Veber remettait le couvert avec Le placard, une nouvelle comédie mettant en scène le personnage – récurrent dans sa filmographie – de François Pignon, cette fois incarné par Daniel Auteuil. Malgré une affiche atrocement laide, le bouche à oreille fut excellent et le succès fut à nouveau au rendez-vous, le film ayant réuni plus de cinq millions de français dans les salles françaises en 2001.

Test Blu-ray : La finale

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La finale suit, à la façon d’un road movie, le voyage de Lyon à Paris d’un vieil homme atteint de la maladie d’Alzheimer et de son petit-fils. Si le film de Robin Sykes évoque bien sûr en toile de fond les drames liés à cette maladie dégénérative, l’idée forte du récit réside surtout dans le rapprochement de deux êtres complètement repliés sur eux-mêmes. Le grand-père est mis au rencard de la société par sa maladie, qui l’isole complètement du reste du monde –voire même de lui-même– tandis que le jeune homme s’impose quant à lui comme le pur produit de son époque, égocentrique, coupé du monde par le biais de la « bulle » numérique, téléphone et écouteurs sur les oreilles. Ainsi, durant les deux premiers tiers de La finale, ce ne sont finalement pas tant les problèmes d’orientation du grand-père qui vont prolonger le voyage des deux personnages, mais bel et bien le fait que le petit-fils soit « absorbé » dans son univers, coupé du monde par les écouteurs et les écrans, qui le rendent inattentif à ceux qui l’entourent.

Festival de l’Alpe d’Huez 2018 : le palmarès

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Le palmarès de la 21e édition du Festival International du Film de Comedie de l'Alpe d'Huez, qui s'est déroulé du 16 au 21 janvier,...

Test Blu-ray : La femme de mon pote

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Sorti sur les écrans français en 1983, La femme de mon pote est donc un film écrit par Bertrand Blier pour Coluche, qui devait initialement tenir la tête d’affiche aux côtés de Patrick Dewaere et Miou-Miou. Le suicide de l’acteur en aura finalement décidé autrement, et on murmure que l’entente entre le cinéaste, habitué à ciseler ses scénarios à la virgule près, et l’acteur, plutôt enclin à l'improvisation, ne fut pas des plus cordiales. Si ces tensions ne se ressentent pas spécialement à la découverte du film, on ne peut en revanche s’empêcher de penser que Coluche, dont le jeu « exploserait » littéralement quelques mois plus tard avec Tchao Pantin, montrait ici ses limites en tant que comédien, certains dialogues sonnant incontestablement « faux ». Néanmoins, ce triangle amoureux tragi-comique et volontiers misogyne s’avère au final absolument typique de son auteur, et comporte encore en son sein quelques-unes des « fulgurances » qui font tout le sel de la filmographie de Bertrand Blier.

Test Blu-ray : Le dîner de cons – Réédition 2017

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Plus gros succès en salles de la carrière de Francis Veber (même son chef d’œuvre La chèvre n’avait attiré « que » sept millions de spectateurs dans les salles obscures en 1981), Le dîner de cons demeure, presque vingt ans après sa sortie, une comédie toujours aussi efficace, courte, rythmée et surtout très drôle, enchainant une série de passages assez irrésistibles, dont beaucoup sont depuis devenus carrément cultes (« Ah bon il a pas de prénom ? »). Si bien sûr l’héritage du théâtre est toujours très présent au cœur du film (on ne bouge quasiment pas de l’appartement de tout le film), cela n’empêche en rien l’ensemble de fonctionner parfaitement, au point d’en devenir un véritable modèle de vaudeville, aux rouages certes un poil apparents, mais toujours efficaces et inspirés. Une belle réussite.

Test DVD : Benoît Brisefer – Les taxis rouges

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Avant même les premières traductions françaises des séries Marvel, mais quelques années après les premières apparitions de Superman dans les pages d'Aventures ou du Journal de Spirou, une réponse franco-belge aux comic-books de super héros qui pullulaient aux États-Unis est apparue sous la plume de Peyo, le papa des Schtroumpfs

Reda Kateb et Adèle Haenel, Prix Patrick Dewaere et Romy Schneider...

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Les acteurs césarisés cette année pour Hippocrate de Thomas Lilti (second rôle masculin) et Les Combattants de Thomas Cailley (actrice) sont une nouvelle fois...

Critique : Quai d’Orsay

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Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.