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Test Blu-ray : Gringo

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Croisant une foule de personnages au cœur d'une intrigue complexe dont la particularité est de se dérouler d'une façon absolument limpide pour le spectateur, Gringo jongle avec une intrigue à effet « boule de neige » et d'excellentes idées de mise en scène, jouant autant avec les nerfs du spectateur qu'avec ses zygomatiques grâce à un humour très noir et à un scénario vraiment brillant, co-signé par Matthew Stone (collaborateur des frères Coen sur Intolérable cruauté)

Test Blu-ray : Trahison d’état

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On sait bien ce que vous vous dites à la découverte de ce Trahison d'état. Avec son affiche et son titre semblant tous deux aussi formatés qu'interchangeables avec des tas d'autres, on tient là un pur « DTV » sans aucun intérêt. Vous vous trompez concernant le film, qui s'avère un attachant thriller politique – on va d'ailleurs évoquer un peu plus bas ses qualités. Concernant son titre en revanche, on avoue qu'on vous rejoint un peu. De la même façon que les comédies américaines furent pendant un temps systématiquement renommées en France en American machin, en bidule Movie ou, un peu plus tard, en Very bad truc (étrange d'ailleurs qu'aucun éditeur n'ait tenté un American very bad movie !), les thrillers politiques ont quant à eux droit au champs lexical du mensonge, de la trahison et bien-sûr de l'état. Du côté des « trahisons » en tous genres, on avait déjà Trahison (2008), Le prix de la trahison (2008), Trahison au sommet (2006), Ultime trahison (2013), Double trahison (2014) ou encore tout simplement Trahisons (2016). Et du côté de l'état, on pense notamment à Secrets d'état (2004), Raisons d'état (2006), Coups d'état (2006), Mensonges d'état (2008), Une affaire d'état (2009), Crime d'état (2013), Examen d'état (2014) ou Secret d'état (2014). Bon, alors voilà, Trahison d'état, ce n'était pas encore utilisé, on dit banco pour celui-là.

Test Blu-ray : Évasion 2

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Si le concept d’Évasion 2 est grosso merdo le même que dans le premier film (tout est dans le titre), on notera une volonté assez nette de la part des auteurs du film de plonger un peu plus loin dans l’aspect « science-fiction » que pouvait avoir le premier film.

Test Blu-ray : Espen, le gardien de la prophétie

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Qu’on se le dise : Espen, le gardien de la prophétie est un grand film d’aventures européen, une œuvre ambitieuse et formellement très réussie. Cela pourra certes surprendre le public français, dans le sens où le film norvégien est nanti d’un budget qui pourrait paraître un brin dérisoire dans l’hexagone. En effet, 5,8 millions d’euros, ça représente environ deux fois moins de budget que Les Tuche 3, trois fois moins que Les nouvelles aventures d’Aladin, ou encore quasiment cinq fois moins que La Ch’tite famille… A budget équivalent, chez nous, on tourne des films tels que Brillantissime ou Mme Mills, une voisine si parfaite. Où va l’argent, me demanderez-vous ? On n’en sait rien, et on ne va pas vous la jouer populisme à deux balles, mais ce dont on est sûr en revanche, c’est que chaque centime d’Espen, le gardien de la prophétie semble avoir été utilisé à bon escient, afin de livrer au spectateur un grand spectacle familial humble et spectaculaire.

Test Blu-ray : Battleship Island

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Tenant autant d’un nécessaire devoir de mémoire que du règlement de comptes en bonne et due forme vis-à-vis du Japon, Battleship Island revient sur une période sombre de l’Histoire de la deuxième Guerre Mondiale : l'évasion de plusieurs centaines de travailleurs forcés coréens détenus sur l'île japonaise d'Hashima, un camp de travail décrit dans le film de Ryoo Seung-wan comme un véritable camp de concentration aux conditions de vie inhumaines. Si le film a naturellement créé la polémique au Pays du soleil levant, Battleship Island a néanmoins rencontré un succès phénoménal au box-office sud-coréen, avec plus de six millions d'entrées.

Test Blu-ray : Le secret des Marrowbone

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Si le scénario du Secret des Marrowbone, habile et plutôt bien construit, tente pendant une bonne partie du métrage de nous convaincre que ce qui nous est donné à voir n’est ni réellement un film d’horreur, ni réellement non plus un film fantastique, le film de Sergio G. Sánchez emprunte tellement au cinéma de genre qu’il en finit par trahir sa véritable nature. Bien sûr, il ne s’agit pas là d’une véritable surprise : Sánchez s’était fait remarquer il y a quelques années en écrivant le scénario de L’orphelinat, et l’on se doutait bien que le cinéaste entretenait une affection toute particulière pour les récits tirant sur le surnaturel. Dans le même ordre d’idées, une bonne partie du casting de son film est composé d’acteurs ayant été fortement « marqués » par le genre : on y retrouvera en effet Anya Taylor-Joy, découverte avec The witch et Split, Charlie Heaton, l’un des personnages récurrents de la série culte Stranger things ou encore Mia Goth, qui jouait dans le meilleur film fantastique de l’année 2017, Cure for life et

Test Blu-ray : Hostiles

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Pour réaliser Hostiles, Scott Cooper a travaillé de façon très sérieuse : il a adapté à sa façon la version préliminaire d’un manuscrit écrit par le scénariste Donald E. Stewart, en cherchant à lui donner un caractère universel ; il s’est entouré de spécialistes reconnus des amérindiens de façon à ce que soient fidèlement respectés le langage, les rituels et la gestuelle des indiens ; il a tenu à ce qu’une partie des dialogues se fasse dans la langue des Cheyennes et que les costumes soient le plus proche possible de ceux de l’époque. Pour trouver les grandioses grands espaces que le film traverse, il a suffi au réalisateur et au Directeur de la photographie de balader leur caméra dans le Nouveau-Mexique, l’Arizona et le Colorado, il y en a des « comme ça » à tous les coins de rue ! Concernant l’interprétation, il a repris Christian Bale qu’il avait déjà dirigé dans Les brasiers de la colère : il est grandiose ; il a fait le cadeau d’un rôle à « Oscar » à la comédienne britannique Rosamund Pike (En fait, elle n’a rien eu du tout et le film n’a même pas été sélectionné aux Oscars.

Test Blu-ray : Criminal squad

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Si l'on avait bien remarqué le nom de Christian Gudegast il y a deux ans au générique de La chute de Londres, un film d'action extrêmement bourrin et réjouissant, rien ne pouvait en réalité nous préparer au choc ressenti à la découverte de Criminal squad, qui s'imposera sans la moindre peine comme « LA » tuerie atomique de l'année -voire même de la décennie- dans le petit monde du polar urbain.

Test Blu-ray : Killing Gunther

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A force de lire les réactions critiques autour de Killing Gunther sur différents sites et réseaux sociaux, on en vient à constater à quel point le public a la mémoire courte (ou sélective). En effet, le fait de voir Arnold Schwarzenegger dans une comédie semble offusquer nombre d’observateurs, et les critiques de pousser des cris d’orfraies… parfois avant même d’avoir eu l’occasion de voir le film ! Ainsi, si l’on a pu lire que Schwarzie « touche le fond » dans un film supposé « aussi mauvais qu’il en a l’air », on ne pourra que s’interroger sur l’âge moyen des rédacteurs de certains sites Internet, et sur l’avenir d’un métier où l’on ne juge plus les films sur ce qu’ils sont mais uniquement à l’aune de leur genre et de leur bande-annonce…

Test Blu-ray : Horse soldiers

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Si les événements du 11 septembre 2001 ont clairement changé la face du monde, il était inévitable que le cinéma américain s’en voie également profondément modifié : très rapidement, on a pu voir se dessiner un « avant » et un « après » World Trade Center dans le traitement des intrigues contemporaines, même quand ces dernières ne traitaient pas frontalement de l’attentat sur les tours jumelles. Comme pour dresser un rempart contre la barbarie, les studios se sont pour la plupart réfugiés derrière la bannière étoilée, brandissant haut et fort un patriotisme propre à réunir la nation contre la violence aveugle. Dans un réflexe de défense, et en hommage aux victimes des attentats du 11 septembre, tout un peuple semble donc s’être uni, la main sur le cœur et l’hymne national aux lèvres. Et si les actes terroristes sur les tours du World Trade Center l’ont peut-être exacerbé, on admettra tout de même que le patriotisme a toujours été une valeur forte –sinon fondamentale– aux Etats-Unis, et de fait, a également toujours été très présent dans le cinéma américain, au point que de nombreux observateurs extérieurs lui confèrent parfois des visées « impérialistes » pas forcément très pertinentes.

Test DVD : Starving games

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Susciter le rire est un Art dans lequel une poignée d’élus excellent. S’il semble indéniable que la comédie est une mécanique compliquée, la dynamique d'un gag réussi et le timing précis de la vanne qui tue sont en revanche des éléments qui apparaissent comme totalement subjectifs : qui ne s’est jamais retrouvé totalement affligé au cœur d’une salle de cinéma qui, elle, était complètement pliée de rire ? Ainsi, il parait bien difficile de lâcher sur le papier des assertions définitives telles que « ce n’est pas drôle », que l’on parle des Monty Python, des Chevaliers du fiel, du Splendid, des ZAZ ou des duettistes Aaron Seltzer / Jason Friedberg qui nous intéressent aujourd’hui.

Test Blu-ray : Bad moms 2

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En 2016, le duo Jon Lucas / Scott Moore, responsable des scénarios de la trilogie Very bad trip, avait proposé au public une sympathique virée du côté des mères de familles américaines délaissées avec Bad moms. S'il n'allait jamais réellement au bout de son concept de départ et n’atteignait jamais la portée doucement subversive qui fait tout le sel des comédies trash réussies, le film a néanmoins remporté un franc succès au box-office : presque 200 millions de dollars de recettes et un peu plus de 340.000 entrées en France.