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Test Blu-ray : Frayeurs

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Il n’est point besoin d’être particulièrement érudit et/ou spécialiste en littérature anglo-saxonne pour deviner, dès les premières minutes de Frayeurs, que le scénario imaginé par Dardano Sacchetti et Lucio Fulci se veut un hommage appuyé à l’œuvre de Howard Phillips Lovecraft. En effet, dès le plan d’ouverture, le film emmène le spectateur dans le cimetière de Dunwich – ville imaginaire du Massachusetts créée par Lovecraft pour les besoins de la nouvelle « L’abomination de Dunwich » en 1929. De fait, les auteurs du film ont ainsi opté pour une façon habile de « préparer » le spectateur à ce qui va suivre, en le plaçant d’entrée de jeu au cœur d’un monde macabre, au cœur duquel il sait qu’il risque de perdre tout repère rationnel.

Test Blu-ray : Selle d’argent

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Surtout connu auprès des amateurs de westerns spaghetti comme le dernier représentant du genre avec le très intéressant Adios California (Michele Lupo, 1977), Selle d’argent a une importance historique certaine, dans le sens où il marque véritablement la « fin d’une époque ». La fin d’une époque pour le western transalpin bien sûr, après une dizaine d’années de bons et loyaux services rendus au cinéma populaire italien ; mais ce western marque également un tournant dans la carrière de cinéaste de Lucio Fulci. En effet, Selle d’argent marque en quelque sorte la fin des « vaches maigres » pour le cinéaste : c’est à la suite de l’échec commercial de ce film qu’il se lancera à corps perdu dans le cinéma d’horreur « gore » avec L’enfer des zombies, film majeur qui lui apporterait la gloire et le succès un peu partout autour du monde.

Test Blu-ray : L’au-delà

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Certains cinéastes ont réellement acquis leur statut ainsi que leurs lettres de noblesse non pas dans les salles de cinéma mais avec l'avènement de la VHS domestique. A force de bouffer de la K7 vidéo et de traîner leurs guêtres dans les vidéo-clubs les plus douteux au fil des années 80, une nouvelle race de cinéphages (âgés de quarante à cinquante ans aujourd'hui) a en effet érigé un culte ardent autour de certains réalisateurs généralement oubliés par la critique, et dont les films figuraient sur la liste des tristement célèbres « video nasties », cette fameuse liste gouvernementale anglaise recensant les films trop gore, obscènes, malsains ou dérangeants pour être exploités en vidéo de l'autre côté de la Manche. Dans la liste des 72 video nasties, le nom d'une poignée de cinéastes aujourd'hui « cultes » avait l'insigne honneur (horreur) d’apparaître plusieurs fois : on recensait en effet deux films de Dario Argento, de Tobe Hooper, d'Umberto Lenzi, de Joe D'Amato ou encore de Ruggero Deodato. Mais seulement deux metteurs en scène apparaissaient à TROIS reprises sur la liste : Jess Franco et Lucio Fulci.

Test Blu-ray : L’enfer des zombies

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Après une première édition « collector » sortie il y a de nombreuses années sous les couleurs de Neo Publishing, L’enfer des zombies débarque aujourd’hui au sein d’un très beau coffret Combo Blu-ray + DVD édité par Artus Films, le tout s’imposant dans un superbe mediabook garni d’un livret de 80 pages intitulé « Fulci, zombies et opportunisme : Quand les morts-vivants ont envahi le cinéma italien », et proposant des textes signés David Didelot, Didier Lefèvre et Gilles Vannier, sous la direction de Lionel Grenier (du site luciofulci.fr), le tout étant naturellement accompagné de nombreuses photos. Si Artus n’a malheureusement pas été en mesure de nous fournir une copie du livret ni de version finalisée du mediabook, on fait confiance à l’éditeur à qui il tenait probablement à cœur de livrer une édition de référence s’imposant également comme un très bel objet de collection.

Test Blu-ray : La longue nuit de l’exorcisme

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Si les dérives gore et les excès en tous genre ne représentent finalement qu'une petite partie de l'imposante filmographie de Lucio Fulci, beaucoup de cinéphiles résument son œuvre au tournant qu'elle a pris en 1979 avec L'enfer des zombies, et qui se prolongerait grosso-modo jusqu'en 1982.

Critique : Ouija : les origines

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Dans le petit monde de l’horreur moderne adressée principalement au public pré adolescent, il devient difficile de trouver son compte, entre les innombrables found footages filmés avec les pieds pour faire réaliste, les histoires de maisons hantées et de fantômes invisibles ou les éternels films d’exorcisme toujours prétextes à plus de morale trempée dans l’eau bénite. Dans ce triste contexte, il n’y avait franchement pas de quoi être fébrile à la perspective d’une préquelle à Ouija sorti en 2015 en France. Cette adaptation purement opportuniste d’une célèbre licence de la société Hasbro n’avait pas eu grand monde pour la défendre, mais avait tout de même réussi à rapporter plus de 100 millions de dollars dans le monde, pour un budget de 5, Jason Blum oblige. Il paraissait donc inévitable que la franchise perdure d’une façon ou d’une autre. Et là, surprise, devant la caméra du plutôt très doué Mike Flanagan, cinéaste apprécié des fans de genre pour quelques films non exploités dans les salles françaises (Oculus, Hush, Before I wake), ce qui s’annonçait comme un simple produit calibré se transforme en petite pépite à l’esprit totalement atypique pour notre époque.

Back To The Past #9

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Amis cinéphiles, bienvenue ! Durant tout cet été 2016, pour pallier à la morosité du calendrier proposé durant cette période où 7ème art rime...

[Sorties Blu-ray / DVD] Le chat qui fume toute la concurrence...

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Après des années d'attente, Le chat qui fume est heureux de vous annoncer la sortie du film culte de Lucio Fulci, LA LONGUE NUIT DE L'EXORCISME (1972).

Test Blu-ray : Le venin de la peur

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Le venin de la peur est un giallo très classique, répondant en tous points au cahier des charges du genre. Tout d'abord, co-production européenne oblige, nous aurons droit à l'inévitable casting international propre au bis de l'époque, et au cœur duquel on trouve forcément à boire et à manger, du français Jean Sorel au britannique Stanley Baker

Critique : Carole / Le Venin de la peur

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Plusieurs titres français pour ce giallo de Lucio Fulci, l’un des maîtres transalpins du genre : Carole (c’est sobre), Le Venin de la peur (déjà plus imagé) et Les Salopes vont en enfer (plus typé). Qui a tué la voisine de Carol, une superbe blonde pas farouche qui organisait des orgies ? L’enquête va s’avérer tortueuse avec les errements mentaux de Carol qui a vu en rêve le meurtre qui s’est précisément déroulé comme elle l’a raconté à son psychiatre, jusqu’à la présence de deux hippies défoncés aux substances hallucinogènes.

3ème Nuit du PIFFF, le 15 mars : La Nuit du...

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Histoire de faire patienter les amateurs de sueurs froides, voire glacées, le Paris International Fantastic Film Festival (PIFFF) propose quelques soirées entre deux éditions....