Accueil Tags Le chat qui fume

Tag: Le chat qui fume

Test Blu-ray : L’assassin a réservé neuf fauteuils

0
L’assassin a réservé neuf fauteuils est un PUTAIN de giallo. Totalement inédit en France, le film de Giuseppe Bennati est d’ailleurs non seulement un putain de giallo, mais une saloperie de petite bande d’exploitation maligne et vénéneuse qui ne se cantonne pas à ce seul et unique genre...

Test Blu-ray : San Babila, un crime inutile

0
Sorti en 1976 en Italie (et possiblement distribué sur une partie du territoire français dans la première moitié des années 80 sous le titre Tuer pour tuer), San Babila : Un crime inutile est un film pour le moins singulier, qui dut poser quelques problèmes de conscience à ses producteurs lors de sa sortie dans les salles de cinéma. Ne sachant probablement pas trop comment « vendre » le film de Carlo Lizzani, les producteurs ou les distributeurs ont choisi d’opter pour une affiche bien agressive. Etant donné que le casting du film était quasi-uniquement composé d’inconnus du grand public, cette dernière nous montrait deux pognes serrées sur des flingues (à priori des Walther P38), ceux-ci étant pointés en direction de silhouettes aux formes suggestivement féminines, présentant la particularité de proposer des cibles placées sur les zones les plus sensibles de leur anatomie (poitrine, région pelvienne). Cette affiche, subtil mélange de violence et de provocation, nous ramène directement aux grandes heures du « poliziottesco » ou néo-polar italien, genre très populaire durant la décennie 70. Ce grandiose sous-genre du bis mettait le plus souvent en scène des faits divers sordides dans l’Italie des « années de plomb », et était peuplé de personnages borderline, anti-héros anarchistes et/ou inadaptés.

Test Blu-ray : Le maître des illusions / Lord of illusions

0
« J'ai découvert l'avenir de la littérature de terreur, il s'appelle Clive Barker. Il est si bon que j'en suis presque littéralement muet. A côté de ce qu'accomplit Barker, le reste d'entre nous semble avoir été plongé dans la léthargie durant les dix dernières années »

Test Blu-ray : 2 films de Jess Franco chez Gaumont

0
Cinéaste très prolifique, dont la carrière de réalisateur a débuté en 1957 pour s’achever en 2013 à sa rencontre inopportune avec la grande Faucheuse, Jess Franco fait partie de cette petite frange d’ouvriers acharnés du « bis » dont la filmographie est souvent rejetée d’un revers de la main dédaigneux par les cinéphiles. 55 ans de carrière, plus de 200 films répertoriés sur le site de référence IMDb (on peut supposer qu’on pourrait en réalité ajouter encore une poignée de films entamés mais non terminés, ou abandonnés en cours de tournage), et Jess Franco se voit encore le plus souvent méprisé, au même titre qu’un Jean Rollin par exemple, comme s’il avait passé sa carrière à ne filmer que passivement les croupes rebondies et les starlettes en position suggestives.

Test Blu-ray : 36-15 code Père Noël

0
Comme son titre l’indique clairement, 3615 code Père Noël est un film que bien des moins de vingt ans ne peuvent pas connaître. En effet, le film de René Manzor s’impose d’entrée de jeu non seulement comme le pur produit de son époque, mais de plus comme un film français...

Test Blu-ray : Le retour des morts-vivants

0
Si on ne rattache que très peu souvent (voire même quasiment jamais) Le retour des morts vivants et ses suites à la saga initiée en 1968 par George A. Romero avec La nuit des morts vivants, il semblerait finalement assez juste de la considérer non seulement comme en étant une excroissance, mais aussi et surtout comme en étant une excroissance parfaitement légitime. Un peu comme un demi-frère en quelque sorte… En effet, derrière le scénario de La nuit des morts vivants se cachaient en fait deux individus : Romero bien sûr, mais également John A. Russo, qui s’avère souvent le grand « oublié » de la saga. Dès Zombie en 1978, George Romero s’était affranchi de son co-scénariste en partant travailler avec Dario Argento, puis tout seul comme un grand à partir du Jour des morts vivants en 1985. Avec sa saga, Romero livrerait une œuvre aussi longue que très « politisée », le zombie étant un moyen pour lui de critiquer la société de consommation.

Test Blu-ray : Opera / Terreur à l’opéra

3
Bien que le film ait fêté cette année ses 30 ans, Terreur à l’opéra, que Le chat qui fume nous propose aujourd’hui de (re)découvrir sous son titre original Opera, reste encore de nos jours l’un des films les plus méconnus en France du maestro Dario Argento.

Test Blu-ray : A la recherche du plaisir

0
Alla ricerca del piacere sera à coup sûr considéré comme un thriller aux allures de giallo tout à fait recommandable, hyper-esthétisé et bénéficiant de cadrages et de lumières très travaillés, que cela soit dans la représentation de la ville de Venise ou la mise en place des scènes érotiques qui émaillent le métrage.

Test Blu-ray : La longue nuit de l’exorcisme

0
Si les dérives gore et les excès en tous genre ne représentent finalement qu'une petite partie de l'imposante filmographie de Lucio Fulci, beaucoup de cinéphiles résument son œuvre au tournant qu'elle a pris en 1979 avec L'enfer des zombies, et qui se prolongerait grosso-modo jusqu'en 1982.

Test Blu-ray : Tropique du Cancer

0
Tropique du Cancer est un film absolument schizophrène. Tourné au début des années 70, ce pur film d’exploitation à la sauce italienne est un melting pot d’influences diverses, se situant à la croisée des chemins entre plusieurs genres très populaires à l’époque.

Test Blu-ray : Terreur sur la lagune

1
Resté inédit en France depuis son exploitation en VHS dans les années 80 sous les couleurs de Hollywood Vidéo, Terreur sur la lagune (Antonio Bido, 1978) faisait, jusqu'à ce que Le chat qui fume le ressorte de ses cartons magiques fin 2016, partie de ces films un peu « oubliés », malgré des qualités techniques tout à fait recommandables.

Test DVD : Pulsions cannibales

0
Porté par un John Saxon qui, à l’époque, tournait beaucoup en Italie et qui, toujours selon les dires de Giovanni Lombardo Radice, n’aimait pas le film et tournait juste pour l’argent, Pulsions cannibales s’impose néanmoins comme une bisserie absolument délectable, et assurément l’un des films dont on se souviendra dans la carrière de Saxon. En effet, il s’avère rythmé et solidement mis en scène : on sent vraiment une « vision » derrière la caméra, composant habilement les plans et plaçant d’office le film avec le haut du panier de ce qui se tournait en matière de bis au début des années 80. Proposant qui plus est quelques revirements