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Cannes 2024 : la sélection Cannes Classics

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Incroyable mais vrai : le Festival de Cannes œuvre déjà depuis vingt ans en faveur du cinéma de patrimoine dans le cadre de son label Cannes Classics ! Ce qui signifie qu'il a eu quelques années d'avance sur la concurrence, à la fois à Berlin et Venise, mais également par rapport au Festival Lumière à Lyon qui n'avait vu le jour qu'il y a quinze ans, en 2009.

Décès du chef-opérateur Pierre Lhomme

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Le chef-opérateur français Pierre Lhomme est décédé le 4 juillet à Arles. Il était âgé de 89 ans. Un véritable maître de la lumière, Lhomme avait travaillé avec un nombre important de réalisateurs majeurs du cinéma français, dont à plusieurs reprises Alain Cavalier, Jean-Paul Rappeneau, Patrice Chéreau, Claude Miller et l'Américain James Ivory, ainsi que Philippe De Broca, Jean-Pierre Melville, Robert Bresson, Claude Berri, Jean Eustache, Benoît Jacquot, Marguerite Duras, Jacques Doillon et Bertrand Blier.

Décès de la monteuse Françoise Bonnot

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La monteuse française Françoise Bonnot est décédée le 9 juin à Paris. Elle était âgée de 79 ans. Bonnot était l'une des monteuses majeures du cinéma international pendant environ un demi-siècle, des années 1960 aux années 2000. Elle a notamment collaboré de façon soutenue avec des réalisateurs comme Henri Verneuil, Costa-Gavras et Julie Taymor, ainsi que plus ponctuellement avec Jean-Pierre Melville, Dario Argento, Roman Polanski, Jean-Jacques Annaud, Patrice Chéreau, Volker Schlöndorff, Michael Cimino et Ridley Scott.

Critique : Un flic

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Hacher menu, tel est le mot d’ordre du dernier film de Jean-Pierre Melville. Cette entreprise de décomposition totale procède d’une façon immuable, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’autre que de la routine, dépourvue d’états d’âme et d’humanité. Il serait bien sûr absurde d’interpréter tant de flegme désillusionné comme un chant de cygne intentionnel de la part du réalisateur, qui allait mourir neuf mois après la sortie d’Un flic d’une crise cardiaque, alors qu’il n’était âgé que de 55 ans.

Festival de Cannes 2015 : Roger Deakins honoré

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  Le directeur de la photo britannique Roger Deakins, chef-opérateur attitré des frères Coen, a reçu le troisième prix Pierre Angénieux Excellens in Cinematography succédant...

Critique : L’Armée des ombres

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Contrairement aux vins, les films qui se bonifient avec le temps sont plutôt rares. Nous en connaissons très peu, aussi parce que nos habitudes de visionnage prévoient seulement dans des cas extrêmement rares de donner une seconde chance aux films que nous n’avons que moyennement aimés lors de leur découverte. Il nous arrive bien sûr de revoir encore et encore nos films de chevet, mais généralement sans que ces retrouvailles régulières n’occasionnent une réévaluation complète de notre degré d’appréciation initial.

Les sorties du 6 mai 2015

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Plus de chance que la semaine dernière avec les comédies françaises, grâce aux jolis exercices signés des acteurs Clovis Cornillac (Un peu, beaucoup, aveuglément,...

Critique : Suite française

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Pendant l’Occupation, chaque Français était au moins dans l’âme un résistant. Ce mythe patriotique est toujours présent dans la conscience collective, principalement parce qu’il est plus valorisant de se situer parmi les vainqueurs héroïques que de devoir admettre que les collaborateurs ne manquaient pas pour faciliter la tâche de l’occupant. Côté cinéma, cette partie de la représentation historique nous paraît particulièrement dépassée par rapport aux efforts fournis dans d’autres domaines, notamment littéraires. Car parmi les films qui nous viennent immédiatement à l’esprit pour évoquer cette période sombre de l’Histoire française, L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville et Monsieur Batignole de Gérard Jugnot colportent – toutes proportions de qualité cinématographique gardées – à peu de choses près la même image d’Epinal des citoyens courageux, qui s’insurgeaient clandestinement et avec plus ou moins de violence contre l’administration de l’ennemi allemand. Pendant la première heure, cette coproduction européenne dresse un portrait sensiblement moins complaisant de la campagne française par temps de guerre, avant de rentrer in extremis dans le rang de l’épopée idéalisée aux valeurs héroïques tout de suite moins intéressantes.