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Test Blu-ray : Les hommes ne pensent qu’à ça

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Qu’on l’aborde par le prisme de l’œuvre d’Yves Robert ou par celui de la comédie française en général, Les hommes ne pensent qu’à ça ne fera clairement pas figure de « haut du panier ». Cela dit, cette comédie franchement désuète sur les relations hommes / femmes se suivra sans le moindre déplaisir, d’autant plus que sa durée très courte (1h14) ne permettra jamais au spectateur de s’ennuyer. Et dans tous les cas, le film d’Yves Robert marquera les mémoires comme une curiosité pour tout un tas de raisons, diverses et variées.

Critique : Au revoir là-haut

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Quelques années après 9 mois ferme, Albert Dupontel revient derrière la caméra pour Au revoir là-haut, adaptation d’un roman de Pierre Lemaître. Via un sujet plutôt dramatique, le cinéaste signe une œuvre personnelle et techniquement irréprochable.

Test Blu-ray : On aura tout vu !

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On vous a déjà dit dans les colonnes de critique-film.fr tout le bien que l’on pensait du cinéma de Georges Lautner, qui représente en quelque sorte un pur « concentré » de tout l’esprit libertaire et je-m’en-foutiste des années 70, ses films s’affichant de plus pour la plupart auréolés d’une très belle maitrise formelle. Tourné en 1976, On aura tout vu est un pur produit de son époque, abordant de front deux thèmes majeurs : la compromission artistique d’un côté, et l’essor économique du cinéma porno de l’autre.

Test Blu-ray : Trois chambres à Manhattan

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A la découverte de Trois chambres à Manhattan, on ne peut s’empêcher de se dire que si les membres de la Nouvelle Vague ont tant décrié le film à sa sortie, c’est purement et simplement qu’ils avaient l’impression que Marcel Carné, qui représentait pour eux le cinéma « de Papa », semblait avoir digéré une partie des codes qu’ils avaient créé la décennie précédente, et commençait de fait à piétiner leurs plates-bandes chèrement gardées.

Test Blu-ray : Et ta sœur

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Et ta sœur est une curiosité dans la carrière de Pierre Fresnay, autant que dans celle d’Arletty. Petite pochade pleine de fantaisie, riche en gags visuels et en trouvailles humoristiques, le film est à l’image de son titre : inattendu et irrévérencieux.

Test DVD : Les nuits de Lucrèce Borgia

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Si le genre est aujourd’hui malheureusement tombé en désuétude, le film de cape et d’épées a donc à son actif des dizaines de grands succès populaires tournés pendant les années 50/60 ; Les nuits de Lucrèce Borgia fait partie de cette mouvance, et en constitue même le parfait petit représentant, malgré un titre un peu racoleur fleurant bon la romance érotique dont nous régaleraient régulièrement les italiens durant les années 70. Réalisé en 1959 par Sergio Grieco, fier artisan ayant œuvré dans à peu près tous les genres du bis (Jules César contre les pirates, L’agent Gordon se déchaîne, Superman contre les robots, Ultime violence…), le film met en scène des acteurs en provenance de toute l’Europe : la cruelle Lucrèce est incarnée par la britannique Belinda Lee, le héros sans peur et sans reproche par le bondissant Jacques Sernas, tandis que l’objet de son amour pur et désintéressé prend les traits de Michèle Mercier, connue pour son interprétation d’Angélique, marquise des anges. L’Italie sera également à l’honneur avec des méchants impitoyables interprétés par Arnoldo Foà et Franco Fabrizi, tandis que le sympathique valet du héros sera incarné par Mario Tulli.

Test Blu-ray : On peut toujours rêver

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En réunissant un peu plus de 625.000 spectateurs dans les salles début 1991, On peut toujours rêver confirme la lassitude des français pour Pierre Richard, qui fut l'une des plus grandes figures du rire des années 70/80, mais dont le style et l'images commencent à pâtir d'un manque de modernité, dont font largement preuve en revanche les « nouveaux » humoristes qui sévissent à la télévision depuis la fin des années 80, les « Nuls » sur Canal + et les « Inconnus », qui sévissent depuis mars 1990 sur Antenne 2 avec leur émission culte La télé des Inconnus.

Test Blu-ray : Un chien dans un jeu de quilles

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Contrairement aux grands acteurs s'étant affirmé dans des drames tout au long des années 70, et dont l'aura brille encore quarante ans plus tard (Catherine Deneuve, Gérard Depardieu...), on constate malheureusement que les stars du rire au cinéma apparaissent comme autant d’étoiles filantes dans la mémoire du spectateur. Aussi pourra-t-il paraître surprenant aujourd’hui de réaliser qu'en janvier 1983, quand Un chien dans un jeu de quilles sortait sur les écrans français, Pierre Richard était au top de sa popularité : encore auréolé de l'énorme succès rencontré par La chèvre en 1981, il tournait énormément, et pouvait à peu près tout se permettre. Le film de Bernard Guillou terminera sa course dans les salles obscures à un peu moins d'un million d'entrées, dépassé la même année par le fracassant carton des Compères, qui réunirait 4,8 millions de français hilares dans les salles.

Test Blu-ray : Jour J

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Souvent présentée de façon assez réductrice comme « la fille de la Bande à Fifi », Reem Kherici est tout de même parvenu, entre 2013 et 2017, à réunir sur son seul nom presque un million de spectateurs venus suivre au cinéma ses déboires sentimentaux dans Paris à tout prix et Jour J. Et au cœur d’un cinéma français ayant décidément la dent dure avec ses actrices, surtout venues de la scène (hier tout en haut de l’affiche, Florence Foresti est par exemple aujourd’hui reléguée aux seconds-rôles et aux apparitions furtives), on en viendrait presque à penser que Reem Kherici est en train de devenir, à sa manière, un exemple de longévité discrète. Sans doute a-t-elle eu raison de se placer (volontairement ou pas) à l’arrière-plan de la comédie française quand d’autres ont fini par se brûler les ailes à force d’être systématiquement sous le feu des médias et des réseaux sociaux…

Festival d’Angoulême 2017 : ça commence aujourd’hui

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La 10ème édition du Festival du Film Francophone d'Angoulême s'ouvrira ce soir. Jusqu'à dimanche prochain, le 27 août, les spectateurs pourront découvrir dans les salles de la ville charentaise une compétition composée de dix longs-métrages, dix-sept films en avant-première, ainsi qu'un hommage dédié au cinéma ivoirien, les bijoux de famille du distributeur Gaumont et un focus sur le réalisateur Xavier Giannoli.

Test Blu-ray : Patients

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En prenant connaissance du thème de Patients, il n’est pas interdit de craindre un film complètement plombé par un côté pathos exacerbé ou, au contraire, par la dureté des rencontres avec tous ces jeunes gens aux corps très fortement abimés. Heureusement, on s’aperçoit très vite que ces craintes sont complètement infondées : Patients est certes un film très frontal dans l’approche du handicap mais qui, surtout, s’avère tout à la fois chaleureux, touchant et drôle. Très bien documenté, le film retrace le quotidien des patients, avec leurs inquiétudes et leurs souffrances, les hauts et les bas, mais ces jeunes gens, malgré tout, n’ont pas perdu leur sens de l’humour et se vanner entre eux fait autant partie de leur quotidien que les séances de kiné ! Les rapports avec le personnel soignant sont d’une grande authenticité, ce qui n’est pas étonnant lorsqu’on sait que le film a été tourné dans le Centre de réadaptation de Coubert, celui-là même où Grand Corps Malade, qui s’appelait alors Fabien Marsaud, a passé de longs mois et qu’il a retrouvé avec beaucoup d’émotion. Les deux réalisateurs se sont inspirés de personnes que Fabien avaient connues et de scènes qu’il avait vécues et cela se sent. Par ailleurs, la figuration est assurée par de véritables

Test DVD : Telle mère, telle fille

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Noémie Saglio, consciente de l’impact de ses scènes comiques très efficaces (le diner, l’échographie…), n’oublie pas non plus qu’elle dispose au casting de son film de l’une des meilleures actrices françaises de tous les temps, et permet à Juliette Binoche de livrer un festival, un véritable one woman show qui ravira tous les admirateurs de son jeu naturel et lumineux, qui confirme à qui en douterait encore qu’elle est capable de TOUT jouer avec le même talent extraordinaire. Un très bon moment, et un film attachant que l’on se surprendra sans doute à avoir envie de revoir d’ici quelques années avec le même plaisir.