Accueil Tags Didier Bourdon

Tag: Didier Bourdon

Critique : Cocorico

0
Au moins depuis dix ans et le succès de Qu'est-ce qu'on a fait au bon dieu ? de Philippe De Chauveron, le cinéma et le public français ont l'air de raffoler de ce qu'on peut appeler par facilité la comédie du prémariage. Tout comme les films hollywoodiens des années 1930 et '40 conjuguaient à satiété le cas de figure du remariage, en France, nous sommes donc arrivés au bout d'une décennie de présentations plus ou moins farfelues du futur gendre ou des futurs beaux-parents.

Test DVD : Mes très chers enfants

0
Dans "Mes très chers enfants", il y a de la comédie sociale ainsi qu'un coup de projecteur sociologique intéressant, quand bien même il n'est pas d'une grande finesse, sur les rapports entre parents et enfants adultes dans l'époque actuelle, Toutefois, notre satisfaction aurait été beaucoup plus grande si la réalisatrice n'avait pas cru bon d'incorporer des scènes supposées être drôles de personnages partant complètement en vrille, de façon totalement exagérée,

Test Blu-ray : Mes très chers enfants

0
Quelques années après Garde alternée, film au cœur duquel elle rendait un hommage appuyé à Bertrand Blier, Alexandra Leclère retrouve avec Mes très chers enfants les rails d’une comédie beaucoup plus classique et prévisible.

Test DVD : Beaux-parents

0
Après un 7 jours pas plus prenant le parti de la comédie « sociale », Héctor Cabello Reyes revient à ses premières amours avec Beaux-parents, une comédie co-écrite avec le chanteur / acteur / scénariste Bruno Bénabar...

Test Blu-ray : Nicky Larson et le parfum de Cupidon

0
Projet porté par la nostalgie, développé autour du désir de porter à l'écran une adaptation « live » de leur dessin animé d'enfance, Nicky Larson et le parfum de Cupidon semblait l'occasion idéale afin de reformer à l'écran la fameuse « Bande à Fifi ».

Test DVD : Garde alternée

0
Avec son intrigue évoquant le « partage » d’un homme par deux femmes, Garde alternée évoquera forcément aux cinéphiles les thématiques chères au cinéma de Bertrand Blier. Durant sa première heure, le film d’Alexandra Leclère évitera d’ailleurs avec soin le registre de la comédie franchouillarde traditionnelle, préférant s’attarder sur une tonalité générale tragicomique très proche de l’esprit des films de l’auteur des Valseuses… Pour ceux qui auraient encore des doutes quant à l’hommage au cinéaste, on note que l’on retrouvera également cet équilibre précaire entre l’absurde et le drame dans le très curieux épilogue du film, qui prend place autour d’une piscine dans le Lubéron – difficile de ne pas y voir à nouveau une référence explicite au cinéma de Bertrand Blier, et notamment à son dernier film en date, Le bruit des glaçons.

Test DVD : La mort dans l’âme

0
Découvert en 1997 avec l'excellent J'irai au paradis car l'enfer est ici (on n'a d'ailleurs jamais eu réellement l'occasion de constater si le film avait vieilli puisqu'il reste encore à ce jour inédit en DVD en France), Xavier Durringer a depuis une vingtaine pris le parti d'alterner les films de cinéma et les productions destinées à la télévision. Ainsi, le cinéaste ne rechigne pas à tourner des téléfilms ou épisodes de séries télé. On aurait d'ailleurs bien du mal à ne pas le comprendre, en un sens : Durringer a su faire le choix de tourner pour le public, et semble tenir à ce que son œuvre soit découverte par le plus grand nombre.

Test Blu-ray : Les nouvelles aventures de Cendrillon

0
Sans doute désireux de concurrencer les États-Unis dans la course à la « franchise » et aux « univers étendus », les exécutifs de chez Pathé ont entrepris de continuer à développer leurs « Nouvelles aventures de … » avec un nouveau film : si Les nouvelles aventures de Cendrillon n’est pas à proprement parler une suite des Nouvelles aventures d’Aladin (2015), le film de Lionel Steketee se réserve un petit clin d’œil à celui mettant en scène Kev Adams, et reprend le même dispositif narratif, avec un conte « revisité » par le protagoniste principal qui raconte l’histoire à un auditoire composé d’un ou plusieurs enfants.

Test Blu-ray : Alibi.com

0
Avant le succès incontestable d’Alibi.com (3,6 millions d’entrées), il y a eu « La bande à Fifi ». C’est au cœur de cette troupe comique qu’on a pu assister aux débuts de Philippe Lacheau, Tarek Boudali, Julien Arruti, Reem Kherici, Patou ou encore Pascal Boisson – d’abord dans Le grand journal de Canal + (2005/2007), puis dans Chut, chut, chut sur W9. Si toute la bande n’a pas répondu présent pour se jeter dans le grand bain du cinéma, et si Reem Kherici a eu le courage de se lancer en « solo » (avec néanmoins l’appui de Philippe Lacheau, co-scénariste sur ses deux films, Paris à tout prix et Jour J), le public a néanmoins pu retrouver le noyau dur de La bande à Fifi au cinéma en 2014 dans Babysitting, puis en 2016 pour sa suite, Babysitting 2.

Critique : Le Grand partage

2
Toute l’étendue de la ringardise française est passée au crible dans cette comédie faussement engagée. L’indignation sociale face à la crise des mal logés y sert au mieux de prétexte pour une mise à l’épreuve du confort matériel et idéologique d’un microcosme hautement stéréotypé.

Critique : Un village presque parfait

0
Les spectateurs de province ont, eux aussi, le droit de se reconnaître dans le cinéma français, dont les productions se focalisent la plupart du temps sur des mondanités parisiennes. Autrefois, des acteurs populaires comme Jacques Villeret ou Michel Serrault étaient les parrains incontestables de ces histoires du terroir, où les clichés sur le bonheur bucolique allaient bon train. Depuis, une relève adéquate éprouve de sérieuses difficultés à se mettre en place, notamment parce que des comédiens crédibles dans ce genre d’emploi nostalgique ne courent pas les rues et que ceux qui s’y prêteraient, comme par exemple Gérard Jugnot, paraissent réticents à l’idée d’être cantonnés dans un seul et unique type de personnage. Et si la véritable raison pour cette mort à petit feu était tout simplement que la campagne d’antan, bien franchouillarde et chauvine, n’existe plus et que toute tentative de la raviver par le biais du cinéma est par conséquent vouée à l’échec ? En tout cas, ce ne sont pas des films de la trempe d’Un village presque parfait – de surcroît le remake dispensable d’un succès canadien – qui nous convaincront du contraire.