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Test Blu-ray : Le lieu du crime

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Comme beaucoup de films d'André Téchiné, Le lieu du crime a donné naissance à énormément de « branlette » critique, d'interprétations foireuses et/ou salaces qui au final en révèlent sans doute bien plus sur la santé mentale et l'incapacité à dépasser le stade « anal » des critiques eux-mêmes que sur les intentions premières du cinéaste. Cela dit, si l'intrigue du film de 1986 appartient bel et bien au policier / polar, le peu d'intérêt de Téchiné pour les motifs et codes habituels du genre appellera forcément le spectateur soit à s'ennuyer copieux, soit à se livrer à une interprétation de tous les éléments narratifs du récit, qui seront perçus comme autant de symboles. Bien sûr, entre l'interprétation et la sur-interprétation, il n'y a qu'un pas...

Test Blu-ray : Rendez-vous

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Si quand on évoque les débuts d'actrice de Juliette Binoche, on se souvient le plus souvent de sa participation au très intrigant Mauvais sang de Leos Carax (1986), on en oublie de fait que l'actrice avait été révélée au grand public l'année précédente avec Rendez-vous. C'est d'autant plus important que s'il est vaguement oublié aujourd'hui, le film d'André Téchiné avait tout de même réuni 767.000 français dans les salles obscures... Soit un tiers de plus que le Carax, qui n'avait attiré au cinéma que 504.000 cinéphiles fascinés. La présence du film – et le prix de la mise en scène qu'il a obtenu – à Cannes ainsi que son intrigante affiche, stylisée dans le genre mystérieux et fantastique de celle des Prédateurs de Tony Scott (1983) et qui nous donnait à voir Lambert Wilson à la lumière de la lune, auront peut-être également contribué au succès du film dans les salles françaises.

Test Blu-ray : Phase IV – Édition « Ultra Collector »

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Dans les années 70, et avant l’avènement de Star Wars, la science-fiction américaine n’avait de cesse de surprendre le spectateur. Après l’électrochoc 2001, odyssée de l’espace (Stanley Kubrick, 1969), bien des cinéastes ont décidé d’utiliser le genre afin de proposer une réflexion philosophique sur la place de l’homme dans l’univers, façon plus ou moins détournée de confronter le comportement de l’homme vis-à-vis de son environnement immédiat. Destruction de la nature, guerres, dérives totalitaires ou scientifiques…

Test Blu-ray : Souvenirs d’en France

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C'est donc Carlotta Films qui a eu l'excellente idée de sortir Souvenirs d’en France en Blu-ray début mars, après l'avoir exploité dans les salles à l'automne dernier. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le résultat comble toutes nos attentes : le master est propre, stable, préserve la granulation d'origine et est de plus encodé en 1080p ; l'image est assez superbe, d'une belle précision, et les couleurs sont éclatantes – du très beau travail. Côté son, le film de Téchiné nous est offert dans un mixage DTS-HD Master Audio 1.0 (mono d'origine), pas forcément très impressionnant d'un point de vue technique, mais aux voix claires et intelligibles et respectant parfaitement la patine sonore d'origine. Du très beau travail, que l'éditeur complète de belle manière avec une section suppléments particulièrement intéressante.

Test Blu-ray : Vampire… Vous avez dit vampire ?

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Presque 35 ans après la sortie du film dans les salles obscures, une question demeure concernant Vampire… Vous avez dit Vampire ?

Test Blu-ray : Cujo

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D’un strict point de vue cinématographique, 1983 fut une année faste – et furieuse – pour Stephen King : trois adaptations de ses romans sortirent en effet sur les écrans cette année-là. Sur les trois longs-métrages, deux étaient d’ailleurs signés par d’immenses cinéastes, ayant marqué le genre horrifique de leur empreinte indélébile : il s’agit bien sûr de Dead Zone – L’accident, mis en scène par David Cronenberg, et de Christine, réalisé par John Carpenter, dont on vous parlait avant-hier (lire notre article). Le problème avec ces deux films, c'est qu'ils ont malgré eux contribué à faire de l'ombre au troisième film adapté de Stephen King sorti en 1983, le sympathique Cujo de Lewis Teague.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Christine – Édition « Ultra...

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Tourné en pleine période faste pour John Carpenter, en plein milieu de la période 1978-1988 au cœur de laquelle il ne tournerait quasiment QUE des chefs d’œuvre que ses admirateurs pourront se repasser sans lassitude tant que le cinéma existera, Christine fait cependant figure, pour certains, de vilain petit canard. Peut-être cette méfiance est-elle liée au fait qu'il s'agisse ici non pas d'un scénario « original » mais d'une adaptation du maestro de l'horreur littéraire Stephen King ? Peut-être tout bêtement aussi parce qu'il s'agissait d'un film de commande de la part de la Columbia ? Et pourtant... Si Christine ne vaut certes pas les monuments de l'horreur que sont Halloween ou The thing, cette excellente et fidèle adaptation de King n'en demeure pas moins un sacré classique du cinéma fantastique, transcendant quasiment le roman d'origine et s'imposant comme un pur et bel objet cinématographique, intense, vénéneux, généreux et trouble.

Test Blu-ray : Noce blanche

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S'il n'a jamais caché qu'il s'agissait de son film le moins personnel, dans le sens où il s'agissait d'un film de commande dont la production a été débloquée au moment du succès cannois de De bruit et de fureur l'année précédente, Noce blanche est indéniablement le film le plus célèbre de Jean-Claude Brisseau. Le film fut en effet un des événements cinéma de l'année 1989 : en réunissant quasiment 1,9 millions de français dans les salles obscures, il s'impose comme le deuxième plus gros succès de l'année, après le superbe Trop belle pour toi de Bertrand Blier. Lors de la 15ème cérémonie des César début 1990, Vanessa Paradis décrochera d'ailleurs le César du meilleur espoir féminin. Une récompense amplement méritée d'ailleurs, tant la jeune actrice apporte au film une touche supplémentaire de mystère et surtout de malaise dans le couple qu'elle forme à l'écran avec Bruno Cremer.

Test Blu-ray : De bruit et de fureur

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La carrière et le cinéma de Jean-Claude Brisseau (1944-2019) ont été assombris par une sombre affaire de mœurs en 2005/2006, et depuis une dizaine d’années, son œuvre n’était plus vraiment – et c’est un euphémisme – placée sous les feux des projecteurs. Même lors de sa disparition au mois de mai dernier, rares sont les médias qui ont pris le temps de saluer son immense talent. Grâces soient donc rendues à Carlotta Films, qui nous permet ce mois-ci avec la sortie en Blu-ray de ses trois premiers films de remettre en avant une figure majeure du cinéma français...

Test Blu-ray : Un jeu brutal

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Premier long-métrage de cinéma pour Jean-Claude Brisseau, Un jeu brutal est un film d'une très grande richesse, à la fois repoussant et fascinant, jouant des attentes du spectateur en les retournant par moments de façon complète et inattendue. S'il ne se limite pas seulement à cela, la thématique principale du film de Brisseau tourne autour d'une idée de « coming of age », et suit le passage à l’âge adulte de la jeune infirme incarnée à l'écran par Emmanuelle Debever, qui évoluera petit à petit d'un état « d'animal, de bête sauvage » – pour citer la description que fait d'elle le personnage de Bruno Cremer – à celui d'une jeune fille ouverte au monde et à l'univers.

Test Blu-ray : L’héritage des 500.000

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La carrière de Toshiro Mifune semble avoir été complètement « vampirisée » par ses multiples collaborations avec Akira Kurosawa. Quand on pense à Mifune aujourd'hui, on pense quasi-automatiquement à ce personnage badass, toujours vénère, qui illuminait de sa présence sauvage, presque animale, des films tels que Les sept samouraïs, Yojimbo, La forteresse cachée ou encore Rashomon. De fait, on tendrait un peu à oublier que Toshiro Mifune a énormément tourné, avec beaucoup d'autres grands noms du cinéma japonais (Kenji Mizoguchi, Mikio Naruse, Kon Ichikawa...) mais aussi du cinéma international (John Boorman, Steven Spielberg, John Frankenheimer...). On en oublierait aussi qu'il a également réalisé un film en 1963 : L’héritage des 500.000.

Test Blu-ray : Razorback

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Au contraire d’un gars comme Peter Hyams, honnête artisan de la série B qui a toujours su privilégier l’efficacité aux artifices techniques et aux effets stroboscopiques, Russell Mulcahy n’est jamais vraiment parvenu à se trouver un style hors des clips « plus 80’s tu meurs » qui l’ont fait connaitre, et qu’il a mis en boite pour de fiers représentants de la décennie spandex fluo, tels que Duran Duran ou Billy Joel. D’où une carrière en dents de scie oscillant le plus souvent entre le mauvais et le très mauvais, allant d’un Highlander ô combien surestimé à une flopée de téléfilms qui feraient passer le cinéma d’Uwe Boll pour du Kubrick.