Quatre semaines qu’on l’attendait, quatre semaines qu’on espérait, le voilà enfin arrivé ! Le résultat, un épisode moyen, ni mauvais, ni exceptionnel comme le précédent, mais assez plaisant.
Artie demande à Finn de l’aider à monter et diriger la nouvelle comédie musicale du lycée, Grease, Will demande à Emma de le suivre à Washington où il doit prendre son nouveau poste.
Épisode où il y a encore quelques longueurs mais qui prouve que la série commence à trouver son rythme . Les moments longs sont, bizarrement, toujours les mêmes, c’est à dire quand on parle des anciens. On a l’impression de revoir les mêmes histoires : le Glee club, qui a aidé Finn à avoir son diplôme, l’aide à trouver sa voie , devenir professeur, et surtout, il retrouve le sourire en revoyant Mike et Mercedes, ces deux anciens amis, qui viennent l’aider à monter Grease. Mais ces séquences sont facilement oubliées grâce aux numéros chantés, surtout celui de Marley Rose et Wade « Unique » Adams sur Blow me (one last kiss) de Pink et le solo sublime de Blaine sur Hopelessly devoted to you d’Olivia Newton-John, qui montre à quel point il souffre encore de sa rupture avec Kurt.
Mais ce qui fait la force de cette série est son habilité à traiter les sujets sérieux en gardant son ton léger et joyeux. Après avoir parlé de l’homosexualité, les scénaristes ont osé évoquer le problème douloureux des transgenres. Wade, qui est un garçon veut auditionner pour le rôle de Rizzo, une fille. Faut-il le laisser faire, lui donner le rôle ? Et ces personnes, comment vivent-elles ce dilemme, coincer dans un corps qu’elles ne veulent pas ?
À notre époque, Glee est la seule série, musicale et comique, qui vise un public de tout âge, à oser parler d’autant de sujets controversés, et rien que pour ça, la série doit continuer.
