Critique : The Bacchus Lady
Une dame âgée, socialement démunie, qui recueille un enfant abandonné, guère mieux loti qu'elle : cela pourrait être le point de départ d'un mélodrame touchant, d'autant plus sirupeux et prévisible qu'on l'a déjà vu d'innombrables fois. Ce film coréen, présenté il y a deux ans au Festival de Berlin dans la section Panorama, se défait toutefois rapidement de cette prémisse peu originale pour emprunter des chemins moins consensuels.
Critique : Los adioses
Même si le nom de Rosario Castellanos ne dit rien à la très grande majorité des cinéphiles de notre pays, cela ne doit pas empêcher le public de l'hexagone de s'intéresser à cette fine description des problèmes au sein d'un couple, dans un autre pays que le nôtre, dans une autre époque que celle que nous vivons. Malheureusement, c'est toujours d'actualité !
Critique : Foxtrot
Samuel Maoz se montre l'égal d'un Aki Kaurismäki dans son art consommé pour faire cohabiter le drame et le burlesque.
Critique : Strangers Prey at Night
Puisqu'il ne s'agit guère de notre genre de prédilection, nous ne suivons pas de près les évolutions des films d'horreur. Suite au visionnage de Strangers Prey at Night, qui avait plutôt bien marché lors de sa sortie américaine le mois dernier, il faut croire que nous n'avons rien loupé d'essentiel !
Critique : Intégrale Jean-François Stévenin
Un mot suffit à qualifier le cinéma de Jean-François Stévenin : liberté. Pour certain.e.s, cela peut s'avérer déroutant. Pour les autres, il sera surtout question de fraîcheur.
Critique : Nico 1988
Les fins de carrière sont rarement belles à voir. Surtout dans le milieu artistique, il existe souvent ce moment un peu gênant où le niveau d'inspiration créative est déjà sur le déclin, alors que le chanteur, le réalisateur ou l'acteur s'accroche encore aux vestiges d'une gloire caduque depuis longtemps.
Critique : Milla
Ce ne sont pas les descendants directs de Bonnie et Clyde, mais il plane tout de même un air de marginalité autour du couple au cœur de Milla. Ils squattent, ils volent et quand leur quotidien commence à se conformer à un style de vie moins bohémien, l'aventure commune est d'ores et déjà terminée.
Critique : Sonate pour Roos
Un film qui parle avec beaucoup de dignité d'un sujet difficile.
Critique : A l’heure des souvenirs
Ritesh Batra a l'art de mettre en lumière ce qu'il y a au plus profond chez ses personnages et de les rendre attachants sans pour autant verser dans la mièvrerie.
Critique : Abracadabra
Sans être aussi jubilatoire que "Blancanieves", "Abracadabra" n'engendre pas la mélancolie et s'avère plaisant à regarder.
Cinélatino 2018 : Matar a Jesus
La Colombie, pays de drogues, pays de violence et jusqu'à récemment pays de guerre civile aussi. Les clichés ne manquent pas pour décrire cette nation sud-américaine dont le reflet cinématographique se fait plutôt discret sur les écrans européens. Toutefois, il y a eu un film colombien qui nous avait fortement impressionné au début du siècle, La Vierge des tueurs de Barbet Schroeder, un tour de force formel alors que les caméras numériques étaient encore au stade embryonnaire et surtout une plongée vertigineuse dans un monde de crime et de passion.
Cinélatino 2018 : Mormaço
En 2024, les Jeux olympiques auront lieu à Paris. Six ans, cela peut paraître comme une éternité, mais en fait toutes les mauvaises expériences des villes hôtes antérieures incitent d'ores et déjà à un certain degré d'appréhension. En tant que parisien d'adoption, nous nous sentons donc directement concernés par le sujet de Mormaço, ce deuxième long-métrage brésilien, présenté en compétition au Festival Cinélatino, dont il est hélas reparti bredouille, en dépit de ses qualités évidentes.


















