Test DVD : Los Hongos

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Oscar Ruíz Navia et son co-scénariste César Acevedo insistent avec finesse sur la cohabitation de générations qui vivent sans conflit, du moins en apparence, dans des mondes qui n'ont pas grand chose en commun.

Critique : Black Stone

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Passant du réalisme le plus cru à un mélange de surnaturel et de visions psychédéliques, Roh Gyeong-Tae propose dans "Black Stone" une peinture impitoyable d'un pays, la Corée, et d'une époque, la nôtre : un service militaire qui broie les individus, un racisme omniprésent, les ravages causés par la pollution, tout cela avec une grande maîtrise dans l'utilisation de la lumière.

Critique : Truman

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Grâce à son approche pleine de franchise, grâce à l'absence totale de pathos, grâce à l'humour qui irradie son film, grâce à la justesse et la subtilité de sa réalisation, grâce à la présence de deux comédiens au sommet de leur art, Cesc Gay gratifie les spectateurs d'un film qui ne peut que les marquer profondément, de façon positive, pas seulement durant les 108 minutes de la projection mais, peut-être, tout au long de leur vie, que ce soit de façon consciente ou inconsciente.

Critique : Viva

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Jusqu’à présent, le film à thématique gaie le plus marquant à sortir de la production cubaine moribonde était Fresa y chocolate de Juan Carlos Tabio et Tomas Gutierrez Alea. Or, au début des années 1990, la situation n’était pas du tout la même, ni du côté politique avec la résistance contre l’écroulement des antagonismes propres à la Guerre froide brandie à l’époque par Fidel Castro tel une ultime convulsion contre le cours inévitable de l’Histoire, ni en termes de mœurs puisque le cinéma gay vivait alors un âge d’or par le biais de l’accession à une nouvelle visibilité, jamais démentie depuis.

Critique : L’Outsider

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Alors que l'affaire Jérôme Kerviel vient de connaître un rebondissement inattendu avec la condamnation de la Société Générale à lui verser 455 000 euros aux Prud'hommes (pour licenciement sans cause réelle et sérieuse) sort ce nouveau long-métrage du réalisateur des «Choristes» et «Faubourg 36». Il s'éloigne de passés lointains pour s'attaquer à cette histoire qui défraie la chronique depuis près de dix ans. Le point de vue de Christophe Barratier est foncièrement celui de Kerviel en prenant comme principale source d'inspiration l'ouvrage autobiographique «L'engrenage : mémoires d'un trader» publié chez Flammarion en 2010. pourtant, il n'en fait ni héros ni un innocent à 100%.

Critique : Love & friendship

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La grande époque des adaptations filmiques des œuvres de Jane Austen est définitivement derrière nous. Aussi populaire que l’univers de William Shakespeare à peu près au même moment, c’est-à-dire au milieu des années 1990, celui de la romancière anglaise n’a pas connu de mise à jour sérieuse au cinéma depuis.

Critique : Julieta

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Le film s’ouvre sur un très gros plan, l’image est insondable. Des plis et des creux fluides, couleur vermillon, se déploient et se resserrent. La masse flamboyante hypnose, happe le spectateur tout entier dans l’abstraction d’une image qui ne contiendrait plus que l’essence d’un mouvement. Des frémissements agitent imperceptiblement la surface, comme le vent sur un champ d’herbes folles. Notre regard continue de suivre ce mouvement particulier, presque vacillant. Et cela suffit. Tout le suc de Julieta résiderait dans ce premier plan. Une absence palpable. L’écran s’élargit, et nous comprenons alors qu’il s’agit d’une étoffe épousant les formes d’un buste féminin. En hors-champ, une sonnette retentit. Le cadre devient plus ample. Notre respiration reprend. Julieta se lève et, nous entraînant alors dans le mouvement aérien de sa robe de chambre en satin écarlate, ouvre la porte. À la beauté, à la laideur.

Critique : Cinéma Paradiso

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Viva il cinema ! En art de la représentation par excellence, le cinéma s’emploie depuis toujours à se célébrer lui-même, dans un éternel retour sur soi narcissique. Ce penchant nombriliste a produit pourtant certains des plus beaux films qui soient.

Test DVD : La Terre et l’ombre

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Avec César Acevedo, la Colombie abrite un réalisateur dont "La Terre et l'ombre", premier film très réussi, annonce de futures grandes œuvres.

Critique : Folles de joie

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Entre drame et comédie, entre rires et larmes, Paolo Virzi se sort avec les honneurs d'un sujet difficile à traiter grâce, en particulier, à deux comédiennes parfaitement à l'aise dans des rôles de femmes pas très bien dans leurs têtes, amochées par la vie et les médicaments.

Critique : Le Ruban blanc

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Personne ne sait mieux évoquer le malaise inhérent à la condition humaine que Michael Haneke. Le genre de nihilisme qu’il pratique de film en film et sans le moindre état d’âme vous glace le sang, mais il fait simultanément preuve d’une grande lucidité, voire de la sagesse désabusée propre à l’homme qui ne se fait plus d’illusions sur la bonté et l’altruisme de ses semblables.

Critique : Café Society (Cannes 2016)

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Année après année, Woody Allen revient, infatigablement, avec une nouvelle romance dramatique ou comique. Il a ouvert pour la troisième fois cette année le Festival de Cannes avec sa nouvelle production portée par un beau trio : Jesse Eisenberg (The Social Network), Kristen Stewart (Blanche Neige et le Chasseur) et Steve Carell (The Big Short).

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Avec Wolf Creek, le scénariste Greg McLean prend le parti de développer son récit de façon volontairement lente, afin de créer une atmosphère et un attachement aux personnages principaux qui prendra tout son sens dans le deuxième acte du film.

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Ce rapprochement avec la peinture est peut-être pour quelque chose dans l'exceptionnelle beauté de l'image, que ce soit au niveau de la lumière ou de la construction des plans.

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La sortie au format Blu-ray de Police Story 3 est un véritable événement : le film était très attendu par toute la communauté française des fans de Jackie Chan, et plus largement par tous les amateurs de cinéma d’action.

Affiches ratées, chefs-d’œuvre cachés : Quand le marketing trahit le film

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Certains films sont comme des livres aux couvertures mensongères. Vous les croisez sur un abribus, leur affiche criarde vous hurle au visage une promesse...

Test DVD : Rossosperanza

La narration de Rossosperanza, qui ne cesse de faire des allers et retours entre l'avant et l'après, le passé et le présent, la nature « sociale » de ces jeunes et une nature plus « libre », où la violence peut exploser.