Intégrale Claude Berri #03 : Le pistonné (1970)

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Si en bon producteur, il lui est arrivé d’aller puiser une inspiration dans les films ayant rencontré le succès dans les salles obscures, le cinéma de Claude Berri a néanmoins toujours su saisir « l’air du temps », et s’est même montré, en quelques occasions, un véritable précurseur. Ainsi, si Le pistonné n’est certainement pas le meilleur film de son auteur, il a une importance historique indéniable : celle de briser le tabou des guerres coloniales françaises au sein d’un film « commercial », en 1970, donc avant René Vautier (Avoir 20 ans dans les Aurès, 1971) et Yves Boisset (R.A.S., 1973).

Critique : La Saveur des Ramen

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Depuis longtemps, la nourriture et le cinéma font bon ménage. Difficile à croire en effet qu'il existe une façon de mal filmer les aliments, puisque les festins dégoûtants et dégoulinants de La Grande bouffe de Marco Ferreri n'ont visiblement pas fait école. Au contraire, il y a tout un courant d'hommages cinématographiques à la gastronomie, qui se retrouve une fois par an dans la sélection parallèle du Festival de Berlin Kulinarisches Kino.

Intégrale Claude Berri #01 : Le vieil homme et l’enfant (1967)

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Récit semi-autobiographique pour lequel Claude Berri a puisé dans ses souvenirs d’enfance, Le vieil homme et l'enfant propose au spectateur un retour à une période sombre : celle d’une France pétainiste au cœur de laquelle les Juifs, les rouges et les francs-maçons étaient considérés comme la cause de tous les maux du pays. Mais, bien déterminé à creuser un peu derrière la surface, le cinéaste décide de nous raconter l’amour et l’attachement profonds nés entre un petit garçon juif et un vieil homme antisémite et bourru…

Critique : The Little Stranger

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Où le chemin d'une carrière peut-il bien mener, une fois que la consécration est arrivée de façon impromptue ? Rester fidèle à son style d'origine ou suivre l'appel de l'argent, tel a dû être le dilemme face auquel s'est trouvé Lenny Abrahamson, suite à sa nomination à l'Oscar du Meilleur réalisateur pour Room.

Critique : Volubilis

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Sous couvert de l'histoire sentimentale d'un jeune couple que le manque de moyen oblige à vivre comme s'ils n'étaient pas mariés," Volubilis" est en fait un film très politique qui montre clairement les dégâts causés par la mondialisation néolibérale dans un pays comme le Maroc, avec un fossé de plus en plus grand entre la classe des nantis, faite de gens pleins d'arrogance vivant dans de grandes maisons avec piscine et celle des gens du peuple qui vivent chichement dans de petits appartements avec plein d'enfants et peu de place.

Critique : Blackkklansman

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Dans le cinéma américain récent, Spike Lee est probablement l'un des réalisateurs à la filmographie la plus politisée. En tout cas dans le cadre méticuleusement délimité de la production afro-américaine, il compte parmi les rares cinéastes à faire entendre leur voix non pas pour divertir simplement les masses avec un enchaînement guère éclairé de stéréotypes, comme le fait avec une dextérité commerciale remarquable Tyler Perry, mais afin d'alerter sans relâche sur la nature profondément raciste de la société américaine de hier et d'aujourd'hui.

Critique : Sollers Point – Baltimore

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Un film qui traite de sujets très forts et pleins d'intérêt mais qui pâtit par moment de maladresses flagrantes au niveau de la réalisation et du montage.

Critique : Une valse dans les allées

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"Une valse dans les allées" s'avère être une émouvante valse à 3 temps autour de 3 personnages, Christian, Marion et Bruno. Une valse à laquelle participent également des transpalettes et des chariots élévateurs et les collègues de travail du trio. Un film qui s'attache à traiter les sentiments et les rapports sociaux de façon à la fois réaliste et poétique. De l'excellent cinéma !

Critique : Joueurs

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Présenté plus tôt cette année au Festival de Cannes à la Quinzaine des réalisateurs, Joueurs porte toutes les marques d'un premier film. Une œuvre aussi fugueuse que brouillonne, il a en effet tendance à s'engouffrer un peu trop prestement dans les poncifs qui guettent, dès que l'on veut traiter du monde du jeu, avec tout ce que cela implique en termes de dépendance malsaine et de trafics qui ne le sont pas moins.

Critique : Mario

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Film courageux sur un sujet sensible, "Mario" présente en plus l'intérêt de donner une peinture très réaliste du milieu du football professionnel.

Critique : Bajirao Mastani

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Bajirao Mastani Inde : 2015 Titre original : - Réalisation : Sanjay Leela Bhansali Scénario : Prakash R. Kapadia, inspiré de Raau, de Nagnath S. Inamdar Interprètes : Ranveer...

Critique : Dark river

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"Dark river" permet de continuer à placer Clio Barnard parmi les espoirs du cinéma britannique

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