Cannes 2018 : Everybody Knows
Ça y est, la 71ème édition du Festival de Cannes a commencé pour de vrai, avec un film d'ouverture qui remplit à peu près toutes les cases nécessaires pour pouvoir prétendre à ce rôle de produit d'appel. Un fournisseur d'acteurs célèbres qui garantissent une montée des marches séduisante et une œuvre dont le prestige artistique est en théorie à la hauteur des ambitions inscrites dans les gènes du festival : Everybody Knows répond sans aucun doute à ces deux exigences primordiales.
Critique : Bienvenue en Sicile
Digne de la comédie italienne de la grande époque, "Bienvenue en Sicile" est une comédie douce-amère savoureuse, à la drôlerie souvent acide qui vient se greffer sur un fond historique bien documenté.
Critique : 7 minuti
L'intérêt s'intensifie lorsqu'on arrive au cœur du sujet traité : la discussion entre les 11 déléguées du personnel pour décider si, oui ou non, les conditions du rachat sont acceptables pour elles, ainsi que pour les 300 collègues qui attendent dehors.
Critique : Transit
La thématique des réfugiés en temps de guerre est hélas une constante dans l'Histoire humaine, au-delà de la tendance néfaste au repliement sur soi face aux défis de l'immigration qui caractérise notre époque. Dans ce sens, l'expérience narrative entreprise par le réalisateur Christian Petzold dans son huitième long-métrage, présenté en compétition au dernier Festival de Berlin, nous paraît être des plus probantes.
Critique : The Bacchus Lady
Une dame âgée, socialement démunie, qui recueille un enfant abandonné, guère mieux loti qu'elle : cela pourrait être le point de départ d'un mélodrame touchant, d'autant plus sirupeux et prévisible qu'on l'a déjà vu d'innombrables fois. Ce film coréen, présenté il y a deux ans au Festival de Berlin dans la section Panorama, se défait toutefois rapidement de cette prémisse peu originale pour emprunter des chemins moins consensuels.
Critique : Los adioses
Même si le nom de Rosario Castellanos ne dit rien à la très grande majorité des cinéphiles de notre pays, cela ne doit pas empêcher le public de l'hexagone de s'intéresser à cette fine description des problèmes au sein d'un couple, dans un autre pays que le nôtre, dans une autre époque que celle que nous vivons. Malheureusement, c'est toujours d'actualité !
Critique : Foxtrot
Samuel Maoz se montre l'égal d'un Aki Kaurismäki dans son art consommé pour faire cohabiter le drame et le burlesque.
Critique : Milla
Ce ne sont pas les descendants directs de Bonnie et Clyde, mais il plane tout de même un air de marginalité autour du couple au cœur de Milla. Ils squattent, ils volent et quand leur quotidien commence à se conformer à un style de vie moins bohémien, l'aventure commune est d'ores et déjà terminée.
Critique : Sonate pour Roos
Un film qui parle avec beaucoup de dignité d'un sujet difficile.
Critique : A l’heure des souvenirs
Ritesh Batra a l'art de mettre en lumière ce qu'il y a au plus profond chez ses personnages et de les rendre attachants sans pour autant verser dans la mièvrerie.
Cinélatino 2018 : Matar a Jesus
La Colombie, pays de drogues, pays de violence et jusqu'à récemment pays de guerre civile aussi. Les clichés ne manquent pas pour décrire cette nation sud-américaine dont le reflet cinématographique se fait plutôt discret sur les écrans européens. Toutefois, il y a eu un film colombien qui nous avait fortement impressionné au début du siècle, La Vierge des tueurs de Barbet Schroeder, un tour de force formel alors que les caméras numériques étaient encore au stade embryonnaire et surtout une plongée vertigineuse dans un monde de crime et de passion.
Critique : Le collier rouge
"Le collier rouge" ne révolutionnera pas l'histoire du cinéma mais ce film a le mérite de mettre l'accent sur des scènes de fraternisation entre soldats ennemis durant la guerre de 14 et de dénoncer les puissants et les profiteurs à l'origine de cette guerre.