Albi 2025 : Écrire la vie
En parfait ignare de la chose littéraire que nous sommes, hélas, notre seule incursion dans l’univers d’Annie Ernaux a été jusqu’à présent le documentaire que Régis Sauder avait consacré en 2020 à son lien étroit avec la ville nouvelle de Cergy, J’ai aimé vivre là. L’approche de Écrire la vie, présenté en exclusivité au Festival d’Albi avant sa diffusion début décembre sur France 5, est tout autre.
Albi 2025 : La Condition
Grâce à la prise de conscience générale déclenchée par le mouvement #MeToo et aux innombrables luttes féministes qui l’ont précédé, osons espérer que la place des femmes change dans la société. Ce qui change en même temps, c’est la représentation véhiculée par les personnages féminins d’une époque, où leur place était invariablement à la cuisine ou aux côtés de leur mari, de préférence dociles et effacés.
Critique : La Femme la plus riche du monde
Au début des années 2010, l’affaire Bettencourt avait tenu en haleine les médias, toujours aussi friands de faits divers savoureux. Quinze ans plus tard, Thierry Klifa en a fait une fable pas non plus sans attrait sur le monde des milliardaires, qui reste un peu trop sage en termes de commentaire social, mais qui vaut son pesant d’or au niveau de ses personnages hauts en couleur.
Critique : Deux pianos
Sans vouloir nous enorgueillir d’être des spécialistes de sa filmographie, nous avons toujours perçu Arnaud Desplechin comme un cinéaste des états d’âme. Avec son quatorzième long-métrage de fiction, le réalisateur prend hélas un virage fâcheux vers des tourments irrémédiablement tortueux. Car au lieu d’être une œuvre âpre sur un virtuose musical en crise, Deux pianos devient bien trop vite une pénible histoire d’amour.
Critique Express : La voix de Hind Rajab
L'histoire de Hind Rajab fait aujourd'hui partie de l'histoire. Vous en connaissez peut-être la fin. Si vous ne la connaissez pas, vous la découvrirez en allant voir ce film magnifique, ce film déchirant, ce film indispensable.
Arras 2025 : La Petite cuisine de Mehdi
Une plaque de cuisson au gaz qui s’allume dès le premier plan, suivie de notre héros qui nous mijote un plat délicieux au homard. Tout paraît réuni pour que La Petite cuisine de Mehdi soit un de ces jolis films gastronomiques, bons pour l’âme et les papilles.
Critique Express : Dossier 137
Dire que Léa Drucker est excellente dans le rôle de Stéphanie serait mentir : elle est exceptionnelle !!
Arras 2025 : Dites-lui que je l’aime (Romane Bohringer)
Y a-t-il quelque chose de plus précieux, fragile et intime que la relation que nous entretenons, chacun et chacune d’entre nous, avec notre mère ? Elle nous a élevés et, dans le meilleur des cas, elle a su garder vivant ce lien affectif unique qu’elle entretient avec nous pendant une bonne partie de notre propre existence. La perdre prématurément laisse forcément un trou béant, un besoin à combler qui ne le sera en fin de compte jamais.
Arras 2025 : N121 Bus de nuit
Ça fait plaisir de constater que, dans toute sa richesse et sa variété de programmation, l’Arras Film Festival réserve également une petite place de choix au cinéma de genre ! De surcroît à une production française, ce qui mérite encore plus d’être souligné.
Critique express : Des preuves d’amour
Regrettant l’absence d’humour et de joie dans la plupart des films LGBTQI+, Alice Douard a choisi de prendre le contrepied de cette tendance en réalisant "un film qui rende les gens heureux, porteur d’espoir, sur la construction d’une vie".
Arras 2025 : L’Étrangère
Alors que l’on compte les réfugiés dans le monde par dizaines de millions, les films sur ces déplacés par la guerre ou la misère ont hélas la cote. Il n’y a pas un mois où les distributeurs français ne nous sortent pas une histoire touchante sur des femmes, des hommes et des enfants, partis de la Syrie, d’Ukraine, de la Palestine, du continent africain ou d’Amérique latine pour tenter leur chance en Europe ou aux États-Unis.
Arras 2025 : Le Mage du Kremlin
Et si nous, en Occident, de concert avec nos politiciens et nos médias, nous n’avions jamais vraiment abordé le mythe Vladimir Poutine dans le bon sens ? Si notre optique européenne, largement formatée par l’influence diplomatique, économique et culturelle des États-Unis, nous empêchait de concevoir le président russe de longue date autrement que dans une dichotomie manichéenne ?



















