Albi 2025 : Ma frère

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En termes de références de comédies de colonies de vacances, le cinéma français disposait jusqu’à présent de deux repères devenus cultes au fil du temps. Côté dramatique, en 1976, il y a eu La Meilleure façon de marcher de Claude Miller. Et côté comique, le duo Toledano / Nakache avait fait mouche trente ans plus tard grâce à Nos jours heureux.

Albi 2025 : Enzo (Deuxième avis)

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Les films testaments, ces œuvres tragiques, conçues par les uns, terminées par les autres, constituent un cas à part dans l’Histoire du cinéma. Ces carrefours malheureux entre l’envie de faire des films et l’impossibilité de vivre mènent souvent nulle part. Dans le cas d’Enzo, cette histoire d’un adolescent à cran que Laurent Cantet n’a pas eu le temps de voir devenir une réalité, notre verdict est plutôt positif, voire par moments enthousiaste.

Albi 2025 : Sauvons les meubles

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En Belgique, il paraît qu’il existe un guichet de soutien officiel aux films soi-disant légers. On ne parle pas ici du genre comique, afin de faire profiter tout le monde de l’humour de nos voisins du nord une fois, mais de la taille du budget, infiniment plus modeste que celui des productions d’envergure dans ce pays à la cinématographie nationale très coriace.

Albi 2025 : Écrire la vie

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En parfait ignare de la chose littéraire que nous sommes, hélas, notre seule incursion dans l’univers d’Annie Ernaux a été jusqu’à présent le documentaire que Régis Sauder avait consacré en 2020 à son lien étroit avec la ville nouvelle de Cergy, J’ai aimé vivre là. L’approche de Écrire la vie, présenté en exclusivité au Festival d’Albi avant sa diffusion début décembre sur France 5, est tout autre.

Albi 2025 : La Condition

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Grâce à la prise de conscience générale déclenchée par le mouvement #MeToo et aux innombrables luttes féministes qui l’ont précédé, osons espérer que la place des femmes change dans la société. Ce qui change en même temps, c’est la représentation véhiculée par les personnages féminins d’une époque, où leur place était invariablement à la cuisine ou aux côtés de leur mari, de préférence dociles et effacés.

Critique : La Femme la plus riche du monde

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Au début des années 2010, l’affaire Bettencourt avait tenu en haleine les médias, toujours aussi friands de faits divers savoureux. Quinze ans plus tard, Thierry Klifa en a fait une fable pas non plus sans attrait sur le monde des milliardaires, qui reste un peu trop sage en termes de commentaire social, mais qui vaut son pesant d’or au niveau de ses personnages hauts en couleur.

Critique : Deux pianos

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Sans vouloir nous enorgueillir d’être des spécialistes de sa filmographie, nous avons toujours perçu Arnaud Desplechin comme un cinéaste des états d’âme. Avec son quatorzième long-métrage de fiction, le réalisateur prend hélas un virage fâcheux vers des tourments irrémédiablement tortueux. Car au lieu d’être une œuvre âpre sur un virtuose musical en crise, Deux pianos devient bien trop vite une pénible histoire d’amour.

Critique Express : La voix de Hind Rajab

L'histoire de Hind Rajab fait aujourd'hui partie de l'histoire. Vous en connaissez peut-être la fin. Si vous ne la connaissez pas, vous la découvrirez en allant voir ce film magnifique, ce film déchirant, ce film indispensable.

Arras 2025 : La Petite cuisine de Mehdi

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Une plaque de cuisson au gaz qui s’allume dès le premier plan, suivie de notre héros qui nous mijote un plat délicieux au homard. Tout paraît réuni pour que La Petite cuisine de Mehdi soit un de ces jolis films gastronomiques, bons pour l’âme et les papilles.

Critique Express : Dossier 137

Dire que Léa Drucker est excellente dans le rôle de Stéphanie serait mentir : elle est exceptionnelle !!

Arras 2025 : Dites-lui que je l’aime (Romane Bohringer)

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Y a-t-il quelque chose de plus précieux, fragile et intime que la relation que nous entretenons, chacun et chacune d’entre nous, avec notre mère ? Elle nous a élevés et, dans le meilleur des cas, elle a su garder vivant ce lien affectif unique qu’elle entretient avec nous pendant une bonne partie de notre propre existence. La perdre prématurément laisse forcément un trou béant, un besoin à combler qui ne le sera en fin de compte jamais.

Arras 2025 : N121 Bus de nuit

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Ça fait plaisir de constater que, dans toute sa richesse et sa variété de programmation, l’Arras Film Festival réserve également une petite place de choix au cinéma de genre ! De surcroît à une production française, ce qui mérite encore plus d’être souligné.

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Critique Express : Vie privée

La déception que l'on ressent à la vision du film est à la hauteur des espoirs qu'on avait pu y placer au vu de la distribution.

Test Blu-ray 4K Ultra HD : South Park, le film

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N’en déplaise à ses détracteurs, South Park, le film est aussi la preuve que l’irrévérence peut être un Art, et que le mauvais goût, quand il est bien dosé, peut devenir une arme de critique massive.

Test Blu-ray : Double Dragon

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Sorti en 1994 aux États-Unis, Double Dragon s’inscrivait dans une vague Hollywoodienne de tentatives afin de de transposer les références du jeu vidéo sur grand écran. Et dans son créneau, le film assume son délire de série B avec une candeur presque touchante...

Critique : L’Étranger (François Ozon)

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« L’Étranger » d’Albert Camus compte parmi ces chefs-d’œuvre de la littérature qu’il aurait peut-être mieux valu ne jamais porter à l’écran. Puisque c’est chose faite depuis près de soixante ans à travers la version de Luchino Visconti avec Marcello Mastroianni, on ne va pas non plus reprocher à François Ozon d’avoir également tenté sa chance. Et d’avoir échoué … ?

Test Blu-ray 4K Ultra HD : Chair pour Frankenstein

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Derrière sa façade de série Z portée sur la tripaille et ses dialogues qui sentent le latex, Chair pour Frankenstein cache un vrai film. Un film qui, mine de rien, théorise sur le pouvoir, sur le désir, sur l’obsession de pureté, et sur le fait que vouloir créer la vie, c’est souvent finir avec les mains dans le cambouis et les pieds dans le caca.