Test Blu-ray : A monster calls – Quelques minutes après minuit
Trois longs-métrages, trois coups de maître : la carrière au cinéma de J.A Bayona ne cesse de nous surprendre. Après les claques de L’orphelinat et The impossible, voici donc Quelques minutes après minuit : un véritable uppercut cinématographique, chef d’œuvre absolu provoquant chez le spectateur un séisme d’émotions et preuve, s’il en fallait encore une, de la suprématie du genre fantastique quand il s’agit de toucher au plus profond de l’âme du public. Le film de J.A Bayona est LE gros coup de cœur de 2017 pour l’auteur de ces lignes ; souvenez-vous, on l’avait déjà évoqué dans les colonnes de critique-film :
Test Blu-ray : Alpha
Voici maintenant huit longues années que l'on n'avait pas eu l'opportunité de voir un nouveau film des frères Hughes. Huit ans après Le livre d'Eli donc, Albert Hughes revient donc enfin au cinéma en réalisant son premier film en solo, Alpha, qui rompt de fait avec un peu plus de vingt ans de collaborations artistiques pour le moins fructueuses avec son frère jumeau Allen. Avec ce nouveau film, Albert Hughes prend le parti de mettre en scène un survival aux accents de « coming of age », et suivant pour la plus grosse partie de son récit un personnage seul, Keda, uniquement accompagné d'un loup.
Test DVD : Eating Raoul
Provocateur et amusant, Eating Raoul porte en lui toutes les stigmates des films des années 70, qui met en scène à la façon d'une suite de sketches présentant à chaque fois un nouveau fétichisme, perversion ou jeu érotique...
Test Blu-ray : La vallée maudite
Comme beaucoup de films mettant en scène Randolph Scott, acteur ayant voué l’essentiel de sa carrière au western, La vallée maudite fait partie de ces petits films de cowboys imparfaits mais attachants, de ces solides représentants du « petit » western, désuet et plein de charme, que les afficionados du genre se régalent à voir et à revoir malgré le temps qui passe. Tourné en couleurs selon le procédé du Cinecolor, le film de George Waggner multiplie les jolies séquences et les bonnes idées, mais manque malheureusement toujours un peu de l’étincelle de folie et du dynamisme qui auraient été nécessaires pour que ce dernier atteigne le statut de véritable réussite.
Test DVD : Under Fire
Un film qui, s'il se traine un peu durant la première demi-heure, devient ensuite particulièrement passionnant.
De l’huile sur le feu
Une bande annonce et un making of viennent compléter le programme. Une vingtaine de minutes d’interviews sans intérêt puisque ressassant ce que tout le monde aura compris en visionnant le film. C’est toujours mieux que rien ? Même pas sûr.
Test Blu-ray : Dunkerque
Christopher Nolan évoque ce drame historique méconnu qui s’est déroulé entre le 26 mai et le 3 juin 1940. Le ressenti immersif de cette course contre le temps est souligné par ce tic-tac permanent d’une montre incorporée dans l’impressionnante musique de Hans Zimmer. Nous sommes ainsi aspirés au cœur de l’action, dans une tension ininterrompue, à travers le destin de jeunes hommes effrayés qui espèrent simplement rentrer chez eux, leurs actions relevant plus de l’instinct de survie que de l’héroïsme en temps de guerre. Les jeunes acteurs, souvent débutants, sont tous très justes, à commencer par Fionn Whitehead, premier à apparaître à l’image dans une ouverture impressionnante, ainsi que Harry Styles, du groupe One Direction, en Écossais intransigeant et Aneurin Barnard en muet mystérieux.
Test Blu-ray : 22 miles
Il aura fallu du temps pour que l’on se mette, enfin, à prendre la carrière de cinéaste de Peter Berg au sérieux. Néanmoins, les plus sceptiques auront tout de même fini par rendre les armes en 2016, avec la découverte du formidable Traque à Boston, au cœur duquel le cinéaste déployait une maestria technique et narrative telle qu’il est parvenu, sur un sujet pourtant sensible, à mettre à l’amende des cinéastes chevronnés s’étant frotté à des thématiques similaires (on pense notamment à Clint Eastwood et son 15h17 pour Paris).
Test DVD : La confession
Nicolas Boukhrief est un cinéaste ayant fait ses premières armes aux côtés de Christophe Gans, Doug Headline ou Christophe Lemaire, dans les colonnes de la revue Starfix. Mais contrairement à son confrère Christophe Gans, qui conserve une certaine « aura » prestigieuse malgré une infinité de projets avortés et d’échecs commerciaux, Nicolas Boukhrief semble avoir été oublié de tous, « maudit » en quelque sorte pour le cinéma, même si son style n’a cessé de s’affiner pour atteindre une élégance et un talent de metteur en scène que beaucoup lui envient aujourd’hui.
Test Blu-ray : Un homme à abattre
Même s’il s’agit d’un sujet propre à nourrir beaucoup de fantasmes, la traque des anciens nazis ayant bénéficié d’exfiltration vers d’autres pays du globe afin d’échapper au procès de Nuremberg n’a jamais réellement bénéficié d’une représentation importante au cinéma. On a certes occasionnellement reconstitué la traque et l’arrestation de quelques dirigeants SS tristement célèbres (Eichmann notamment), et on se souvient de quelques éléments de ce genre disséminés au cœur de films traitant de sujets tout à fait différents (dans X-Men – Le commencement notamment) mais de mémoire de cinéphile, on n’a que trop rarement eu l’opportunité de suivre ce genre de chasse à l’homme sur grand écran durant toute la durée d’un long-métrage.
Test Blu-ray : Nos années folles
Avec Nos années folles, André Téchiné s’attaque à l’adaptation d’une histoire vraie : celle d’un déserteur de la Grande Guerre finissant, au début des années 20, par se travestir, puis par la suite par se prostituer. Au cœur de son œuvre depuis de nombreuses années, les réflexions sur le « genre » (ou l’identité personnelle et sexuelle) se retrouvent donc à nouveau au centre du nouveau film du cinéaste français, aujourd’hui âgé de 75 ans, et dont la modernité a toujours de quoi surprendre.
Test DVD : Crossing Istanbul
C’est à Istanbul que se passe l’essentiel du film, ce qui permet d’ajouter à son intérêt une très belle visite de la ville, aussi bien dans ses quartiers touristiques que dans des quartiers beaucoup moins explorés par les visiteurs étrangers. Toutefois, ce sont quand même les rencontres avec la communauté LGBTQIA+ d’Istanbul, dépeinte avec beaucoup d’empathie, qui représentent l’intérêt principal de ce film de toute évidence bien documenté.


















